Sur fond d’azur

Autant j’adore me lover au creux du canapé devant la cheminée durant l’hiver avec un mug de thé de Noël fumant, autant je réalise, dès les premiers jours de Mars, que je suis une vraie fille du soleil et que le ciel bleu et pur est nécessaire à mon bien-être.

C’est certainement toutes ces années de jeunesse passées au pays du soleil qui m’ont rendue ainsi, une amoureuse des beaux jours, des ciels bleus, des caresses du soleil qui parviennent toujours à me redonner le bonheur, le sourire et  la joie de vivre.

Tout cela pour vous dire que, dès le milieu du mois de Mars, je suis comme toutes les femmes, l’appel du printemps ne me maintient pas au lit le matin et me donne envie d’être en plein air et de commencer à me « découvrir », à porter des couleurs plus douces, et des matières plus légères.

Par contre la période du mois de Mars en matière vestimentaire est une période un peu « savonneuse », le soleil nous joue encore des farces, un coup il nous pousse à sortir le tee-shirt et le soir venu le pull. Les températures sont encore bien capricieuses, fraîches le matin et le soir donc, malgré notre envie de changement vestimentaire, il faut y aller en douceur et avec précaution pour ne pas se découvrir trop!

Souvenez-vous de l’adage « En Mai fait ce qu’il te plaît » et « En Avril ne te découvre pas d’un fil »

 

J’ai découvert chez Grain de Malice, la tenue idéale du dressing de printemps.

Le plus sage est encore de rester les jambes couvertes en adoptant plutôt le pantalon plutôt que la jupe. Le jean incontournable, mais pas que, vous pouvez porter le pantalon en toile type « cargo », et rien ne vous empêche de porter des couleurs claires et de jouer avec des petits tops printaniers lesquels, le soir venu, supporteront la veste, le gros gilet en laine, le blouson, façon Perfecto, ou le petit manteau léger.

Je vous présente mon prototype de la tenue idéale, d’un début de printemps:

Toute simple, un pantalon clair dans les tons beige/rosé, celui-ci vient de chez Grain de Malice où je trouve toujours mon bonheur en 34, ce jean a été un tel coup de coeur que je l’ai également choisi en framboise, mon billet à propos de ce pantalon framboise  ici  et vous le trouverez sur le site Grain de Malice, ici, une blouse au col un peu échancré, toute fluide écrue, trouvée également chez Grain de Malice, et en solde, une aubaine car je la convoitais depuis un petit moment déjà car c’est une pièce indémodable, un indispensable du dressing féminin  et par dessus, une jolie veste relativement chaude dans des tons sables dorés bien longue, à franges, j’adore et qui vient aussi de chez Grain de Malice!!!!.

Pour garder cette impression de début de printemps, mieux vaut opter pour des chaussures claires, style bottines, comme celles que je porte ici, et qui viennent de chez Babou, impeccables pour se marier avec les tenues claires, ou bien vous pouvez choisir de porter une paire de baskets, c’est tendance, et cela mets aussi du peps à une tenue en la modernisant encore plus.

Il ne reste plus qu’à choisir quelques petits accessoires. Laissez au placard, vos sacs noirs, marrons, bordeaux et opter pour des couleurs qui tranchent du rouge, ma pochette vient de chez Promod (collection de l’an dernier), du orange, du jaune, de l’ocre….

N’hésitez pas, mettez de la couleur et une saveur printanière à votre look, vous n’en serez que plus jolies et cela vous donnera le moral.

Au niveau des accessoires, j’ai préféré jouer la simplicité, une petite paire de boucles d’oreilles rouges achetées il y a au moins dix ans chez un créateur à Bormes les Mimosas, un foulard rappelant la couleur rouge simplement noué autour de mon cou, trouvé chez Kiabi à 6€. Et le tour est joué!

Alors que pensez-vous de cette petite tenue pour patienter jusqu’aux beaux jours? Elle est tendance, moderne, un look passe-partout, que toutes les femmes, quelque soit leur âge, peuvent porter très facilement et dès que le soleil montre son nez, on tombe la veste, et non « la chemise »….comme on dit chez nous avec le petit accent marseillais qui va bien…

 

 

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A la japonaise

Vous connaissez ma passion pour la décoration intérieure,  l’enseigne Babou est pour moi une caverne d’Ali Baba quand j’ai des envies de changements. Ce que je change le plus souvent dans mon home ceux sont les rideaux et les tapis.

Je suis assez compulsive dans le domaine de la décoration je dois l’avouer, embellir mon intérieur est un geste important qui n’a rien d’anodin, j’ai toujours besoin d’un petit cocon et je déteste les maisons « Marie Claire » ou « témoin ».

Aujourd’hui, je vous présente une gamme de petits stores « japonisants » et je vais vous expliquer la pose pas à pas. Ce qui est le plus élégant et original est d’alterner les panneaux et ne pas hésiter à alterner les couleurs ou les motifs. Et chez Babou, vous trouverez tout ce que vous voulez en matière de coloris et de matières et vraiment à petit prix, (total de l’investissement store et rails 30€) un vrai pied de nez au géant suédois!

Une fois vos mesures prises et votre choix fait,  c’est parti pour le montage. Déballage des stores et des rails et des notices de montage. Il faut, avoir un certain doigté car il ne faut pas se louper sur la coupe, et bien faire attention à respecter les mesures prises.

Perçages en fonction du tracé et des repères, utilisez la cheville adéquate correspondant au support (cheville crampon adaptée pour tous supports), vissage des platines des équerres et venir glisser le rail et ensuite assurez par la petite vis. Clippez les roulettes sur le support du panneau puis il suffit de l’insérer dans le rail. Pour que votre panneau de tissu, ne frotte pas au sol, retrancher quelques centimètres (environ l’équivalent de la hauteur d’une plinthe). Coupez les lés de rouleaux à la dimension nécessaires. Décollez la partie adhésive des profils alu et les coller sur les parties hautes et basses du côté du non vu.

Nous n’allons pas tarder au résultat final, bien évidemment vous pouvez utilisez ces stores pour  masquer également l’intérieur d’un dressing, ou pourquoi pas séparer une pièce en deux parties, ou simplement en décoration sur un mur que vous trouvez un peu triste. N’hésitez pas à vous amusez. Babou vous offre tellement de possibilité.

En ce moment je travaille sur mon espace Bali Cocon, venant d’acquérir un spa gonflable et n’ayant pas les moyens financiers, ni le jardin suffisamment grand, j’ai installé mon petit spa dans l’abri de jardin et je suis en train de le transformer, encore avec l’aide de Babou en un espace de détente et de douceur rappelant mon voyage en Asie.

Je vous le ferais découvrir très bientôt et pour que ce lieu soit confortable, apaisant, j’ai déniché chez Babou un tas de petites choses qui créent l’ambiance que je recherchais. Avec un peu d’imagination, Babou vous offre même la possibilité de partir en voyages….

Comme je le dis souvent le bonheur est chez Babou!

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Elvire et ses doigts de fées

Vous commencez à me connaître et à savoir combien il est important pour moi de discourir sur ce blog, et en toute liberté, de tout ce qui me passionne, et il est vrai que lorsque j’ai quelque chose à dire, ou à montrer qui a suscité chez moi une émotion ou un sentiment d’admiration, je ne manque jamais de vous en parler.

Tous les domaines me touchent, du plus basique comme la mode (alors que je suis contre l’accumulation et « le: trop beau, il me le faut absolument » la culture au sens large (peinture, sculpture, littérature, art culinaire, voyages, environnement…)  le domaine artistique (la création, la publicité, la décoration…). Tant de sujets me passionnent qu’il m’aurait fallu 7 vies comme les chats pour pouvoir tout explorer, tout goûter, tout toucher…

Dans ce post, je vais vous présenter une jeune femme qui m’a charmée, non seulement parce qu’elle a des doigts de fées mais également parce qu’elle a un parcours admirable, courageux et pour moi ne jamais baisser les bras et les tendre jusqu’à atteindre son  rêve est un geste qui mérite toute mon admiration et tout mon respect. Je vous présente Les Délires d’Elvire, mais Elvire n’a rien de délirant, ses créations ne sont pas délirantes mais plutôt féériques, à la fois magiques, parfois classiques, parfois fantasques, une créatrice qui ose, qui joue avec la matière. Une créatrice qui sait se laisser aller, qui écoute sa petite voix intérieure, qui sent les choses. Avant d’assembler ses coupons de tissus et de les transformer en sacs, en pochettes, Nathalie (c’est son vrai prénom) les palpe, les sent, les regarde et soit elle suit son idée, soit elle répond au mieux aux commandes qu’on lui adresse.

Toutes les blogueuses la connaissent c’est certain, ou connaissent ses créations, moi j’avais envie de rencontrer la personne comme au moment où j’ai rencontre Carla Greta, une rencontre un peu magique qui a débouché sur un article « La vida es chola » que vous pouvez retrouver ici. Une rencontre qui nous a marquées autant l’une que l’autre et nous sommes restées très proches.

Et bien avec Elvire (ou plutôt Nathalie) le même coup de foudre s’est produit. Pourtant nous en avons mis du temps à organiser une vraie rencontre, un rendez-vous fugace autour d’un café mais qui m’a apporté beaucoup et le parcours de cette créatrice n’a pas été facile du tout. Son chemin de vie est tout à fait étonnant.

Nathalie a commencé sa carrière au Sénégal où elle dirigeait un restaurant avec tout de même 15 personnes en cuisine et 5 en salle, une vraie manager! D’origine toulonnaise après son BTS  commercial, elle travaille dans l’évènementiel (le Salon de l’Habitat entre autres). Le fait d’être fille de militaire l’a contrainte à bouger beaucoup la Bretagne, puis Tahiti et il n’y a rien de plus enrichissant que d’avoir une enfance où on est trimballé de droite et de gauche, on apprend d’autres us et coutumes, on se frotte à d’autres cultures et il en ressort toujours un jour quelque chose. Sa maman était artiste peintre.

Puis un évènement éprouvant et traumatisant (sa maison brûle, et les assurances ne sont pas très compatissantes) va bousculer d’un seul coup le monde de Nathalie et donner naissance, en 2014 « Aux Délires d’Elvire, car en tout est pour tout il ne lui restait que sa machine à coudre. Revancharde, audacieuse, elle  se lance et participe tout d’abord au Wooh Market, puis à Fémin’Art. Nathalie m’a charmée par son côté introverti, très respectueuse de l’autre, de l’espace de l’autre. Elle cherche à se démarquer mais surtout à sortir d’une identité commune (dans laquelle nous avons toutes tendance à se laisser glisser).

L’identité commune, moi, je déteste, je suis moi et si cela dérange changez de trottoir, il est clair que lorsqu’on se lance dans le métier de créatrice il faut jongler avec ce que l’on est, ce que l’on a au fond de soi et ce que le public désire sans se faire offense car sinon on souffre.

Nathalie est autodidacte, en cousant elle est devenue couturière, créatrice, je vous renvoie à un merveilleux livre de Carole Martinez qui s’appelle « Le coeur cousu » et qui raconte l’histoire d’une femme qui à travers son ouvrage fait « s’envoler des papillons »…

Les Délires d’Elvire sont à Elvire, ils sont comme elle, unique, si vous souhaitez une création de Nathalie sachez qu’elle travaille sur commande, il faut compter un délai d’un mois pour la fabrication. Donnez lui votre rêve et elle en fera un sac, une pochette…. Et n’oubliez pas que le tissu est une matière vivante, le contact d’un tissu peut vous laisser proche de la rêverie ou vous ramener à l’enfance.

Voilà je pense vous avoir délivré tout ce que je sais sur Elvire et je sais que nos chemins seront amenés à se recroiser pas seulement parce qu’elle confectionne de jolies choses mais surtout parce qu’elle a un parcours qui mérite mon respect, mon admiration et que j’ai été séduite par toute la douceur qu’elle dégage et tout simplement que j’ai vraiment envie de la retrouver pour un moment moins furtif.

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Parme en hiver

La demi-saison est une période souvent difficile à aborder pour les femmes sur le plan vestimentaire. Nous n’avons plus envie de nous emmitoufler dans de gros manteaux, nous avons envie de chausser autre chose que des bottes, nous avons des envies de couleurs douces qui sentent le printemps mais pas encore l’été. Les couleurs sable, dunes, parme, rose, bleue nous font de l’oeil, les orangers et les jaunes attendront l’été pour nous flatter.

Alors j’ai essayé quelque chose, en matière de mode je suis toujours assez audacieuse et joueuse. j’ai choisi de vous présenter dans ce post un pull tunique couleur parme scintillant que j’ai trouvé sur le site Blancheporte, un site qu’on ne visite pas assez, pourtant il y a de très jolis pièces, de très belle facture et à des prix très raisonnables. Vous devriez mesdames vous tourner davantage vers les enseignes qui vendent par correspondance car aujourd’hui on n’a tout a y gagner, surtout du temps. Les enseignes de vente en ligne n’ont plus « la ringardise de nos grands-mères », plus rien à voir avec le look « institutrice coincée » à la manière de la Camif, je vous encourage à aller feuilleter le catalogue de Blancheporte.

J’ai assorti ma longue tunique en mail avec un jean tout simplement et une paire de boots grises encore trouvées chez Babou (prix tout petit 22€), le paradis de la chaussure et surtout des boots, elles sont confortables et on a tellement de choix au niveau des couleurs!

Je dois dire que j’ai eu assez de difficultés à vous présenter une tenue à la fois originale et cohérente. Pour changer je ne voulais pas porter ce long pull tunique comme à mon habitude en robe avec des collants. J’avais envie d’oser autre chose mais je n’étais pas certaine du résultat final, et en plus je n’ai pu shooter en out-door ce qui complique les choses.

Pour mettre une petite note pepsy j’ai choisi un sac bleu électrique trouvé aussi chez Babou pendant les soldes (3€) malgré son prix, je trouve qu’il fait son petit effet et je pense que cet été il trouvera encore mieux sa place dans mes tenues estivales.

J’ai noué dans mes cheveux un petit carré de soie chamarré mais avec une petite dominante violette. Et moi, qui n’osais jamais le bandeau et bien le résultat ne me paraît pas si mal même avec un visage aussi fin que le mien.

Au niveau des bijoux, j’ai ressorti un très vieux sautoir, vieux de chez vieux je n’ai jamais pu m’en séparer, acheter chez Promod il y a au moins 8 ans, sa couleur violine se marie parfaitement avec la tunique sans l’alourdir ni la sophistiquer. Les bracelets ( pour rappel les « messengers » sont à de tout petit prix entre 12 et 15€) viennent de chez La Perle d’Oro. Je les porte avec presque toutes mes tenues tellement ils sont faciles à marier, les boucles d’oreilles également en Perles de Murano.

Alors, tout ce mélange de couleurs en toute honnêteté cela le fait ou pas? Comment auriez-vous associé ce pull tunique d’une couleur si particulière?

En tout cas pour moi cela a été une véritable prise de risque et je ne suis pas certaine de reporter ce pull tunique. Mais il ne faut jamais dire jamais….

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