Pourquoi la majorité des querelles, grandes ou petites ont toutes pour origine l’appât du gain?
L’argent semble être devenu un véritable poison! Ceux qui en ont, en veulent davantage, ceux qui n’en n’ont pas le convoitent…. Pourquoi amasser de l’argent, amasser des biens, être propriétaire, avoir une voiture plus belle que celle du voisin, pourquoi vouloir toujours plus, pourquoi l’homme est-il éternellement insatisfait?
Pourquoi « avoir de l’avoir dans ses armoires » comme le chante si bien Alain Souchon devient-il la préoccupation principale de pratiquement chacun d’entre nous? La seule manière de se sentir « intégré » ou de se sentir « heureux »? Pourquoi oublions nous tous que nous ne sommes que « locataires » ici bas? Je ne dis pas que l’argent n’est pas important mais une fois que l’on a acquis un certain niveau de bien-être pourquoi la quête ne s’arrête-t-elle pas enfin?
Pourquoi ne pas poser ses valises, et respirer admirer le paysage, la nature, et se satisfaire simplement d’être en vie et en pleine santé.
L’amour et la santé voilà les seules richesses à mes yeux, que fait-on seul, même riche?
En ce qui me concerne, je suis persuadée et je n’ai jamais cherché l’appât du gain, gagner plus pourquoi faire? Très souvent, on ne dispose jamais de temps pour le dépenser!
J’ai toujours été « insensible » à l’appât du gain, amasser mais pourquoi donc? Je ne dis pas que je suis dédaigneuse face à l’argent, cela est bien agréable d’en avoir mais si j’ai épargné c’est avant tout pour sécuriser un tant soit peu le périmètre, surtout lorsqu’on est responsable d’un enfant.
Je suis heureuse aujourd’hui de ce que j’ai acquis et je ne convoite rien de plus si ce n’est la paix, la sérénité, l’amour. Il m’arrive comme tout un chacun d’avoir parfois « la fièvre acheteuse » mais c’est souvent lorsque je me sens vide à l’intérieur, mal aimée, délaissée et que mon parcours de vie perd de son sens…. Alors c’est dans ce cas que la méditation est bien utile, le questionnement, la prise de conscience est nécessaire. « L’oeil était dans la tombe est regardé Caïn » Car, si ce n’est la quête d’amour quel est mon véritable désir? Sûrement pas au fond d’avoir une nouvelle paire de chaussures!
Qu’est ce qui me pousse à continuer le chemin, l’achat de « l’iphone 8 » ou plutôt retrouver un compagnon de route, une main dans la mienne, un doux baiser sur mes lèvres, la visite d’une amie, le rire d’un enfant, le sourire d’un passant, les baisers baveux de mes chiens…qu’y a t-il de plus précieux que cela?
Je crois que je suis une foule sentimentale à moi toute seule, je vis dans le monde des « bisounours », je ne parviens jamais à montrer les dents et surtout pas pour des questions d’argent, il est si doux de donner sans que rien ne nous soit exigé, faire plaisir à l’autre n’est-il pas plus jouissif que de se gâter soi-même.
J’ai eu l’immense chagrin de perdre mon père en septembre dernier et en janvier, je reste inconsolable, malgré le fait que ce père a été absent pour moi, si dur parfois, si peu compréhensif, ma belle-mère de même, quant à mes deux soeurs elles dansent autour d’un héritage en espérant en tirer le meilleur parti.
Moi à ce jour, je prends conscience que le seul lien qui me liait à ce semblant de famille était mon père et aujourd’hui son silence, son départ ont définitivement mis un terme aux relations avec mes soeurs et ma belle-mère. Quoique belliqueuses, mes soeurs restent mes soeurs et je ne parviens toujours pas à comprendre en quoi la possession de tout un héritage va apaiser le chagrin d’avoir perdu un père et tout cela en écrasant par leur méchanceté leur soeur que je suis malgré tout, qu’elles le veuillent ou non, leur père est aussi le mien.
Je suppose qu’à chaque famille, ses problèmes, à chaque décès, un problème d’héritage et un partage difficile. Comment une famille qui se crée grâce à l’amour d’un homme et d’une femme peut-il se transformer en une haine glaciale et sans limite.
Ce deuil, ce pseudo héritage, m’ont permis de réfléchir encore davantage à mon rapport à l’argent et à la consommation c’est ce qui justifie ce billet aujourd’hui. Mon père était très économe et il laisse derrière lui des biens, mais je me rends compte aujourd’hui que le chagrin de ne pas avoir eu de père ne sera remplacé par aucun pécule. Depuis toujours ma vie n’a rien eu de facile et que je me suis habituée depuis mes 20 ans à me restreindre même au moment où ma situation professionnelle a été la plus avantageuse, j’ai continué à avoir le même train de vie et à faire attention à l’argent (entre autres pour mettre à l’abri ma fille).
Ainsi, aujourd’hui j’ai réussi à construire ma vie comme une fourmi, mais fière de l’être, j’ai choyé ma fille, choyé mes amies avec mes moyens, mais surtout pas avec de l’argent ou des cadeaux hors de prix mais avec toute ma disponibilité et mon amour et c’est tout cet amour qui me rend plus riche que beaucoup de personnes autour de moi, à commencer par mon ancienne famille, mes soeurs et ma belle-mère et je leur souhaite un jour de connaitre, elles aussi, le plaisir de donner sans rien attendre en retour.
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Les sousous dans la popoche.
Comme on le disait ( au moyen âge, voire dans toutes les époques… ).
L’argent appelle l’argent. Plus on en a, plus on en désire. On peut traiter ce sujet
épineux en catégorisant plusieurs sortes de gens qui aiment l’argent au point d’en avoir
d’avantage et ceux qui sont plus humble à se contenter de ce qu’ils ont.
Aussi, la société de consommation dans laquelle nous sommes nous propose ( avec mais nous
le savon tous ) des milliards de tentation tout azimut avec un choix très large d’objets
technologiques ( le dernier Iphone, la dernière télévision numérique 4K, le dernier PC
Intel Core I9, la dernière carte graphique Titan Z à 24 Go de RAM et j’en passe )
Le côté pervers de notre société est que si on ne possède pas tel ou tel objet, on passe
pour un ringard voire un loser au vue des autres.
Il s’agit de savoir si on veut avoir plus d’argent histoire d’en avoir ou bien en mettre
raisonnablement de côté afin de pouvoir s’octroyer des petit plaisirs ou si l’on peut se contenter
de peu et surtout de ce que l’on peut avoir et d’en profiter de façon pragmatique, pas de manière
démesurée au point de s’endetter.
Entre avoir une richesse d’esprit, d’amour, d’altruisme et de la richesse d’agent ou matérielle, il y a
un gouffre. En effet, rien ne remplace ces richesses spiprituelles à la richesse de l’argent.
Et puis, la richesse matérielle ne s’emporte pas une fois que l’on a passé de vie à trépas.
Avoir un minimum d’argent pour assurer d’éventuels imprévus oui, mais de la à en avoir de manière
égoïste et dans la demesure ne vaut pas les richesses spirituelles que l’on peut acquérir au cours
d’une vie. L’amour est une richesse d’autant plus grande et de valeur inestimable par rapport à une
simple richesse d’argent.
Merci Alain de mettre fidèle sur le blog, je vois que tu as bien perçu mon propos, rien ne vaut la richesse du coeur et les coffres-forts ne suivent pas les corbillards cela est sûr. Très belle soirée à toi. Annick
L’amour et la santé sont les plus grandes richesses.
Il faut savoir donner sans rien à attendre en retour, si ce n’est qu’un merci et un beau sourire.
Partager des petits moments de bonheurs dès qu’on le peut.
Bisous ma copine. L’Auvergnate !!
Éliane.
❤❤
Quel bel article.
Tendres pensées et vous avez raison… votre gentillesse vous rend plus riche que vos sœurs. <3
Amicalement,
Mariella
Merci du fond du coeur Mariella. Bises