Cheesecake aux zestes de citron

Je viens aujourd’hui vous présenter un de mes desserts favoris, léger, fruité, peu calorique, il a tout bon le cheesecake et il peut s’accompagner d’un tas de façons, avec un coulis de fruits (framboises, myrtilles, abricots, mangue…), ou avec un soupçon de caramel, ou encore servi avec une salade de fruits maison…

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Pourquoi je vous parle de ce cheesecake là et non pas de celui avec les biscuits c’est que celui là n’a pas de beurre et donc beaucoup plus léger et il est tellement facile et rapide à réaliser.

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Ingrédients:
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n500 g de fromage blanc à 40% de matière grasse
n2 citrons jaune non traités
n4 œufs (bio de préférence) + un jaune
n150 g de sucre (la recette préconise 180 g si vous aimez très sucré)
n50 g de farine
n10 g de beurre (pour le moule)

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Mettre le fromage blanc dans une jatte, laver les citrons et prélevez les zestes avec un économe et les hacher finement (personnellement je fais cela avec des ciseaux).

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Séparer les blancs des jaunes et les blanchir avec le sucre, y ajouter les zestes, la farine et le fromage blanc.
nVous devez obtenir un mélange bien lisse et homogène.

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Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement à la préparation.
nBeurrez un moule à génoise et le saupoudrer de sucre roux ou cassonade (cela va donner du croustillant c’est top!)

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Il ne vous reste plus qu’à verser la pâte dans le moule et d’enfourner à 180° pendant 40 minutes.
nLaissez bien refroidir le cheesecake à sa sortie du four avant de le démouler.
nA servir frais

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J’espère que ma recette saura vous séduire et que vous allez vous régaler…

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Mon roi

Il y a quelques mois, mon choix cinématographique s’est porté sur le dernier film de Maiwenn, « Mon Roi », j’avais beaucoup aimé son film précédent Polisse qui traitait de la brigade des mineurs donc je me suis installée dans mon fauteuil confiante et impatiente, je n’ai pas été déçue.

 

Si, comme moi, chaque fois que vous tombez amoureuse votre choix se porte sur des bras cassés, ce film vous plaira.
Il décrit avec énormément de justesse ce que peut être une relation pathogène et comment la passion entre deux êtres peut s’avérer dévastatrice.

 

L’histoire :
Tony (Emmanuelle Bercot) rencontre un soir dans une boîte de nuit un homme Georgio (Vincent Cassel) qu’elle a déjà croisé par le passé alors qu’elle était serveuse dans un bar et dont elle avait gardé le souvenir en mémoire (ce détail est important). Leur relation se met en place très rapidement et pourtant tout les oppose, Tony est une fille sage, avocate, réfléchie, timide, pas sûre d’elle, Georgio est un restaurateur séduisant, flambeur, hâbleur, beau mec.
Tony est rapidement conquise par ce personnage hors norme qui peu à peu va la faire sombrer dans la dépression.

C’est à la suite d’un accident de ski qui va la conduire dans un centre de rééducation que Tony se remémore sa relation amoureuse et qu’elle parvient petit à petit à se reconstruire et à reprendre sa vie en main.

Ce film m’a particulièrement bouleversée, de par l’histoire évidemment, dans laquelle je me suis reconnue, mais aussi par l’interprétation magistrale de Cassel/Bercot.
L’histoire se déroule sur un rythme trépidant, et pourtant c’est dix ans de vie qui sont racontés. On ressent la douleur de Tony, on perçoit le piège qui se referme sur elle, on voudrait qu’elle s’échappe mais cette passion notamment charnelle l’enchaîne à cet homme et va la pousser vers l’abîme.

Ce film s’adresse à mon sens autant aux femmes qu’aux hommes.
Mon mari n’a pas pris la défense de l’homme dans cette histoire, il a été choqué de voir une telle manipulation perverse et il m’a dit combien il avait été ému et bouleversé par ce que vit cette femme.
Une femme, il faut le souligner, instruite, intelligente, réfléchie et qui pourtant va se perdre dans une relation toxique.

Pourquoi faire un film sur l’addiction amoureuse ? Doit on le prendre comme un message, une mise en garde ? Et pourtant il n’y a, de la part de la réalisatrice, aucun jugement.

J’espère vous avoir donné envie d’aller voir ce film et je sais que vous ne pourrez pas vous empêcher de décortiquer ce qu’est l’amour au final, une boussole mais parfois une prison…

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Crédit photos : Allociné

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Un chabadabada version 2016

D’une manière générale les films de Monsieur Lelouch m’intéressent suffisamment pour que je me déplace jusqu’au cinéma sauf que cette fois, je vous le dis tout net, j’ai été déçue !
nEt oui j’ose tenir tête à notre légende du cinéma français, Monsieur Lelouch vous vieillissez (comme moi d’ailleurs) et vous radotez un peu, qu’aviez vous besoin de nous rejouer Un homme et une femme chabada bada !

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Que diable ! je m’attendais à une romance, (j’adore pourtant les histoires d’amour à l’écran) mais là ce n’est pas ce à quoi je m’attendais, je n’ai pas pleuré !!!

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Un + Une est un film sur une rencontre effectivement entre un homme et une femme mais moi, j’y ai vu autre chose, deux philosophies de vie qui s’affrontent, deux destins qui se croisent et des trajectoires qui dévient et c’est ce sujet là qui rend le film intéressant.
nComment certaines rencontres peuvent changer notre regard sur le monde, sur la vie, sur l’amour.

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L’histoire:

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Un compositeur de musique célèbre Antoine (Jean Dujardin), talentueux, bel homme, arrogant, bien dans ses baskets (ou plutôt très narcissique) rencontre, au cours d’un déplacement professionnel, qui le conduit en Inde, une femme Anna (Elsa Zylberstein) , l’épouse de l’ambassadeur de France à Dehli, une femme empreinte de spiritualité et en quête de sens, une jolie femme séduisante, pétillante, très à l’écoute de l’autre, en quête de maternité, empreinte de douceur, tout l’inverse du personnage masculin.
nJe n’ai pas envie de vous en dévoiler davantage, sauf que, chacun est déjà engagé dans une relation d’amour, elle, est mariée, lui, est amoureux d’une talentueuse pianiste…. et pourtant on sent que la porte est entrouverte….

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Cette femme qui désire par dessus tout avoir enfin un enfant décide de se tourner vers la spiritualité et entame un voyage le long du Gange, le fleuve sacré, afin d’atteindre la maternité, Antoine, trouve un prétexte, je dis prétexte car lui la spiritualité il n’y croit pas vraiment, pour l’accompagner dans ce voyage spirituel.

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Je vous avoue que le personnage d’Antoine m’a insupportée, j’ai horreur de ce type d’homme à l’égo surdimensionné et qui fanfaronne du matin au soir, Jean Dujardin est parfait, ce rôle lui va comme un gant (à se demander même si il n’est pas comme ça dans la vraie vie ?). Elsa Zylberstein est, elle aussi, un brin agaçante mais au fond elle est touchante, elle s’intéresse à l’autre, pose des questions, elle est dans l’empathie et malgré ce, on sent chez elle une vraie souffrance et un réel questionnement sur le sens de la vie.

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Comment deux personnalités si différentes peuvent elles tomber amoureuses…. ne dit on pas que les opposés s’attirent ?

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Par contre je me dois de saluer le cinéaste, la manière de filmer de Claude Lelouch est juste géniale, sa caméra nous fait découvrir l’Inde comme si nous y étions et surtout il a un vrai talent pour les gros plans, pour saisir les émotions sur les visages, Lelouch fait des cadrages très serrés, le moindre clignement des yeux, la moindre larme sont capturés.

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Ce que j’ai retenu du film c’est surtout que l’amour est partout et que, même si on pense l’avoir déjà trouvé, même si on se croit bien ancré, à l’abri, l’amour peut venir vous faucher (comme la mort d’ailleurs) cela fait peur, comment se protège t-on du sentiment amoureux ? comment ne pas trahir ? comment rester fidèle ? …..mais c’est un autre sujet.

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Pain d’épices

En pâtisserie, comme dans beaucoup de domaines, il y a des courants et des modes.
nAu jour d’aujourd’hui nous sommes tous en quête d‘authenticité, nous avons en ce moment un penchant pour tout ce qui est « old », ancien, « vintage »…. Les bons gros gâteaux de nos chères grands-mères reviennent à la mode et parmi eux le pain d’épices et en cette période festive de Noël, j’ai voulu me pencher sur cet exercice, c’était pour moi un galop d’essai car je vous avoue que j’adore « pâtisser » mais je n’aime ni les gâteaux à la crème, ni les gâteaux trop sucrés.

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Ce pain d’épices m’a bluffée par sa saveur et sa facilité d’exécution.
nPour le réaliser il vous faut:

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– 270 g de farine complète
n- 3 cuillères à soupe de miel
n- 100 g de cassonade
n- 125 g de lait
n- 10 cl de crème liquide entière ou allégée
n- 1 oeuf
n- 20 g de beurre
n- 1 sachet de levure chimique
n- 1 cuillère à soupe de 4 épices (un peu moins si vous souhaitez une saveur plus douce)
n- oranges confites

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Préchauffez votre four à 160°C
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nDans une casserole, versez le miel, le lait et le beurre, remuez à feu très doux avec une spatule en bois pour faire fondre le beurre, attention à ne pas faire bouillir. Dès que le mélange est bien liquéfié, retirez du feu.
nUne fois le mélange tiède, ajoutez l’oeuf, la farine tamisée, la levure, les oranges confites coupées en petits cubes et les épices, bien mélangez et ajoutez la crème en dernier, la préparation doit être homogène.

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Versez le mélange dans un moule à cake beurré et enfournez pour 50 min environ en mode de cuisson statique ou en chaleur tournante (c’est ce que j’ai fait).
nBien vérifier la cuisson du pain d’épices en le piquant avec une lame de couteau (elle doit ressortir sèche).

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Simple non ? Ce pain d’épices a séduit tout le monde surtout à la sortie du four, un vrai délice.
nIl se conserve très facilement et longtemps si vous prenez soin de l’emballer avec du film alimentaire…. à moins qu’il ne soit dévoré d’un seul coup à sa sortie du four. Je l’ai servi avec un thé aux agrumes, les saveurs se mêlent délicatement.

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Alors avez vous envie de tenter cette aventure culinaire comme je l’ai fait???

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Annick Perrad

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Crédit photos : Live, Love and Cook

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