Live Love and Cook

Je ne pouvais pas faire l’économie d’un bref billet sur l’évent organisé par Chez le Brasseur qui a eu la bonne idée de faire une soirée consacrée à nos terribles guerriers.
nD’autre part je voulais vraiment faire plaisir à mon mari qui est un fan de rugby, donc c’est heureuse que j’ai poussé la porte de Chez le Brasseur, arborant ma tenue rouge et noir aux couleurs de notre équipe.
nVous aurez déjà deviné que je parle bien évidemment de notre club de rugby, le RCT.
nEt notre équipe toulonnaise vient de remporter cette demi finale, haut la main avec un score très honorable: 27-18, vu l’enjeu de taille, puisque il était question pour eux de se qualifier pour la finale qui se déroulera à Barcelone le week-end prochain.

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Toulon a donné une belle leçon à Montpellier. Nous pouvons être fiers, encore une fois, d’être toulonnais!

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Au départ, nous n’avions pas prévu, mon mari et moi de dîner ce soir là à la brasserie, nous avions déjà dîné, le but étant de profiter du match en sirotant une bière artisanale made in chez le Brasseur.

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Il nous a fallu quand même être obligés de dîner sous prétexte que si nous ne dînions pas, nous devions libérer la table.
nDonc, pour ne pas être désobligeants, nous avons commandé des flammekueches.

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Ce n’est pas notre première expérience gastronomique Chez le Brasseur.
nNous avions eu envie d’y diner un soir, peu après l’inauguration, qui a d’ailleurs donné lieu à un billet sur mon blog, pour vous présenter cette nouvelle enseigne implantée à L’Avenue 83, car la première impression au moment de l’inauguration était très bonne, accueil chaleureux, ambiance agréable, tout le staff souriant.
nCe premier dîner fût un vrai parcours du combattant, arrivés à 20h30 et être servis à 22h00 sous prétexte d’une panne informatique, ce fût assez difficile à admettre. Ce soir là beaucoup de personnes, de couple, se sont levés après 3/4 h d’attente pour aller dîner ailleurs….
nCe petit incident nous avait un peu refroidi pour renouveler l’expérience.
nJ’ai tenté, comme je tiens toujours à ne pas rester sur une impression négative, estimant que l’erreur est humaine et chacun de nous peut se louper et ceci dans n’importe quel domaine (il m’arrive de rater une recette pourtant la cuisine c’est mon rayon) mais on peut toujours s’améliorer.

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Je me suis lancée dans une deuxième approche (plus prudente) en essayant juste d’aller boire un verre, un après-midi en sortant d’une séance de cinéma, une demi heure après avoir passé la commande, la bière n’était toujours pas servie, ce jour là également, j’ai pu constater que des personnes autour de moi quittaient leur table avant que leur café ne soit servi (compte tenu du peu de temps dont on dispose pour déjeuner quand on travaille! ) lassée moi aussi d’une telle attente, je me suis donc levée et je suis allée boire un verre en face. Ce soir je suis, je l’avoue, un peu peinée de constater certaines failles de ce bel établissement.

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Pour avoir dirigé dans ma vie des équipes, je m’autorise à dire, en toute honnêteté et humilité, qu’il y aurait des améliorations à apporter autant sur la plan de l’organisation du staff mais aussi sur la qualité des plats.

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La première fois où nous avions dîné Chez le Brasseur, j’avais choisi une salade avec des croustillants de chèvre, un plat que je réussis fort bien, sans vantardise aucune, j’ai pu constater que la salade était une salade paquet (mi-carton, mi plastique) les croustillants étaient surgelés et farcis de tout autre chose que du chèvre, mais plutôt une texture type Boursin, arrosée d’une sauce industrielle alors que nous vivons dans une région où l’huile d’olive fait partie de notre patrimoine provençal! Quel dommage!
nCe soir, nous avons tenté les flammekueches, peu d’attente pour qu’elles soient posées sur notre table, mais elles sont arrivées pas assez cuites (temps de cuisson?, problème de température de four?) alors que la flammekueche doit être croustillante, une pâte gorgée d’eau pour l’Auvergnate, et pâte molle et blanche pour la flammekueche de Chez le Brasseur et très mal assaisonnées, pas de sel, de poivre, le basique en somme!

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Tout ce que je me permets d’écrire dans ce billet ne doit pas être lu comme une critique de l’établissement mais plutôt comme un avis sincère.
nJe souhaiterais que ce bel établissement devienne une belle enseigne, une bonne adresse qu’on se murmure à l’oreille, un bon plan pour déjeuner, un point de rendez-vous pour les fidèles amateurs de bière et de rugby. Je souhaiterais de tout coeur que Chez le Brasseur fidélise sa clientèle et la gâte.

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Je sais combien il est difficile de démarrer une affaire, c’est un travail qui demande un investissement total, colossal, angoissant, où il faut s’armer de patience, de témérité, d’audace et d’autorité envers son équipe.
nLe commandant de bord doit prendre les rennes et booster ses serveurs et ses cuistots, même si c’est pas forcément drôle tout les jours et que parfois il est plus facile d’accepter les failles de ses employés plutôt que de leur faire face et leur expliquer que leur travail n’est pas à la hauteur de vos attentes
nMalgré tout ce que je peux écrire et penser, Chez le Brasseur reste pour moi une belle enseigne, un concept génial, un lieu bien agencé et agréable mais je pense qu’il y a encore une marge de progression.

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Samedi soir le RCT café organisait bien évidemment la retransmission lui aussi et je suis allée y faire un tour, par curiosité, et parce que j’avais besoin de m’aérer, il y régnait une vraie ambiance de match , de vrais supporters qui chantaient à gorge déployée et ce que j’aimerais rajouter c’est que les interviews d’après-match n’ont pas été zappés, il est toujours très émouvant d’écouter les joueurs s’exprimer après leurs efforts, ce détail est très important pour les inconditionnels du rugby et pour les supporters.

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Je souhaite de tout coeur que Chez le Brasseur devienne une sortie phare pour les toulonnais, une adresse qu’on se passe de l’un à l’autre comme un bon plan! Et ma fidélité et mon soutien à Chez le Brasseur sont inchangés!
nJ‘ai, malgré tout cela, passé un bon moment au côté de mon mari qui a pu assister à la victoire de son équipe et nous reviendrons c’est certain!

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J’espère que l’équipe de Chez le Brasseur ne me tiendra pas rigueur pour ma sincérité, je suis une personne qui ne sait pas mentir, le mensonge enferme dans des attitudes négatives, rien ne vaut la communication vraie!
nEt ceci est également valable pour moi, la critique peut être positive, moi j’aime la sincérité plutôt que le non-dit. Dans ma vie personnelle et professionnelle, le déni ne m’a jamais avancer et progresser! .
nN’ai-je pas raison?

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Pour finir le billet en musique et en hommage à nos terribles guerriers : le pilou-pilou

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