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Léonardo Dicaprio vainqueur

Leonardo Dicaprio ce n’est un secret pour personne, vient enfin de décrocher un oscar, on l’espérait depuis si longtemps, on commençait à croire qu’une malédiction s’était abattue sur lui dès le berceau car ce comédien a démarré sa carrière bien jeune (souvenez-vous de lui dans Blessures secrètes avec l’immense De Niro).
nCe n’est pas le fait qu’il ait enfin obtenu la sacrée statuette qui m’a fait me déplacer pour aller voir son dernier film, j’y suis allée simplement parce que je trouve que c’est un très bon acteur et bien pour vous le dire sans détour j’ai été extrêmement déçue par The Revenant, déçue, déçue !!!!

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L’histoire:

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Dans une Amérique profondément sauvage et inhospitalière, Hugh Glass (Leonardo Dicaprio), un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé au cours d’une expédition. Abandonné par ses camarades trappeurs, il est laissé pour mort. Il va trouver en lui la force et la rage de survivre….

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Je vous disais plus haut que j’ai été déçue, en effet le film m’a semblé d’une lenteur épouvantable même si je comprends que le réalisateur Alejandro Gonzalez Inarritu avait besoin de ce rythme pour nous montrer la lutte acharnée de notre héros pour rester en vie, le film dure 2h30 il aurait pu être à mon sens raccourci d’au moins une heure.
nD’autre part je n’ai pas ressenti d’émotions particulières et en général l’émotion est pour moi un baromètre, j’ai besoin au cinéma d’être émue, peur, joie, chagrin, colère peu importe mais il me faut de l’émotion, je n’ai rien ressenti ni pendant la séance ni au sortir de la séance, l’impression désagréable d’avoir perdu mon temps.
nSeules deux scènes m’ont un peu troublée, celle de l’attaque de l’ours qui est assez spectaculaire en terme de cinéma et celle de sa rencontre avec l’indien Pawnee.

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Je n’ai pas retrouvé le Leonardo qui sait me convaincre (même au début de sa carrière dans Titanic il est plus authentique que dans ce dernier tournage), je l’avais tellement aimé dans Blood Diamond, dans Les Infiltrés, dans Shutter Island ou même plus récemment dans Le Loup de Wall Street.

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Il y a d’autre part dans le film des incohérences, des détails un peu tirés par les cheveux qui ont contribué aussi à ce que je me sente hors du film.

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Je ne veux pas vous en dire plus car certains d’entre vous auront certainement envie d’aller voir ce film et malgré ce loupé Léonardo Dicaprio reste un très très grand comédien mais je pense qu’il est meilleur quand il est dirigé par des maîtres comme Martin Scorsese, Clint Eastwood, Quentin Tarantino, Christopher Nolan.

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J’espère ne pas vous avoir coupé l’envie d’aller voir ce film au cinéma mais je me devais de vous livrer mes impressions vraies, à bientôt pour une nouvelle rubrique.

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Annick Perrad

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Crédit photos : Allociné

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Jane got a gun

Le western est un genre cinématographique un peu casse gueule avouons le, comment faire aussi bien que Sergio Leone (souvenez-vous de ce chef d’œuvre Il était une fois dans l’Ouest) et bien Gavin O’Connor a réussi la performance de me toucher avec son dernier film Jane got a Gun.
nJ’ai été bercée dans mon enfance par ce style de cinéma, mon père raffolait des westerns alors je me suis laissée tenter par ce film et je n’ai pas été déçue.

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L’histoire:
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nJane Hammond (Natalie Portman) est aussi belle qu’elle a du caractère, elle est mariée à Bill, l’un des pires bandits de la ville. Lorsque celui-ci se retourne contre son propre clan, les terribles frères Bishop (Ewan McGregor) et qu’il rentre à la maison le dos criblé de balles, Jane sait qu’elle va devoir affronter la bande à Bishop et elle ressort son vieux fusil et ses pantalons.
nLa seule aide sur laquelle elle peut compter n’est autre que son premier amour Dan Frost (Joel Edgerton), dont la haine envers Bill n’a d’égal que son amour pour Jane.

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Je ne vous en dis pas plus car ce film est rempli de rebondissements, il serait dommage que je vous en révèle davantage.
nCe western car, c’est un vrai western, saura vous toucher j’en suis certaine même si vous n’êtes pas fan de ce genre de long métrage.
nTous les ingrédients sont là : la poussière, la crasse, les colts, les chevaux, le whisky, les crachats, le bruit, la fureur, la haine, le sang, la sueur, je dirais presque les odeurs.

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Et il n’y a pas que ça car c’est un film qui raconte aussi une très belle histoire d’amour et comment effectivement résister à une femme comme Jane.
nNatalie Portman est tout à fait dans le ton, elle incarne à merveille le rôle de cette femme qui doit se battre contre la violence des hommes, car on est, il faut le dire, dans un monde de machos !

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C’est aussi une histoire qui raconte l’émancipation de la femme, comment se faire une place, comment se faire respecter dans un monde de brutes machistes et ceci bien entendu en restant femme et mère.

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Et puis il faut également souligner la qualité des images, des décors, des paysages, fidèle aux vrais westerns.

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Natalie Portman est l’héroïne du film mais elle donne la réplique à des hommes dont nous sommes toutes en secret amoureuses, Ewan McGregor dans le rôle du méchant bandit est à la fois séduisant et cruel, Joel Edgerton dans le rôle de Dan Frost est touchant, sensible même armé d’un colt.

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J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce film, que vous aimiez ou non les western, allez le voir et vous serez surpris de constater qu’au final vous avez passé un très bon moment cinématographique !
nBonne séance.

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Crédit photos : Allociné
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The Danish Girl, un destin hors du commun

Je suis allée voir un film qui m’a extrêmement troublée et ce billet ne va pas être une mince affaire à écrire.
Cette histoire m’a bouleversée et m’habite encore maintenant…
Cela vous arrive t-il parfois de voir un film qui, à la fois vous dérange et en même temps vous captive ?
C’est un peu l’impression que j’ai ressentie devant The Danish Girl.

 

 

L’histoire:

Ce film retrace la remarquable histoire d’amour entre Gerda Wegener (Alicia Vikander) et Lili Elbe , née Einar Wegener (Eddy Redmayne), l’artiste danoise connue comme la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930.

Effectivement le qualificatif remarquable est tout à fait approprié pour parler de cette histoire d’amour.
La question essentielle n’est-elle pas jusqu’où peut on aller par amour ?
Quels renoncements sommes nous capables de faire par amour ?

 

 

Gerda est peintre, elle fait essentiellement du portrait mais n’arrive pas encore à faire sa place dans le monde des artistes. Sa peinture a peu de succès. En revanche son mari Einar peint des paysages de Norvège et notamment des tourbières qui sont très admirés par le public et les marchands d’art.
Einar est un être délicat, élégant, sensible, beau, timide, n’aimant pas les atmosphères mondaines alors que Gerda est une jeune femme plutôt effrontée, très libre pour l’époque, n’ayant pas peur de choquer. Elle est très amoureuse de son peintre de mari.
Ils forment à eux deux un très joli couple.

 

 

Le film démarre très doucement les 40 premières minutes peuvent paraître longues jusqu’à la scène qui va déclencher toute l’histoire de ce couple hors du commun.
Gerda a une commande de tableau qu’elle doit livrer à temps et craignant que son modèle soit en retard, elle demande alors à son époux Einar de prendre la pose. Et là c’est le déclic, on est assis dans son fauteuil au cinéma et pourtant on ressent, on perçoit avec beaucoup de justesse, de finesse ce que Einar ressent quand il enfile cette paire de bas pour prendre la pose.
Cette scène m’a profondément marquée…
Comment le soyeux d’un tissu peut-il provoquer une telle émotion (j’ai ressenti cela dans ma robe de mariée, je me suis sentie d’un seul coup femme et belle) et bien Einar en prenant la pose semble se délester presque de ce qui l’encombre et donne naissance au personnage de Lili.
C’est là que le film démarre.
Gerda perçoit le trouble de son mari mais au départ elle prend cela comme un jeu. Ce jeu va très vite basculer dans la réalité jusqu’à ce que son mari disparaisse pour faire place à Lili.
C’est une renaissance, Lili apparaît et Einar le peintre disparait.
Ce qui est très difficile à transcrire avec des mots c’est que, peu importe le sexe, l’identité, l’amour demeure entre ces deux êtres et Gerda renonce à l’amour physique, à son mari pour que Lili puisse exister et s’épanouir.
C’est une histoire extrêmement poignante et qui parle de ce qu’est l’Amour.

Il faut aussi que je vous dise un mot des images, nous découvrons Copenhague, on se croirait dans un tableau des peintres flamands, on traverse Paris à la belle époque, les lieux et les atmosphères sont très bien rendus, et les acteurs sont sublimes, touchants, pourvus tous les deux d’une grande élégance.

Je ne veux pas vous en dévoiler davantage mais ce que je peux dire c’est que pour aller voir ce film il faut avoir l’esprit ouvert (comme je l’avais évoqué pour le film La Belle Saison, il faut savoir ce qu’est l’amour car si ces deux conditions ne sont pas réunies on peut sortir de la salle de cinéma en étant choqué.

Voilà des semaines que je suis allée voir ce film et les deux personnages de cette histoire, qui n’est en rien une fiction, me hantent toujours et me font encore monter les larmes aux yeux.

Crédit photos : Allociné

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