Richardi n’est pas un glacier!

Pourquoi ce titre étonnant, sous forme de question? Tout simplement parce que si vous êtes toulonnais ou toulonnaise, comme moi depuis votre enfance, vous vous souvenez sûrement de ce grand glacier réputé appelé Richardi.

Nous y allions avec nos parents ou nos amis pour déguster d’excellentes glaces, c’était dans les années 80 un glacier renommé. Cet établissement se situe dans la rue Dugommier, non loin du parking de la Place d’Armes.

Aujourd’hui, cet établissement n’est plus un glacier et je peux vous assurer que nous y avons gagné au change. Je n’ai aucun mal à affirmer que l’Espace Richardi, car c’est ainsi qu’il s’appelle aujourd’hui, est de loin une des meilleures tables de Toulon.

J’y suis allée plusieurs fois et j’ai eu droit à un véritable déjeuner. Moi qui suis, je l’avoue, « un peu grand train » (pour ceux qui connaissent la réplique du film « Quand Harry rencontre Sally ») j’ai été réellement séduite par la cuisine de ce chef qui travaille seul en cuisine. A l’Espace Richardi, on aborde la vraie cuisine, le raffinement, le travail autour des produits de saison, l’originalité, l’audace des saveurs.

L’assiette est dressée avec élégance et raffinement. On retrouve le goût du vrai, l’authenticité en matière de cuisine, pour moi cela a été Le festin de Babette ou le pouvoir des belles saveurs sur les humeurs moroses, comme cela m’arrive souvent quand je découvre de vrais chefs en cuisine.

J’avais prévenu auparavant le chef Monsieur Stephane Goude que j’étais végétarienne, quand je sors au restaurant, je trouve normal de prévenir le chef car tous les restaurants ne savent pas particulièrement s’adapter sur le vif à ce type de clients que sont les végétariens.

Le chef Stephane Goude nous a servi à mon amie et à moi-même un menu complet absolument exquis de l’amuse-bouche jusqu’au dessert. Certes, l’addition a été un peu salée d’autant plus que j’avais invitée ma copine (70€ à deux pour deux menus complets) mais aucun regret. 35€ un menu comme celui-là est loin d’être aberrant.

Je n’ai jamais de regret quand l’addition est en adéquation avec la qualité de la cuisine. Au Restaurant Richardi, vous avez à faire à un vrai chef qui privilégie la qualité des produits et leur présentation dans l’assiette plutôt que la quantité.

Si vous êtes « gourmets » plutôt que « voraces » ce n’est sûrement pas l’endroit idéal pour aller déjeuner si au contraire vous aimez déguster, si vous êtes curieux au niveau du palais, si vous aimez surprendre vos papilles, si vous aimez la cuisine française, provençale, la cuisine qui se décline au grès des saisons, comme moi, vous adorerez! Et forcément vous deviendrez un fidèle abonné de l’Espace Richardi.

La seule chose que je trouve dommageable à l’Espace Richardi, c’est l’absence de convivialité, l’absence d’un véritable accueil faute de moyens car payer un vrai serveur revient très cher et souvent aujourd’hui nous n’avons plus le privilège d’être servi par un personnel sortant de l’école hôtelière, qui devine le désir du client avant même qu’il est ouvert la bouche! Monsieur Goude, vos belles assiettes méritent d’être servies sur des nappes blanches et avec soin et savoir-faire. Personnellement j’attache beaucoup d’importance au service, à l’accueil dans un restaurant, la qualité de la cuisine ne fait pas tout!

Si j’ai décidé d’écrire cet article aujourd’hui, alors que je connais ce restaurant depuis maintenant presque un an, c’est parce que je suis profondément outrée de voir de plus en plus de bonnes tables mettre la clé sous la porte à Toulon. Où sont les puristes de la gastronomie française, pourquoi notre cuisine se fait-elle détrôner par les fast-foods?

Pourquoi le français, le jeune français en vient-il à se nourrir presque comme un américain, pourquoi se goinfrer alors que l’on peut manger avec délectation tout en étant rassasié! Le plat du jour est à 10,50€, et si vous prenez le vin et le café le menu passe à 14€.

La cuisine fait partie du patrimoine français, elle fait partie de nos lettres de noblesse, notre cuisine est connue du monde entier alors sauvez-là, faites-y honneur en commençant par vous régaler avec autres choses que des bagels, des hamburgers, des sushis, des take-away, prenez le temps de manger, de déguster et de retrouver votre terroir en dégustant des produits locaux! Mieux vaut manger moins mais bon plutôt que de se remplir la panse avec de mauvaises graisses et du pain industriel! Ceci étant c’est juste mon avis, une pizza Sodebo ne viendra jamais faire concurrence à une pizza préparé par un vrai pizzaiolo ! Ne pensez-vous pas?

Voilà je vous laisse juge, passez faire un tour à l’Espace Richardi, qui au demeurant n’est pas dans une rue passante, mais dont la cuisine vaut le détour.

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Femme

Quand on commence à vieillir, il y a des tas de choses qu’on pense ne plus pouvoir s’autoriser…

Si je tiens ce blog depuis presque deux ans c’est en partie pour encourager les femmes, toutes les femmes, à aborder la soixantaine sans avoir peur. Les maigres, les rondes, les brunes, les blondes, les grandes et les petites, les belles et les moins belles, les encourager toutes à garder en elles l’envie de séduire et de se faire plaisir.

La vieillesse est quelque chose d’irrémédiable, nous ne pouvons pas arrêter les horloges, alors profitons de la vie au maximum et accordons nous des petits plaisirs très féminins, s’offrir un rouge à lèvres, se faire une manucure, porter de temps à autre une jolie robe juste pour aller au cinéma et aussi, parce que c’est important de ne pas oublier combien la lingerie contribue également à nous sentir féminine peu importe si nous sommes en couple ou pas.

S’offrir de la lingerie pour se faire plaisir à soi, rien qu’à soi. Avoir passé 50, 55, ou 60 ans ne veut pas dire renoncer à sa féminité et à tous les accessoires qui l’entourent, et porter des culottes de grand-mères!!! Au contraire, les femmes qu’on dit « mûres » sont aussi belles que les autres car elles ont une histoire, une expérience, elles ne trichent plus, elles se connaissent trop pour se mentir ou duper.

Tout ce grand intermède pour vous dévoiler que j’aime la lingerie, j’ai toujours aimé cela. J’en ai toujours achetée (beaucoup en supermarchés car je n’ai jamais été très dépensière) beaucoup d’hommes m’ont offert de très belles parures de grandes marques (certaines sont encore dans le tiroir de ma commode) et aujourd’hui la lingerie me fait encore craquer.

Le choix avec l’âge n’est plus le même, on ose peut-être moins se dévoiler mais on peut être sage tout en étant un brin sensuelle. Je voulais vous présenter un article de lingerie que j’ai choisie chez Babou, la plupart du temps ma lingerie vient de cette enseigne qui sait tant me chouchouter à petit prix.

Cette fois j’ai décidé d’oser vous montrer mon acquisition « portée » car cela est tellement plus parlant que sur un cintre. Alors j’espère ne choquer personne en vous dévoilant les dessous de Babou.

Babou nous permet de trouver et de porter une lingerie moderne, délicate, bien coupée et il y a dans les rayons de cette enseigne de la lingerie pour tous les styles de femmes.

Alors, si la mienne vous plaît, n’hésitez pas à aller faire un tour chez Babou pour trouver la vôtre et vous sentir belles. Et croyez moi la vie n’est pas finie à 60 ans et même parfois elle devient plus palpitante et pleine de surprises car on a davantage conscience des moments précieux.

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L’école buissonnière

Je pense que vous avez toutes et tous fait l’école buissonnière qui consiste à tailler la route plutôt que de se rendre sagement à l’école, qui n’a pas séché l’école?
Suis-je la seule?
Il faut dire que j’étais sacrément surveillée et puis, là où j’ai grandi, c’est encore à l’école que j’étais le mieux, le lieu où je me sentais le plus libre!
Aujourd’hui je voudrais plutôt vous inciter à aller voir le dernier film de Nicolas Vanier du même nom que le titre de mon billet.
Si comme moi, vous aimez la nature, les grands espaces là ou la flore et la faune sont encore préservées, ce film vous plaira, si vous aimez également les films ayant une trame sociale, une intrigue familiale, ce film est pour vous.
Le début de l’histoire:
Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Cet enfant est confié à Célestine et Borel, son mari, le garde-chasse un peu raide d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage.

L’immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte, interprété par François Berléand, magnifique dans le rôle, il a « le physique de l’emploi », cavalier sillonnant son domaine à cheval et amoureux de la chasse à cour, il tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche.
Au cœur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n’est pas venu là par hasard…
 
Pourquoi j’ai aimé ce film? Tout simplement parce qu’il a su m’émouvoir, et n’est-ce pas le rôle d’un cinéaste?
J’ai fait carrière dans le social et je sais combien il est difficile d’être privé d’affection maternelle et paternelle quand on est enfant. Je sais combien il est douloureux de grandir dans une institution de l’état puisque j’y ai travaillé. D’autre part je suis toujours touchée (c’est mon côté « fleur bleue ») par les histoires de famille, les secrets de famille.
Ce film m’a d’autre part vraiment séduite par son interprétation, François Cluzet dans le rôle de Totoche est tout simplement extraordinaire, autant qu’il l’était dans « Intouchables« , ou « Les petits mouchoirs« . Cet acteur est particulièrement brillant dans des rôles « atypiques » soit l’handicapé, soit le copain « parano ».
Ici il joue le rôle d’un braconnier « brute de décoffrage » et très attachant. Son compère Borel, le garde-chasse joué par Eric Elmosnino n’est pas en reste, l’acteur que l’on voit souvent jouer des seconds rôles, interprète à la perfection le rôle du garde-chasse borné, étroit d’esprit un peu « pèquenot », rustre.  J’adore cet acteur, souvenez-vous de lui dans le rôle de professeur de musique dans « La famille Bélier« .
Le personnage de Paul est très bien interprété par un jeune garçon Jean Scandel aux yeux bleus immenses, Paul est intelligent, fin, curieux, ouvert à tout, attachant et authentique.
 
D’autre part, ce film vous offre l’opportunité d’être transporté en Sologne, les paysages sont absolument magnifiques, j’ai eu l’impression d’y être, d’entendre le vol des canards, d’écouter le brame du cerf, de ramasser des cèpes, d’apprendre à pêcher à la mouche….
C’est un film français sans prétention, mais un film sincère, touchant, peut-être un peu à « l’eau de rose » mais je sais qu’en ce qui me concerne, dimanche dernier ce film m’a fait du bien. Je suis sortie de la séance reposée, détendue, convaincue que le bonheur est une multitude de petites choses toutes simples, que le bonheur est surtout lié à la façon dont nous avons décidé de mener notre vie, soit loin des fastes et de l’agitation de la ville, soit en accumulant des biens et devenir prisonnier de l’argent.
Le bonheur, c’est surtout accepter ce que l’on a, savoir vivre avec ce que l’on a, vivre en sachant profiter de chaque instant magique que nous offre la nature. Le bonheur c’est aussi ouvrir son coeur, savoir pardonner, être bienveillant.
Tournage du film « L’école buissonnière » réalisé par Nicolas VANIER et produit par Radar Films
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Crédits photos: Allociné
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Poncho de fêtes

La collection hiver prend ses quartiers chez Grain de Malice! Je viens de la découvrir en faisant mon dernier shopping avec ma fille Camille, alias Jenychooz, au Centre Commercial Grand Var pas plus tard qu’avant hier et j’avoue qu’il est bien difficile de résister à l’appel de la mode!

La collection est magnifique, stylée, originale, douillette, festive, il y en a pour tous les goûts et pour tous les budgets donc les modeuses vous pouvez, non, vous devez foncer chez Grain de Malice avant que votre taille soit en rupture de stock, les belles pièces partent tellement vite!

Parfois, surtout quand on rentre dans l’hiver et que la morosité rôde, quand la grisaille envahit le ciel, il faut savoir se faire plaisir et se laisser tenter par un coup de coeur! Et c’est ce que nous avons fait cet après-midi là avec Camille!

Quand j’ai un coup de spleen il faut impérativement que je sorte sans ma CB, l’autre jour, je suis sortie de la librairie en ayant encore dépassé mon budget tellement j’adore les livres….et les hommes quand ils ont le vague à l’âme avec quoi compensent-ils?? Le savez-vous, moi je n’en sais rien du tout. Bon stoppons là la philosophie de comptoir, je vous montre le look et les deux jolies pièces originales que j’ai trouvées chez Grain de Malice.

Ma tenue se compose d’un pantalon élastiqué orné sur la tranche d’un galon en velours bordeaux, taille haute, ourlet au-dessus de la malléole, déniché à petit prix chez Bershka, je l’ai assorti à une blouse trop rigolote écrue avec des motifs de chats (les chats sont très à la mode on en trouve même dans les bars maintenant!), la voici ici si elle vous plaît.

J’ai jeté sur mes épaules un poncho, que dis-je c’est beaucoup plus beau et élégant qu’un poncho, mi-veste, mi-cape, le voici ici tout le bord est orné de fausse fourrure, je l’ai choisi en noir pour le porter pendant les fêtes sur une robe mais il existe dans d’autres coloris. Ce poncho est une merveille, il peut se porter avec un jean et des bottes version jour, sur une robe habillée version chic, un vrai coup de coeur!

Aux pieds, ce qui est loin d’être coutumier chez moi, j’ai enfilé des bottines rouges bordeaux à talons aiguilles, j’adore ces bottines que j’ai reçues en cadeau de Noël il y a déjà trois ans. Elles viennent de l’enseigne Minelli et chaque fois que je les porte je me rends compte à quel point j’en suis encore amoureuse, elle donne une élégance terrible à n’importe quel look et avec de telles chaussures aux pieds on se sent femme!

Quelques accessoires et le tour est joué, une pochette de créateurs en tissu bordeaux et noir, quelques bijoux, une manchettes de petits bracelets Messenger de La Perle d’Oro, et une bague toute fine ornée d’un scarabée, que je ne quitte plus et qui vient de la créatrice Nude Créations, qui fabrique des bijoux originaux et d’une légèreté extrême, si vous voulez en connaître plus sur cette créatrice du jolie nom de Fiona, vous pouvez lire mon article ici. Un soupçon de rouge à lèvres ou comme j’aime le dire de « rouge à rêves » et me voilà transformée en mode séduction!

Alors que pensez-vous de ce look? Que pensez-vous de ces deux pièces choisies chez Grain de Malice? Je vous invite toutes à vous promener dans cette enseigne de prêt à porter ou, si vous fuyez les boutiques, consultez leur site en ligne et commandez en quelques clics!

A très bientôt pour un nouveau post mode et n’oubliez pas que la mode n’est pas une question d’âge mais d’état d’esprit, ne vous censurez pas, faites comme moi, ayez de l’audace, osez même plus si comme moi vous avez trois fois la vingtaine.

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