Et bien ça y est me voilà presque une grande fille...Depuis plusieurs mois je vous parlais de mes coup de coeur cinéma sur le blog de Jenychooz (ma fille chérie qui a son diplôme de blogueuse depuis bien longtemps) et enfin aujourd’hui c’est sur mon tout petit bébé blog que je me lance en espérant vous intéresser et vous donner envie d’aller au cinéma.

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Mardi dernier je suis allée voir le dernier film de Thomas Lilti avec un acteur que j’apprécie particulièrement (je l’avais adoré dans Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet dans le rôle d’un époux rongé par une inquiétante et permanente angoisse).

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Dans Médecin de Campagne on découvre Monsieur Cluzet (Jean-Pierre) dans un rôle plus posé, émouvant, attachant, empreint d’empathie pour ses patients, il interprète ce rôle avec justesse et la pudeur qui convient.

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L’histoire:

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Jean-Pierre (François Cluzet) a fait le choix de pratiquer la médecine dans un coin reculé de campagne. Il est reconnu, aimé.
nSes patients lui font confiance et ne veulent surtout pas confier leur santé à un autre médecin. Jean-Pierre consacre toute sa vie à ses patients, il ne compte pas ses heures, disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, un sacerdoce!

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Jean-Pierre découvre qu’il est atteint d’une maladie grave et son médecin et ami lui conseille de ralentir sur le plan professionnel pour pouvoir se soigner. Il lui envoie, sans le prévenir, pour le seconder, une jeune médecin récemment diplômée.
nNotre médecin de campagne a du mal à accepter cette arrivée sur son fief. Il est bien décidé à lui en faire voir de toutes les couleurs, un bizutage en bonne et due forme…

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Ce film, je sais que je suis une femme relativement émotive, m’a touchée, car non seulement il évoque les conditions de travail d’un médecin de campagne dont la clientèle se compose en majeur partie de personnes âgées fragiles et parfois râleuses mais il met réellement en avant le dévouement de certains médecins qui sont présents pour soulager le patient et non pour « faire de l’argent ».

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Jean-Pierre, plus à l’écoute de ses patients que de lui-même, ne veut pas consacrer le temps nécessaire à sa propre guérison.

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On découvre aussi au cours du film, les conditions de vie des personnes très âgées à la campagne, cela nous ramène bien évidemment à nos propres angoisses de vieillir, la peur de la solitude, la peur d’être abandonné, la peur de ne pas pouvoir rester chez soi jusqu’à la fin.

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Le dévouement du médecin est aussi très bien filmé quand on le voit sur la route à n’importe quelle heure, par tous les temps, au coeur de toutes les situations, certaines parfois très délicates (l’intrusion dans un camp de gitans où la mama est malade, ou un homme qui sur un chantier se sectionne l’artère fémorale…)

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Est évoquée aussi la question du travail en tandem qui est impérative quand on exerce le métier de médecin de campagne, on ne peut pas être sur tous les fronts, sur le terrain et à la fois au cabinet.
nCombien il est difficile pour cette jeune Nathalie (Marianne Denicourt) de faire sa place sans perdre son calme et en usant de l’humour pour tenir le coup et de voir comment, elle aussi, parvient à se rapprocher de certains patients parce qu’elle a une approche plus moderne de la médecine (capable de poser des diagnostiques très rapides).

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Je vous invite vraiment à vous déplacer voir ce film, les acteurs sont excellents, authentiques, touchants.
nVous découvrirez aussi ce que veut dire vraiment « avoir la vocation », « avoir de l’empathie », ce que veut dire le dévouement, l’altruisme…

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J’ai moi aussi choisi de travailler dans le social, plus particulièrement auprès des adolescents en difficultés et je sais qu’une vie qui n’est pas tournée vers les autres est une vie vide de sens.