Live Love and Cook

Les hommes naissent tous libres et égaux…

30 juillet 20167 février 2017 Annick

Vous connaissez tous cette phrase tirée de La Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen?
nTous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
nEt c’est vrai que cette phrase m’est venue spontanément à l’esprit pour traduire l’émotion que j’ai ressentie en sortant de la salle de cinéma.

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Je suis allée voir le dernier film de Stephen Hopkins « La couleur de la victoire » avec comme interprètes principaux Stephan James dans le rôle de l’athlète Jesse Howens, Jason Sudeikis dans le rôle de Larrys Snyder (l’entraîneur).

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L’histoire:

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Dans les années 30, Jesse Owens, jeune afro-américain issu du milieu populaire, se prépare à concourir aux Jeux Olympiques de 1936 à Berlin.
nL’Allemagne est à cette époque dirigée par le chancelier Adolphe Hitler et la politique « nazie » est déjà installée dans le pays. Jesse Owens lutte quant à lui, dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, très fortement implanté aux Etats-Unis.
nLes Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer à ces Jeux, organisés en Allemagne nazie. Le débat autour du retrait des Etats-Unis de la compétition est vif entre le président du Comité Olympique Jeremiah Mahoney (William Hurt) et le grand industriel Avery Brundage ( Jeremy Irons). Néanmoins, la détermination de Jesse, sa force, son courage à se lancer dans la compétition sont intactes…

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Tout le film s’articule autour de la question du positionnement, de l’athlète, (malgré ses convictions politiques, dois-t-il ou non se priver de concourir, alors qu’il est en pleine capacité de ses moyens pour remporter cette épreuve) et le positionnement d’un pays face à sa participation aux Jeux Olympiques (qui ont lieu dans un pays où est installé le régime nazi), des jeux qui peuvent amener le pays à être fier de ses athlètes en ramenant des médailles d’or.

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J’ai personnellement beaucoup aimé ce film, qui arrive, à point nommé, alors que notre monde est à nouveau tombé dans la folie et la barbarie.
nPeut-être serait-il bon de rappeler pourquoi a été écrite, au lendemain de la 2ème guerre mondiale cette Déclaration Universelle des Droits de l’Homme?

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La thématique du racisme est abordée dans ce film et en même temps on ne peut ignorer le paradoxe. L’Allemagne nazie base sa politique intérieure sur la discrimination dès 1936 mais les Etats-Unis qui s’offusquent, basent également leur politique intérieure sur la discrimination (les noirs et les blancs ne doivent pas se mélanger!)
nEn Allemagne il n’est pas bien vu d’être juif, et aux Etats-Unis il n’est pas bien vu d’être noir!

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Ce film aborde aussi la question de l’effort, de la volonté, du courage dont il faut se munir pour sortir d’un milieu pauvre, réussir à entrer à l’université et apporter une vie meilleure à sa famille.

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Est abordée aussi la question du rejet, de « la mise à l’écart » comment vit-on dans une société où on ne supporte pas la différence, qu’on ne la respecte pas et c’est encore le cas aujourd’hui alors que nous sommes en 2016?
nComment vit-on, à votre avis, quand on est né juif, noir, arabe, handicapé…?

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Extrait de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

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« Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme…. »
n« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

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Ce long métrage est chargé de messages et d’émotions, il parle aussi de l’amitié, le coach et l’athlète deviennent très proches, ils se sont apportés des choses mutuellement, transmis des valeurs…. La notion de famille et de soutien est aussi soulignée, combien il est important de pouvoir s’appuyer sur ceux qui vous aiment….

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L’interprétation est à mon avis excellente, celles de tous les acteurs, Jeremy Irons crève l’écran lui aussi en « envoyé diplomatique » en Allemagne alors que c’est un industriel…

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Pour ceux que cela intéresse que vous mets ici la vraie vie de Jesse Owens.

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Je pense vous avoir tout dit, je vous en ai même peut-être révélé trop… Si comme moi vous êtes friands de films qui parlent de courage, de défi, de challenge sportif, de dépassement de soi…allez voir celui-là, il saura vous toucher j’en suis certaine.

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Bonne séance à tous les amateurs et à bientôt pour une nouvelle rubrique cinéma.

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Look black and white

29 juillet 20167 février 2017 Annick

Comme vous avez déjà pu le constater je suis aussi une adepte de l’association de deux couleurs, indispensables dans une garde-robe, le noir et le blanc.
nCes deux couleurs associées, même quand elles sont imprimées, donnent en règle général un look élégant et toujours tendance car ces deux couleurs sont indémodables et si faciles à porter.

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Vous connaissez aussi ma passion pour la mode, je suis coquette mais comme la mode tourne aussi rapidement que la technologie informatique, je fais vraiment attention à mes achats, j’achète beaucoup de basiques et je joue avec les accessoires….
nJe me tourne très volontiers vers des enseignes à petit prix comme Babou (très souvent) ou Tati et si je constate qu’à l’essayage la tenue me plaît, je me décide à acheter et sans dépasser mon budget.
nLa tenue que je vous présente aujourd’hui est vraiment à la portée de tous les budgets. J’invite toutes les femmes à ne pas bouder des enseignes telles que Babou ou Tati en matière de mode, elles offrent beaucoup de possibilités.
nAvez vous vu mon article sur la combinaison Tati noire et blanche portée par trois générations différentes? Découvrez la ici et donnez moi votre avis.
nDoit-on bouder les petites enseignes?

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Décryptage du look:

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Une tenue toute simple mais à la fois élégante, même pour aller travailler. Elle se compose d’une petite jupe droite extensible dans un très joli imprimé noir et blanc, la longueur est parfaite, mais je conseille de porter la jupe courte avec des chaussures plates, surtout ne pas se percher sur des talons pour éviter « la vulgarité ». En ce qui me concerne l’été avec ce style de jupe, je suis toujours à plat et en hiver je porte des collants avec des bottines plates mais parfois avec un talon qui ne dépasse pas 5 cm, ou des derbies.
nJ’ai eu un vrai coup de coeur pour cette petite jupe que je pourrais aussi porter cet hiver, elle vient de chez Babou.

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J’ai associé ma jupe avec un tee-shirt blanc pour donner de la luminosité au look, un tee-shirt très élégant, bien coupé, au décolleté en V très raffiné en dentelle (je l’ai pris également en noir tellement j’en suis contente et aucun problème au lavage, il n’a pas bougé!). Je l’ai choisi au tout début de la saison estivale chez mon enseigne préférée Grain de Malice, vous le trouverez ici.

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Pour donner un peu plus d’élégance, j’ai décidé de porter une petite veste longue en maille très fine aux bordures légèrement travaillées, et très bien coupée. J’ai toujours besoin d’une petite veste ici où il fait très chaud car dès que je pénètre dans un lieu climatisé, j’ai vite la chair de poule!!!.

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Cette petite veste vient de chez Jennyfer, achetée en soldes à 5€, sacrée aubaine!!

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Les sandales plates noires et argentées viennent de chez Babou, un coup de coeurnet elles sont si confortables et si faciles à assortir.

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Une petite touche de couleur est apportée par un petit sac en paille très lumineux, trouvé sur le marché, ici les marchés provençaux regorgent de ce type de paniers….

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Simplicité pour les bijoux, une paire de bouches d’oreilles de très jolie forme ornées d’une perle noire aussi chez Grain de Malice et une petite chaîne argentée que je porte avec beaucoup de tenues car la légèreté des petits bijoux me flatte davantage et cela est plus adapté à mon ossature fine, ce petit bijou vient de chez Promod.

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Les bracelets viennent de La Perle d’Oro.

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Alors que pensez-vous de mes petites associations vestimentaires? Tendance ou pas?

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Et dites moi, cela ne vaut-il pas la peine de faire un tour du côté des petites enseignes spécialisées dans les budgets serrés?

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Une vraie modeuse se trouvera toujours une ou deux petites pièces à assortir!!!
nC’est mon avis.

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Et pourquoi pas oser un petit air gipsy

24 juillet 20167 février 2017 Annick

Je vous présente aujourd’hui un petit billet mode qui, j’en suis certaine, va vous surprendre.
nJ’ai décidé de me lâcher un peu et de jouer moi aussi avec la tendance du moment un peu bohème, un peu gipsy….

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Après tout je dis suffisamment haut et fort que la mode est un jeu pour jouer moi aussi, mon âme d’enfant ne me quitte pas.
nJe pense sincèrement que je ne parviendrai jamais à devenir une « dame », sérieuse, grise, fade…., et une fois encore, ma petite enseigne fétiche Grain de Malice, m’a permis de passer outre les complexes et les « quand dira-t-on ».

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La mode est un jeu, mais c’est aussi une façon de s’exprimer, d’exprimer comment l’on se sent à un instant T, de dire qui on est.
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C’est le cas pour ce petit look car nous voici là à quelques minutes du concert que nous attendions avec impatience à la Garde de Chico & The Gipsyes…
nSaviez-vous que je suis une amoureuse de la guitare flamenco, quelques accords de guitare et je me sens andalouse…
nJ’ai d’ailleurs, lors de vacances, sillonné toute l’Andalousie, une région baignée de soleil, où les oliviers sont alignés sagement attendant qu’on les prenne en photos, la sangria est fraîche, L’Alhambra se dresse majestueuse sur les hauteurs de Grenade, la culture arabo-andalouse a donné ses lettres de noblesse à cette belle région.

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Bon, me voilà encore à bavarder… revenons à ce qui nous importe, notre petit look, shooté par ma grande blogueuse de fille Jenychooz sur l’esplanade Gérard Philippe à là Garde, un de nos très jolis villages autour de Toulon.

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Decryptage du look:

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J’ai presque réussi à faire une tenue complète Grain de Malice, je porte une petite jupe en jean à pont, un peu évasée, couleur brute.

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Vous savez que dans ma garde-robe, la petite jupe a la place d’honneur, plus facile à porter qu’une robe et en règle générale je n’ai jamais d’ourlet à faire, la longueur est nickel.
nLa petite jupe en jean est si facile à porter été comme hiver, elle peut se faufiler partout et on peut même la sophistiquer si l’on veut en la portant avec une petit haut plus élégant.

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Pour cette soirée consacrée aux sons des guitares gipsyes, j’ai décidé d’apporter de la gaîté et du volant en choisissant un petit top rouge, absolument ravissant, coloré, lumineux et qui invite à dénuder ses épaules, je suis si contente de mon petit top, je trouve même qu’il me donne un petit coup de jeune et un brin de fantaisie.

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Vous trouverez le même genre sur le site je vous mets un modèle ici.

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Comme je crains toujours le froid de la nuit j’ai choisi d’emporter avec moi un petit kimono en crochet et à franges couleur ivoire trouvé chez New Look, j’ai eu déjà l’occasion de le porter à plusieurs reprises car il est très tendance, bohème juste ce qu’il faut et vraiment facile à assortir.

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Au pied, mes sandales camel que vous connaissez déjà par coeur trouvées chez Bershka, mais vous pouvez en trouver partout.

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Parlons un peu des accessoires, mes deux derniers coups de coeur, j’ai fait des folies!!!!!
nUn sac magnifique d’inspiration péruvienne, aux finitions parfaites.

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Je l’ai trouvé au Mourillon Market sur le stand d’une créatrice exceptionnelle sur beaucoup de points, passionnée par la couleur, par les tissus, les matières, l’amour de son pays d’origine, elle confectionne des pièces magiques.
nIl s’agit de Chola by Carla Greta, je lui ai d’ailleurs consacré un billet sur mon blog, vous pourrez découvrir ses créations et son parcours de vie et surtout n’hésitez pas à vous laisser tenter, car vous aurez à votre bras un sac ou une pochette qui n’a rien de banal.

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Mon deuxième achat coup de coeur c’est chez Marie que je l’ai eu, de la boutique Maï B. Atypique dont je vous ai déjà parlée.

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Créatrice de bijoux, elle confectionne des très belles pièces et qui me correspondent totalement car j’ai une ossature très fine, elle travaille l’émail et j’ai craqué pour un sautoir et des boucles d’oreilles émaillées vertes et je sens qu’il faut absolument que j’évite d’aller la voir tant que mes finances ne seront pas au beau fixe, car j’ai déjà envie d’une autre parure!
nVous avez pu peut-être remarqué à mon poignet un petit bracelet vert en jade, artisanat birman, un cadeau auquel je suis très attachée car ma fille Camille me l’a rapporté du beau périple en Birmanie qu’elle a fait très récemment.

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Au niveau coiffure, j’ai essayé de la jouer à fond et j’ai tenté de discipliner ma crinière de femme du sud en une petite tresse (petite!!!) ça change et cela m’a amusée.

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Voila je pense vous avoir tout dit de ce look et entre nous si vous avez envie d’aller écouter de la musique gipsye ne vous en privez pas, cela vous fera voyager, danser et dissiper vos soucis.

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Dites moi vite si j’ai bien fait d’oser un peu de fantaisie…. et si le look vous plaît.

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Voyages

24 juillet 20167 février 2017 Annick

Voilà déjà un petit moment que je voulais publier cet article. Vous connaissez maintenant suffisamment bien mon blog et ma personnalité pour savoir que j’ai toujours besoin de partager.

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Aujourd’hui j’aimerais partager avec vous l’histoire de Florence et de sa maman qui ont décidé de s’associer toutes les deux pour ouvrir une boutique et enfin réveiller les passions qui les habitent depuis toujours mais qu’elles n’osaient pas mettre à jour.

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C’est aujourd’hui chose faite et je tenais à saluer cette prouesse car oser ouvrir un commerce est courageux et téméraire. Chacun sait aujourd’hui combien les créateurs ont besoin d’être soutenus et moi petite blogueuse de rien du tout, je m’efforce de les aider du mieux possible.

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La boutique de Florence et de sa maman se situe rue Lamalgue, quartier du Mourillon à Toulon.
nCette petite rue que j’affectionne particulièrement et qui m’offre toujours de très jolies surprises (la boutique de Marie, Maï B. Atypique Concept) Chola by Carla Greta (que j’ai eu l’immense bonheur de rencontrer lors des nocturnes du Mourillon Market, j’ai d’ailleurs consacré un billet à cette très talentueuse créatrice (allez le lire et passez commande elle fait des merveilles..).

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Mère et fille ont décidé de baptiser leur petite boutique « Voyage au bout de la rue » et cela lui va comme un gant, car il est vrai qu’il est bien question dans leur histoire de voyages et de parcours de vie….

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La maman de Florence a attendu d’être à la retraite pour s’adonner à son envie de créer des bijoux, vous en verrez quelques uns en photos sur mon billet.
nCette maman, hors du commun, était professeur de sport, elle a exercé dans un milieu scolaire sensible type ZEP (Zone d’Education Prioritaire) et dans des LEP (Lycée d’Enseignement Professionnel). J’ai travaillé également pendant 28 ans auprès de mineurs délinquants et cabossés et je sais combien leur apporter enseignement et éducation est un travail épuisant et qui nécessite une véritable vocation.

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Cette maman, qui a également pratiqué l’expression corporelle, a toujours ressenti le besoin de s’exprimer, et c’est ce qu’elle fait aujourd’hui en créant ses bijoux. Elle associe le métal, l’argent, des pierres semi-précieuses pour les transformer en bracelets, boucles d’oreilles…, un travail fin et soigné.

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Florence, quant à elle, a un parcours tout à fait étonnant, car malgré sa jeunesse, elle a osé quitter un métier qui lui offrait la sécurité de l’emploi pour s’adonner à une passion délicate, celle de la photographie.

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Florence, est une personne très douce, très à l’écoute des autres, entière, libre dans sa tête, qui laisse s’exprimer librement son imaginaire et qui a un regard sur la vie très positif.
nEt quand on s’intéresse à son parcours, on comprend pourquoi….
nSon métier d’origine était professeur de philosophie. Elle a exercé son métier dans un gros lycée privé à Versailles ou deux mondes s’opposent, celui des nantis, celui des non-nantis.
nCe monde dichotomique n’a pas convenu à Florence qui pense, et je la rejoins sur ce point, que dans la vie il n’y a pas que deux couleurs, deux points de vue.

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Et que, même dans le mauvais il peut y avoir du bon, la notion de déchet pour Florence n’existe pas et c’est ce qu’elle démontre par ces photos. Florence fait de la photo mais surtout elle a un vrai regard, un objectif, au sens propre, comme au sens figuré…
nElle veut sensibiliser les gens à regarder autour d’eux, leur apprendre à sublimer parfois ce qu’ils peuvent observer dans les rues, un graffiti, un tag, un mur délabré, une peinture qui s’effrite… Apprendre à voir au delà.

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Quand Florence sillonne les rues avec son appareil photo, elle part en voyage mais elle a souvent une idée qui lui trotte dans la tête un sujet qui lui vient, soit une couleur, soit une matière, soit du végétal, du minéral…
nUne fois les photos capturées, tout le travail de création s’élabore dans son atelier, un travail subtil ou elle va savoir trouver le détail, la couleur, l’arabesque, le mot qui va faire la photo.

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Et c’est en ce sens que j’admire les créatrices car elles font travailler leur imaginaire, tout le temps, elles ont comme un fil d’Ariane dans la tête qu’il faut tirer, tirer jusqu’à l’aboutissement… Comme un accouchement, une naissance.

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En parallèle, Florence, propose un atelier classique de photographie où vous pourrez vous faire prendre en photo, portrait, portrait de famille… ou lui passer commande pour couvrir un évènement particulier comme un mariage, un baptême, un enterrement de vie de jeune fille, photos de couples…. Elle est à l’écoute de toutes vos envies ou besoins.

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Personnellement, je trouve l’association mère/fille très touchante mais je pense qu’il et plus facile de vendre des bijoux que de la photo.

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Le talent de Florence est très perceptible à travers ses créations photographiques, on est réellement en admiration devant des photos qui deviennent des toiles, lumineuses, originales, qui ont du grain, qui font ressentir la matière, qui vibrent et que l’on a envie de s’offrir pour décorer son intérieur.

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J’ai particulièrement été touchée par ce talent là. Je pense que Florence mérite une véritable attention et vous devez faire le détour pour voir de vos yeux ce qu’elle transporte dans son imaginaire, je souhaiterais vraiment que soit organisé en son honneur un vernissage et nous allons tenter très vite, cet automne, de le mettre en place pour que chacun puisse venir admirer son travail.

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Des photos telles que les siennes ont besoin d’être mises en valeur dans un lieu plus spacieux, une photo doit s’observer de près mais aussi de loin et sa boutique est un petit espace qui n’offre, à mon sens, pas cette possibilité.

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Je pense vous avoir tout dit et je souhaite une très belle réussite à cette petite boutique toute récente qui va faire son chemin grâce à vous et à leurs talents j’en suis certaine.

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Contact :

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»Voyage au bout de la rue

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56 rue Lamalgue, 83000 Toulon

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Horaires
nmar-sam:
n09:30 – 12:30
n15:30 – 19:30
ndim: 09:30 – 13:00

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Téléphone
n09 83 54 36 87
nE-mail

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voyageauboutdelarue@gmail.com »

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