Jessica Romeo, ma professeur de yoga, est, comme moi, toujours en quête de petits coins pour déjeuner un peu atypiques, des petits restaurants qui sortent de l’ordinaire.
nDes petits lieux où le déjeuner se transforme en une sorte de mini-escapade à l’étranger, dont l’ambiance est simple, sans chichi, et la cuisine goûteuse.

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Jessica m’a conseillée d’aller découvrir la cuisine de Santa Rosalia en plein centre de Toulon, si on ne connait pas, c’est une petite cantine qu’on a du mal à trouver.
nJamais je n’aurais pu imaginer un petit resto avec terrasse dans ce quartier du vieux Toulon.

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Ma fille Camille, Jenychooz, blogueuse également m’a accompagnée mais elle n’a pas eu le même sentiment que moi au sujet de cet endroit. En ce qui me concerne, en ce moment, il est très difficile de me contenter sur le plan culinaire car d’une part j’aime les produits frais, la cuisine « naturelle », faite maison, et pour compliquer le tout, je suis végétarienne. La seule chose positive quand on m’invite au restaurant c’est que j’ai un appétit d’oiseau, même de « petit oiseau » donc je suis vite rassasiée.

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Pour vous dire combien le choix des restaurants pour moi ou pour les personnes qui ont envie de partager avec moi un repas sur l’extérieur est compliqué et périlleux. Car le but, quand on va manger « à l’extérieur » c’est que tous les convives trouvent le bonheur dans leur assiette.

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Ce jour là j’ai trouvé mon bonheur mais Camille n’a pas partagé le même plaisir c’est dommage!

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Ma fille a choisi de prendre des tacos, qui sont servis comme plat unique sous la forme d’une assiette de trois tacos au choix (végétarien ou non végétarien).
nJe me suis contentée d’une galette végétarienne garnie de fromage de chèvre frais accompagné d’un carpaccio de tomates.

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Pour ne pas vous mentir la portion m’a convenue parce que j’ai un minuscule appétit, mais pour une personne « normale » cette assiette ne peut constituer qu’une entrée car elle est vraiment légère et ne cale pas l’estomac.
nComme je suis une fille du Sud, même encore plus bas que le Sud, j’aime la cuisine épicée, à la maison, je mets des épices dans tous mes plats, j’utilise aussi beaucoup le piment. Chez Santa Rosalia j’ai trouvé mon carpaccio de tomates pas assez relevé, un peu fade. Ce petit concassé de tomates fraîches aurait mérité plus de poivre, sel, coriandre…

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Nous avons accompagné notre repas de limonade maison, à mon sens, pas suffisamment fraîche, ni aromatisée et parfumée, petite et quand même relativement chère!
nMais vous avez beaucoup d’autres choix de boissons, bière de la rade, thé glacé maison…

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Je sais que vous allez me trouver sévère, mais je cuisine beaucoup moi-même à la maison, et d’autre part vous savez que j’aime dire la vérité.
nMais cela n’a gâché en rien le moment de pause que j’ai partagé là-bas avec ma fille, même si l’assiette était peu parfumée, elle était jolie à regarder, j’ai adoré leur petite terrasse et ce moment de partage avec ma fille.

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Donc un peu de déception, mais cette petite cantine est plus saine qu’un fast food, la terrasse est très agréable, on ne souffre pas de nuisances sonores, et l’endroit peut s’avérer une reposante parenthèse pour les personnes qui vont déjeuner et retournent ensuite travailler. L’ambiance, le cadre, vous permettent de décrocher, de vous évader le temps d’une pause déjeuner.

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En ce qui concerne l’accueil, j’avoue que le patron m’a un peu déçue parce qu’il s’est montré maladroit. Au lieu de me laisser découvrir par moi-même, il a voulu me faire l’éloge de sa cuisine avant même que je la goûte, c’est à mon avis, pas très « malin » de se vanter tant que les personnes n’ont pas dégustées!

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J’ai quand même au final décidé d’écrire un petit article car je pense que le lieu vaut le détour par son originalité, son décor intérieur, ses produits.

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Je vous laisse vous faire votre opinion. Mon but n’étant pas d’influencer mais plutôt de donner un avis sincère sur tous les endroits que j’expérimente.

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Dites moi vite si vous connaissez déjà, ou à l’inverse si cette petite cantine mexicaine vous tente.

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Le titre de mon billet peut vous paraître un peu fantaisiste et pourtant, c’est tout à fait ce que j’ai ressenti lorsque j’ai été accueillie par Pierre et Cécile, gérants de la Crêpes du Monde à l’Avenue 83. Nous avons tellement échangé avec ce couple si souriants, qu’effectivement, j’ai eu le sentiment d’avoir « refait le Monde » en leur compagnie.
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Malgré notre grande déception, à l’ouverture en Avril dernier, nous avons décidé Jenychooz, ma fille, et moi-même de retourner y déjeuner.
nConscientes toutes les deux que la vitesse et la publicité faites autour de l’ouverture de l’Avenue 83, n’ont pas été faciles à gérer pour les restaurateurs, qui se sont retrouvés face à un flot de clientèle énorme…. comme d’ailleurs beaucoup d’autres enseignes de restauration. Beaucoup ont été pris de cours face à l’afflux de clientèle.
nSouvenez-vous de l’attente pour être servis Chez le Brasseur, chez Bruegger’s.

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C’est en discutant avec Pierre et Cécile que j’ai pris réellement conscience des conditions de travail et de l’angoisse que génèrent l’ouverture et la bonne marche d’un nouvel établissement.
nDifficile, à l’ouverture, de ne pas se laisser happer par la peur et le découragement.
nJ’ai été extrêmement touchée par l’honnêteté, la franchise de ce couple, expliquant leur parcours, leurs galères à l’ouverture de leur restaurant

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Lors de ma première visite, (sachant que les crêpes j’adore ça et je pourrais en manger tous les jours!), j’avais été charmée non pas par la qualité des plats ( j’avais été tellement déçue que j’avais décidé de ne pas écrire de posts) mais par le concept.
nCe concept, nous a été expliqué cette fois en détail (provenance des matières premières pour la réalisation des plats, formules végétariennes, sans gluten, sans lactose, bière de la rade à la pression, cidre artisanal, soirées thématiques…). Pierre et Cécile sont très à l’écoute de la tendance actuelle qui consiste à se tourner vers une nourriture de plus en plus saine.
nEt ils sont sensibles au goût de chacun, on sent à travers la qualité de l’accueil et la qualité du service que tout est mis en place pour vous faire plaisir. Il suffit de regarder le panneau lumineux en l’honneur de notre venue, trop mignonne attention, ainsi que les petits cadeaux que Cécile avait préparés pour nous, des attentions qui marquent, Cécile et Philippe sont des personnes authentiques, c’est en tout cas mon ressenti.

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Le fait aussi de pouvoir commander son plat sous la forme qu’on désire, est également une riche idée, une crêpe certes, mais pourquoi pas des pancakes, des tacos… avec la garniture souhaitée.
nCela change de tout ce que l’on peut voir ailleurs.
nD’autre part le cidre artisanal à la pression est délicieux, et avoir fait le choix d’une bière de la rade , la blonde, La Girelle à la pression pour ceux qui l’apprécient est très judicieux. Ma fille Jenychooz l’a adorée.

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Ce qu’il faut savoir aussi c’est que ce restaurant dispose d’une très belle terrasse spacieuse et que la salle intérieure est vraiment grande et très joliment agencée, vous le verrez sur les photos.

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Une autre chose que j’ai adorée et dont je suis adepte à 100%, un peu comme l’idée de laisser un livre qu’on a aimé sur un banc public pour que quelqu’un d’autre puisse le lire, c’est « la bibliothèque participative », pour moi qui suis très portée sur la culture je trouve l’idée géniale et très tendance.

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Dans cette société où chacun est connecté toute la journée (surtout les blogueuses, (j’en connais une personnellement qui ne lâche jamais son téléphone!) il est agréable de poser ses yeux sur une table où trône un livre ou deux, vous avez même le droit d’en emporter un, avec pour unique condition, qu’un jour prochain vous en rapportiez un aussi, c’est ce qu’on appelle le PARTAGE.

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Une valeur qui semble en voie de disparition dans notre monde basé sur l’argent, l’individualisme et la surconsommation!__
nL’idée me séduit car, bien que je sois blogueuse, je sais que la vraie vie et le vrai contact ne sont pas virtuels et aussi convaincants et authentiques qu’un face à face. Un livre peut être le médiateur pour ouvrir une discussion…

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D’autre part pour que Crêpes du Monde devienne un vrai lieu de rencontre et de convivialité, Cécile et Pierre ont décidé d’organiser tous les jeudis soir un karaoké, une vraie bonne idée car le karaoké c’est convivial, très amusant et que nous n’avions pas ce genre de lieux par ici.
nUne initiative qui va également favoriser les rencontres.
nL’idée de Cécile d’organiser une soirée « mojito » le samedi soir avec la possibilité pour les femmes de se faire faire un brushing express pour 10 €, cela aussi est innovant!

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Quand je vous disais que ce couple déborde d’idées et de joie de vivre!

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J’ai été vraiment charmée par ce couple dynamique, inventif, tonique, curieux de nature, cela a été pour moi une vraie belle rencontre et au delà de la gastronomie, c’est cela que vous trouverez dans cette crêperie atypique, un lieu où on se parle en « refaisant le monde ».

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Notre repas, comme nous sommes Camille et moi des « grignoteuses » était très simple une crêpe italienne pour moi à base de mozzarella et pistou, servi avec un guacamole maison et des toasts. Camille a choisi la crêpe façon tacos avec de la viande hachée, un cidre pour moi, une girelle pour elle !

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J’aurais pu discuter tout l’après-midi et soyez en sûre quand vous vous sentez bien dans un endroit, bien reçu, où la parole est fluide, où le sourire est présent et naturel, ce que vous avez dans l’assiette importe peu!nCe que nous cherchons tous ce sont des moments à partager!

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Je félicite donc Cécile et Pierre pour leur dynamisme, leurs idées novatrices (servir une crêpe façon tacos, ou proposer des pancakes, le concept de heathy food (sans gluten, sans lactose, vegan), l’agencement de leur salle de restauration, leur accueil et leur sourire.
nEt surtout je vous invite tous à aller les rencontrer, même si comme moi, vous avez été déçue la première fois, essayez cette enseigne de restauration, Crêpes du Monde à l’Avenue 83, qui vous offrira une vraie pause détente tout en faisant votre shopping.

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