Entre les deux mon coeur balance

A l’occasion d’un évènement organisé un dimanche matin vers 8h30 par Le Varois.com, le restaurant Crêpes du Monde, situé à l’Avenue 83 et l’association EnEquilibre.asso j’ai non seulement dégusté un brunch vraiment comme je les rêve, comme je les aime, un brunch vegan et heathy mais j’ai surtout découvert une autre pratique du yoga.

Depuis le mois de juin, j’ai découvert, dans ma quête de reconstruction intérieure et extérieure, la pratique de la méditation et de l’hatha yoga avec mon professeur et maintenant amie Jessica Roméo, j’ai d’ailleurs écrit un article à ce propos, ici, ce fameux dimanche, j’ai découvert grâce à cet évènement , une nouvelle pratique l’Ashtanga yoga.

Une pratique toute différente, plus tonique, plus difficile, mais je ne suis pas femme à laisser tomber ce que j’entreprends, moins portée sur la méditation mais tout aussi intéressante. Cette pratique d’ailleurs m’a fait comprendre comment aller être longue la route vers la réparation de mon corps bien fatigué et à bout de force. Il est loin le temps où je randonnais d’un bon pas vers le sommet du glacier blanc!

Un petit mot sur l’origine de l’Ashatanga Yoga: (source Wikipédia)

Lorsque le terme aṣṭāṅga est associé au mot yoga pour former le vocable aṣṭāṅgayoga, celui-ci désigne le yoga en huit membres (aṅga) mentionnés dans les Yoga Sūtra de Patañjali. Ceux-ci se composent des cinq restrictions ou réfrènements (yama), des cinq vertus (niyama), des postures (āsana), de la discipline du souffle (prāṇāyāma), de l’abstraction des sens (pratyāhāra), de la concentration (dhāraṇā), de la méditation (dhyāna) et de la contemplation méditative (samādhi).
Aṣṭāṅgayoga est également utilisé pour désigner l’Ashtanga Vinyasa Yoga tel qu’enseigné par Pattabhi Jois. Il est orthographié à l’occidentale ashtanga yoga.

Depuis ce fameux dimanche, un déclic s’est produit en moi et comme souvent quand j’ai un déclic je ne tourne pas les talons. J’avais envie d’aller plus avant dans la découverte de cette nouvelle pratique du yoga sans pour autant abandonner l’hatha-yoga qui reste et demeure pour moi un vrai besoin et qui m’apporte bien plus qu’un bien être physique.

Jessica Roméo m’a appris à avoir de la compassion pour moi-même, elle m’a appris que d’avoir une âme c’est bien mais sans le corps l’âme s’envole et on ne peut plus aider autrui comme j’aime le faire. J’ai appris une nouvelle philosophie de vie, l’art de me retrouver avec moi-même, un travail sur l’ego, un travail sur la bienveillance que je dois atteindre envers moi-même.

La bienveillance pour les autres, je n’en ai jamais manqué, j’en ait fait même mon métier en devenant éducatrice pour essayer de sortir des jeunes mineurs d’un chemin de vie perturbé et chaotique.

Aujourd’hui j’ai envie de retrouver ma force physique et le yoga demande tellement de persévérance, d’efforts mais toujours dans la bienveillance envers soi-même que je dois poursuivre ce chemin vers une autre liberté celle de redonner envie à mon corps et mon coeur de gravir des sommets comme lorsque je faisais de la randonnée en montagne mais sans jamais oublier qu’il faut faire un pas après l’autre.

Le yoga est un sport qui se mérite, et cela dans la non-violence et le respect de ses limites. Sylvie Castelle, mon professeur d’Ashantaga nous le rappelle à chaque séance, soyez dans le bien-être et non dans la performance.

Ce qui me plaît dans la pratique du yoga c’est qu’il n’y a pas cette notion de compétition, notre tapis est magique et sa magie est différente de celle du tapis voisin tout aussi magique, chacun est capable de ce qu’il ressent et non de ce qu’il doit faire. Jamais je n’avais ressenti une telle liberté avant ma rencontre spirituelle avec le yoga. Avant le yoga je faisais tout à 10.000 à l’heure sans écouter mes limites, et même le sport, j’en ai fait toute ma vie, devenait une « obligation » et j’avais besoin de sentir mon corps souffrir pour réussir et pour avoir l’impression d’avoir bien travailler. Aucune commune mesure avec la pratique du yoga, où on doit respecter son corps et lui faire du bien!

La philosophie de l’hatha-yoga et de l’ashtanga m’a appris qu’il faut prendre le temps de vivre sa vie, ici et maintenant, et que seul le chemin importe et pas le but! Depuis ma rencontre avec Jessica et ensuite Sylvie j’essaie de convaincre les femmes et même les hommes autour de moi de pratiquer le yoga pour apprendre à se mettre, l’espace d’une heure, dans une bulle de lumière et de bien être, pour mieux aimer sa vie et affronter les douleurs que nous endurons tous.

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Une marinière stylée

J’ai toujours été très fan de la marinière, une pièce qui, en matière de mode, traverse les années sans prendre une ride. Un incontournable de la garde robe féminine certes mais également masculine, car il ne faut pas oublier que ce sont  les marins qui ont lancé cette mode!… Jean-Paul Gauthier, icône de la mode en a fait son vêtement fétiche et je me permettrais un petit clin d’oeil humoristique, même la politique en a fait son drapeau de campagne!

On en trouve de toutes sortes, forme boîte, col rond, col en V (très féminin et très flatteur quand on a une petite poitrine) en matière légère comme le basic tee-shirt, col rond, manches courtes,  mais également en pull-over, ou à manches longues.

D’ailleurs en ce début d’année 2017, j’avais craqué pour une petite marinière noire et blanche, col bateau surmonté de dentelles donnant un côté très stylé à un pull tout à fait basique en soi, je l’avais assortie à une jupe rouge de la même enseigne, une de mes préférées, Grain de Malice. J’avais d’ailleurs à ce moment là, présenté ce look sur un billet.

Le modèle que j’ai choisi pour ce printemps a été un véritable coup de coeur, aucune hésitation à avoir, il fallait qu’elle aille rejoindre mon dressing et comme je vous l’ai affirmé plus haut, la marinière fait partie des basiques, des essentiels d’un dressing. Celle que j’ai choisie peut se porter de manière élégante, classique mais aussi très tendance avec un perfecto par exemple. La matière est très douce, ne se déforme pas et taille bien, je fais du 34 et c’est un vrai 34. A mon avis ce petit modèle marinière, va faire l’unanimité auprès des modeuses, Ce modèle est également présent sur les étalages mais uni et pour ma part, il n’a pas le même charme!

J’ai assorti ma marinière de manière très « banale » car elle se suffit à elle même, je la porte ici avec une veste en suèdine bleue marine à pans, je suis très fan de ce style de veste, douce à porter, elle ne se déforme pas au lavage et elle apporte une touche élégante et raffinée à n’importe quel top! Cette veste vient de chez Jennifer, marque caractéristique des adolescentes mais au final, je ne pense pas que les jeunes filles se tournent vers ce style de vêtement!

avec un jean orné de boutons avec un zip sur le côté, le pantalon parfait pour affiner et gommer un petit ventre, je l’ai déniché chez Pull&Bear à 9,90€ comment résister?

Cette tenue est toute simple, pas de fantaisie particulière et très facile à porter, on peut lui apporter plus de modernité en chaussant des baskets blanches, une casquette, une pochette colorée, cette fois-ci j’ai choisi la sobriété, sobriété ne veut pas dire austérité.

J’ai choisi de la porter avec mes boots grises à petits talons que je n’ai pas quitté de l’hiver car elles sont si confortables et si faciles à assortir, et pour les boots je me suis encore tournée vers Babou.

J’ai voulu baptiser ma toute nouvelle pochette, gros gros coup de coeur pour une créatrice que toutes les blogueuses connaissent mais que j’ai enfin eu le plaisir de rencontrer, d’ailleurs je lui consacrerai très bientôt, un article pour vous conter son parcours exceptionnel et courageux. Cette pochette est une petite merveille, toute bleue marine elle s’accorde avec tout ce que je porte, elle peut se mettre à l’épaule, assez grande pour contenir plus qu’un téléphone et une carte bleue. L’effet « patchwork » jean/cuir « serpent » est une idée de mélange qui donne un très beau rendu et de l’originalité au modèle. Merci encore Aux Délires d’Elvire!

Au niveau des bijoux, je la joue très soft aussi, il y a des jours où on veut se faire remarquer et parfois c’est l’inverse, je me suis contentée d‘une paire de créoles, très élégante et originale , en soldes actuellement chez Grain de Malice à un prix riquiqui.

Alors, au final, comment trouvez-vous cette petite tenue de demi-saison? Pour ma part je la trouve simple mais efficace et souvenez que la mode pour moi, c’est surtout être bien dans les vêtements que l’on porte et se sentir en accord avec sa personnalité en général ou du moment car, parfois, il y a des jours où on n’a pas forcément envie de se « parer » de bijoux, de maquillages, de couleurs.

L’important en matière de mode est de rester fidèle à soi-même en restant moderne, et se sentir jolie quand son se regarde dans le miroir.

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Un bonheur non conforme

La vie vous réserve des surprises, parfois mauvaises (souvent celles-là n’intéressent personne, elles sont souvent ignorées par la majorité), par contre quand vous vous retrouvez nez à nez avec une très belle surprise, tout le monde écoute et souvent le bonheur fait du bruit, et même du tapage.

Mais que voulez-vous quand le bonheur vous tombe dessus le premier réflexe n’est pas de lui demander ses papiers d’identité pour savoir si c’est un bonheur acceptable ou non, fréquentable ou non, conforme ou non. Et je sais de quoi je parle j’ai épousé et aimé durant 15 ans un homme de 16 ans mon cadet. Autour de nous les flèches (pas celles Cupidon) plutôt assassines nous ont encerclés, les cancans, les messes basses dans les couloirs sur le lieu de travail, l’abandon des parents scandalisés, les amis du plus jeune scandalilsés « que fais-tu avec une mémé »…enfin tout ça pour vous dire, vous persuader si vous ne l’êtes pas encore que tout bonheur est bon à prendre, que la vie passe très vite, et qu’il faut suivre son coeur car si on réfléchit trop longtemps le bonheur a rebroussé chemin.

Tout ce préambule pour vous parler du film que je suis allée voir la semaine dernière et que j’ai adoré.

« Il a déjà tes yeux » On aurait pu prendre ce petit film sans prétention pour une simple comédie, un peu légère mais ce n’est pas que cela. Ce film véhicule des messages très forts. Un problème, qui perdure et que nous n’arrivons pas encore à régler aujourd’hui en 2017 et depuis si longtemps, la question du  respect de la différence.

Le bonheur n’a pas de couleur, n’a pas d’origine, n’a pas d’odeur par contre d’où qu’il vienne, il a la même douceur et nous transporte pour un merveilleux voyage et ce voyage en vers et contre tous, n’en déplaisent aux mal pensants, aux jaloux, aux méchants, aux frustrés, il faut le faire!

L’amour est toujours une prise de risque, n’importe quel amour, même l’amour qu’on apportera à l’enfant qu’on sera amené à mettre au monde si on est une femme. On pense souvent en premier lieu, au risque à prendre et à la conclusion , avant même de le vivre et c’est souvent quand le bonheur de l’amour est parti qu’on s’aperçoit qu’il était là!

L’histoire:

Le scénario est tout simple, une histoire de couple. Paul est marié à Sali. Tout irait pour le mieux s’ils arrivaient à avoir un enfant de manière naturelle mais malheureusement Sali ne peut pas avoir d’enfant et donc ce jeune couple qui s’aiment d’un amour sans faille décide de passer par l’adoption pour construire leur famille. Jusqu’au jour où Sali reçoit l’appel qu’ils attendent depuis si longtemps : leur dossier d’adoption est approuvé. Le bébé est adorable, il a 6 mois, il s’appelle Benjamin. Il est blond aux yeux bleus et il est blanc. Le hic c’est que Paul et Sali sont noirs!

Ce film est réalisé par Lucien Jean-Baptiste, un acteur que je chéris depuis que j’ai vu « Ma première étoile », une histoire de famille très attachante aussi. Son évolution en qualité de réalisateur et d’acteur, est magnifique, un très beau parcours, et son cinéma ne me laisse jamais indifférente, son dernier film m’avait bouleversée d’ailleurs j’en avais fait un billet, souvenez-vous de l’histoire de Dieu Merci.
Quant à Aïssa Maïga, toujours aussi fraîche, belle, authentique, une actrice magnifique, capable de tout jouer avec la même sincérité. Dans ce film, elle m’a vraiment émue, et elle parvient vraiment à faire ressentir combien, quand on ne peut être mère naturelle, l’adoption n’est qu’un mot, l’amour maternel est inné, nul besoin de mettre un enfant au monde pour l’aimer et s’y attacher, Benjamin devient son bébé dès la première étreinte.
Si vous êtes comme moi, une fervente adepte de la non-conformité, contre les préjugés, les à priori, les critiques négatives, la discrimination, l’injustice, allez voir ce film!
Vous apprendrez également que même de grandes institutions comme l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) véhiculent aussi des préjugés. Le ministère auquel j’appartiens aussi, puisque lorsque je me suis présentée au concours pour devenir éducatrice, on est venu me titiller à l’oral sur mon nom de famille Tahar (?) qui normalement est un prénom arabe et non un nom de famille! Pauvre France, que deviens-tu?
Ce film démontre parfaitement combien, en 2017 des préjugés sont encore bien présents dans les esprits, comme par exemple un homme âgé peut épouser une jeunette de 25 ans mais on ne supporte pas la situation inverse, un homme jeune qui aime une femme plus âgée, ce n’est pas dans l’ordre des choses (et pourtant il y a eu Harold et Maud!), des parents noirs ne peuvent prétendre adopter un enfant blanc alors qu’un couple de blancs peut adopter des enfants de toutes les races, les actes de délinquance ne peuvent être commis que par des Maghrébins et bien sachez que non et j’en ai vu des petits blancs défilés au Tribunal pour Enfants…la liste est longue. Alors on attend quoi?
 
Il est temps qu’une nouvelle révolution éclate, réveillez-vous, ouvrez les yeux, croisez les gens, on est tous différents et alors? cela nous rend-il meilleurs ou moins bons? Quelle importance, vivez votre vie comme vous l’entendez et le bonheur, si il a la bonne idée de venir sonner à votre porte, laissez-le entrer quel que soit sa couleur, sa forme ou ses origines!!!!
Le bonheur a la couleur de l’arc en ciel.
Aimons-nous les uns les autres, n’est-ce pas ce qui est écrit dans tous les textes sacrés?
Crédits photos Allociné
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Et patch je fais le pas

J’ai toujours pensé, avant d’être obligée d’arrêter de travailler, qu’il fallait s’habiller au Ministère de la Justice où je travaillais en tant que cadre de manière élégante mais en lien avec son statut, sans parler d’austérité mais plutôt de sérieux,  il n’était pas question d’arriver en baskets ou en jean décontracté style boyfriend.

 

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