Ma palme d’Or : La vie en grand

Tous les mardis, j’essaie de me faire une séance ciné.
 L’année dernière, à la rentrée de septembre j’ai pu visionner enfin la sélection du Festival de Cannes 2015.
nJ’ai été déçue par le choix du jury qui a offert la Palme d’Or au film Dheepan de Jacques Audiard , une palme d’or qui m’a laissé un goût amer, alors que d’autres films valaient vraiment la peine qu’on se penche dessus… J’ai été charmée par « La vie en grand » et par le talent de ses jeunes acteurs et je voulais vous faire partager mon engouement pour ce film.

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L’histoire
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Adama est un adolescent de 14 ans. Il vit avec sa mère dans un petit deux-pièces en banlieue parisienne. Il est en échec scolaire même si c’est un élève prometteur. Avec Mamadou, plus jeune que lui, ils vont inverser le cours de leurs vies.

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Ces deux enfants forment un tandem attachant et bouleversant de vérité.n
Ce film dépeint l’univers des cités parisiennes d’une manière beaucoup moins crue que dans Dheepan avec beaucoup moins de violence tout en restant très authentique et (c’est l’éducatrice que je suis qui parle!).

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Le contexte social y est très bien décrit, le manque d’argent, la solidarité entre les habitants des cités et l’implication de l’école dans la prise en charge de ces gamins.

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Ce qui m’a touchée c’est que le réalisateur Mathieu Vadepied parvient à parler de la délinquance des mineurs sans tomber dans une histoire glauque ou dans le pathos.


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La délinquance n’est pas innée chez ces gamins, elle n’est pas malsaine, elle vient les surprendre. 
 »Oh regarde Adama, j’ai trouvé une barrette de shit par terre, on va pouvoir se faire des sous ».
 Adama, le plus grand, refuse de faire du trafic et met en garde Mamadou de la route dangereuse sur laquelle il s’engage. 
La cité étant très fortement contrôlée par les caïds, par les grands, un réseau violent est déjà en place.
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Je ne vous en dis pas plus car je risquerai de vous gâcher le plaisir de la découverte.

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Je vous invite à prendre le temps d’aller voir ce film pour le jeu d’acteurs de ces enfants, pour les dialogues savoureux, pour la tendresse qui s’en dégage, la notion de famille qui transparait, l’importance de l’éducation…
Pour montrer aussi qu’une seule rencontre peut empêcher la vie d’un enfant de basculer du mauvais côté.

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Crédit photos Allo Ciné

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Le dernier Loup

En ce moment je suis souvent déçue par les programmes de télévision qui nous proposent des rediffusions ou des longs métrages déjà vus, et revus, je me tourne alors vers les DVD.
nLa semaine dernière j’ai découvert le dernier film de JJ Annaud cette histoire est tirée d’une histoire vraie, elle a fait également l’objet d’un roman écrit par Jiang Rong, le totem du loup et j’ai été vraiment touchée par ce film donc je voulais vous en dire quelques mots…

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L’histoire :

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L’action se passe en 1969, Chen, un jeune étudiant originaire de Pékin, est envoyé en Mongolie afin d’enseigner à une tribu de bergers nomades. Le jeune homme va découvrir une contrée mais aussi un peuple dont il va tirer beaucoup d’enseignements.
nLa Mongolie est une terre encore sauvage et pure et les bergers y ont leur tradition, leurs croyances. C’est une terre infinie, hostile et envoûtante. Chen va apprendre, au contact de ce peuple, ce que sont les notions de communauté, de liberté et de responsabilité, il va également approcher le loup de Mongolie, à la fois craint et vénéré par les bergers.

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Jean-Jacques Annaud signe encore une fois un film magnifique, magistral, comme il sait le faire, souvenez vous de L’ours ou des Deux Frères, il nous emmène une fois encore en pleine nature et nous fait toucher du doigt dans ce long métrage combien il est important de respecter les traditions et ne pas se laisser entraîner dans la cupidité et le profit.
nIl nous rappelle combien l’avenir de la terre est menacé et que nous avons une responsabilité envers notre planète.

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Ce qui est bien montré dans le film, c’est que l’intervention des hommes vient perturber l’équilibre de la Nature. Tous les animaux ont un rôle à jouer dans la préservation de l’équilibre et l’homme se doit de respecter cela.
nJJ Annaud nous montre sans détour des scènes très dures, violentes mais criantes de vérité. Il ne prend pas de gants pour nous livrer son message.

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Ce film est, à mon sens, très authentique et je vous avoue qu’il a su me faire monter les larmes aux yeux! Chen fasciné par la relation quasi mystique entre les loups et les mongoles, décide de capturer un louveteau afin de l’apprivoiser, je ne veux pas vous dévoiler la suite mais ce que je peux vous dire c’est que cette expérience va transformer notre petit étudiant chinois.

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Laissez-vous guider et venez découvrir la Mongolie et sa nature sauvage, c’est sublime et vous ne regarderez plus le monde de la même manière.

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Fondant au citron

Avec le citron, bien évidemment, on peut faire la tarte au citron, mais avez-vous déjà testé le fondant au citron ?

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Ce qu’il vous faut :
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n- 4 citrons bio de préférence
n- 175 g de farine
n- 175 g de sucre
n- 125 g de sucre glace
n- 150 g de beurre
n- 3 œufs
n- 1 sachet de levure
n- 2 bouchons de rhum
n- écorces d’orange confite
n- 1 sachet de sucre vanillé

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Comment on fait :
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nOn presse déjà trois citrons. Le quatrième va vous servir pour les zestes et le sirop.
nJe pèle mon citron avec un économe et je détaille les lamelles avec des ciseaux pour faire mes zestes.
nOn attendrit le beurre que l’on place dans une jatte, on ajoute le sucre, les œufs un à un, la farine à laquelle on a préalablement mélangé la levure.
nOn mélange le tout et on y verse les deux bouchons de rhum et les trois citrons pressés.
nOn rajoute en derniers les écorces d’orange confite et les zestes de citrons.

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La pâte doit être légère, homogène et doit former un ruban.
nOn place la préparation dans un moule bien beurré et on enfourne 40 minutes à th 6/7.
nPendant ce temps, on réalise un sirop avec le jus du citron pelé avec le sucre glace.
nOn peut ajouter de l’eau si le jus est trop acide. Mettre sur le feu tout doux, quand le sirop a pris, il faudra à la sortie du four, le verser sur le gâteau en faisant des petits trous avec un pic à brochettes.

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Pour déguster ce gâteau vous pouvez l’accompagner d’une salade de fruits, d’une boule de sorbet à la framboise ou d’un chocolat chaud fondu.
nSi tout va bien vous devriez vous régaler !

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Premiers Crus : comment fait-on un bon vin

Il y a quelques temps, mon choix s’était porté sur le film Premiers Crus.

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Ce qui a déterminé mon choix c’est bien évidemment parce que je suis amoureuse de Gérard Lanvin, mais également parce que cette histoire nous ramène à une histoire de famille, de patrimoine, de racines, de transmission et de ruralité.

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Famille, patrimoine et transmission sont les piliers de ce film.

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Ce long métrage est intéressant et émouvant car il parle d’amour au sens large : amour de la terre, d’une région, de la famille… j’ai évoqué cette thématique dans mon billet sur le film Saint Amour

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C’est aussi une histoire de choix, les choix que nous faisons dans la vie et pourquoi nous les faisons.

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Synopsis :

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François Maréchal (le père) propriétaire d’un grand domaine vinicole de renom est au bord de la faillite et risque de perdre ses vignes.nDepuis quelques années, écrasé par des conditions de travail difficiles et une solitude pesante, il a lâché prise.
nSon fils Charlie, œnologue réputé, malgré des tensions familiales persistantes, décide de venir en aide à son père pour tenter de sauver le patrimoine familial.

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Ce film a des points forts et des points faibles.

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Au démarrage du film, on a du mal à rentrer dans l’histoire, la mise en place des personnages et du contexte se font très lentement, en revanche les images de terroirs sont très belles et montrent combien la France regorge de jolis paysages.

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Ce qui n’est pas suffisamment mis en avant c’est la rudesse de la vie de vigneron. Le personnage de Jalil Lespert, habitué à vivre dans des sphères luxueuses, vient côtoyer ce monde rural. Le réalisateur ne montre pas assez, à mon sens, combien le labeur est difficile, et parfois la production peut être mise en péril par des conditions climatiques imprévisibles.

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Gérard Lanvin est très juste dans ce rôle, il a la « gueule », le tempérament, le verbe, il est attachant et énervant à la fois. C’est un « vrai chieur ».
nA mon sens c’est lui qui porte le film, parce qu’il ose parler « affects », il ose parler de sa solitude, de la fracture de la famille et aux renoncements qu’on est parfois obligé de faire pour sauver son patrimoine.
nOn sent à travers le personnage qu’incarne Lanvin qu’il vit lui même à la campagne et qu’il est attaché aux valeurs rurales.

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En filigrane dans ce film il y a bien évidement une histoire d’amour mais qui, à mon sens, ne semble pas nécessaire pour asseoir la thématique du film.
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nMalgré mon avis mitigé, je vous invite malgré tout à cette séance de cinéma, parce qu’il est bon de se rappeler d’où l’on vient, pourquoi la France est un si beau pays, pourquoi notre gastronomie et nos vins sont appréciés dans le monde entier.
nNotre campagne est belle…
nEnfilez vos bottes et allez fouler la terre.

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