Le duffle-coat joue l’élégant!

Le duffle-coat est plutôt un manteau sportwear, qu’on porte de façon décontractée, plus adapté pour des marches en forêt, en campagne ou en bord de mer, j’ai voulu lui donner aujourd’hui une autre dimension.

J’ai « anobli » le duffle-coat en le portant sur un smoking! Ce duffle-coat gris vient de l’enseigne Bleu Bonheur et j’ai été charmée par son style, sa tenue et sa qualité. En plus comme peu de manteaux de nos jours, celui-ci est composé de laine, il est donc bien chaud!

Sa couleur grise est parfaite pour pouvoir s’amuser avec des écharpes de toutes les teintes, le gris s’harmonise avec du rouge, du jaune, du bleu, du orange, vous pouvez égayer votre manteau très facilement. Le gris est une valeur sûre et indémodable. Si vous devez vous acheter un manteau sachez que parfois il est important de ne pas s’attacher aux couleurs « mode » mais plutôt aux couleurs classiques, car le manteau est une des pièces les plus coûteuses de notre dressing!

Ici, je le porte, jeté sur mes épaules au dessus d’un smoking bleu marine. J’adore ce look et je suis fan des tailleurs pantalons. Je suis addict des looks « masculin-féminin » peut-être suis-je au fond un garçon manqué!!

La veste au col en cuir est une pièce indémodable The Kooples je l’ai achetée il y a plusieurs années et elle me plaît toujours autant et je la porte très souvent.

Le pantalon de smoking vient de la collection Grain de Malice, il est splendide, bien coupé, élastiqué dans le dos, il est d’un grand confort et très élégant avec son liseré de côté. Ce pantalon taille grand, alors si vous le commandez sachez le, je l’ai choisi en 36 et il est malheureusement trop grand pour moi.

Pour moderniser le look, j’ai choisi de porter mon smoking avec un tee-shirt à messages Babou, et ma casquette qui ne me quitte plus ces derniers temps vient également de chez Babou!

Et avez-vous vu ces magnifiques derbies imprimés bordeaux et pailletés d’or? Ils viennent de chez Eram, le chausseur que je préfère.

Alors que pensez-vous de ce look? Et vous, aimez-vous les duffle-coats? Portez vous des looks « masculin-féminin » de temps à autres?

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Burn out?

Pourquoi n’a t-on pas trouvé un mot français pour exprimer ce qui d’un coup, comme la foudre vous mets à terre?

Le burn out? Qu’est-ce donc? Littéralement, faire un burn-out, c’est « brûler de l’intérieur, se consumer ». « C’est une usure à petit feu qui trouve sa source dans le cadre professionnel » Et comme le disent souvent les personnes qui ont été victimes d’un burn-out on ne voit rien venir, je n’ai rien vu venir!

Je travaillais depuis presque 30 ans et je vous assure que j’adorais mon métier et c’est peut-être cela qui m’a anéantie. Educatrice au Ministère de la Justice, puis responsable d’unité éducative, mon amour du métier n’a jamais failli, j’ai toujours trouvé sens à mon travail.

Toujours volontaire, disponible, impliquée, innovante, force de proposition, travailleuse, ne comptant jamais le temps donné j’ai travaillé avec conviction tout au long de ma carrière. S’occuper des enfants en difficultés c’était mon crédo, ma vocation, c’était cela qui m’avait poussée trente ans plutôt à passer le concours de ce Ministère.

Souvent il faut savoir que c’est justement les personnes enclines au perfectionnisme qui craquent, d’autant plus qu’elles attendent une forme de reconnaissance qu’elles ne reçoivent jamais. « Extrait  du magazine Psychologies : Le plus souvent, ce sont des personnes très engagées dans leur travail, qui aiment leur entreprise, des personnes ‘pilier’. Ce sont elles qui subissent le plus les tensions et le stress ». Des individus perfectionnistes, en quête de reconnaissance, dévouées à leur société… qui ne comptent ni leurs heures ni leur énergie, et se retrouvent les plus vulnérables face à ce que l’on appelle « la maladie de l’idéalité ». »

Mon parcours professionnel a été ardu, m’obligeant à délaisser ma famille et mon foyer pour cause de mutation, et puis se sont rajoutées les astreintes, le travail qu’on rapporte à la maison, les réunions qu’on préparent le dimanche pour ne pas empiéter sur le temps professionnel.

Et puis un jour, je n’ai plus pu avancer, les signes avant coureur ont été l’amaigrissement, un amaigrissement vertigineux 12% de mon poids en 3 mois, la fatigue, l’insomnie, l’irritabilité….le chaos.

Aujourd’hui je ne suis pas sortie de là, après 5 ans de congés de longue durée imposé par mon administration et par mon médecin me voilà à 60 ans en retraite anticipée… Un véritable cataclysme pour moi, la honte m’envahit, pourtant qu’y a-t-il de honteux à trop donner de soi et à faillir?

Je prends conscience aujourd’hui de la solitude qui a été la mienne et surtout je prends conscience que, sur notre lieu de travail quel qu’il soit, nous ne sommes qu’un numéro qui génère des résultats, ou qui doit impérativement générer de bons résultats, sinon…..

Et le deuil est long, je n’ai eu droit à aucun pot de départ, aucune carte de collègues, aucun message de cette équipe d’éducateurs que j’ai portée à bout de bras et à laquelle j’ai redonnée la dignité qu’elle avait perdue….le néant.

Pour la petite histoire j’étais à la fois l’épouse et la chef de service de l’un des membres de cette équipe, et bien même mon époux s’est désintéressé de mon état et au vue de cette désertion je me suis séparée de lui…. Une vie ruinée…

Voilà cinq ans aujourd’hui que je ne travaille plus et je le vis encore très mal, je n’ai pas encore récupéré mon équilibre et ma force, ni physique ni psychique.

Si je tenais à apporter mon témoignage ici sur mon blog c’est pour mettre la lumière sur une vraie maladie, pour expliquer que  le « burn out » est une dépression plus que sévère.

Ce n’est pas un chagrin d’amour, ni un deuil c’est un cataclysme qui vous anéantit, qui vous fait douter de tout et surtout de votre valeur.

Vous vous sentez un déchet, rejeté de votre milieu professionnel et coupable en même temps car vous continuez, au moment où vous êtes en maladie,  à percevoir un salaire, moindre certes, mais un salaire, alors que vous ne produisez plus!

Et dans la vie, aujourd’hui PRODUIRE, être rentable est le maître mot!

Alors pour toutes celles et ceux qui travaillent à fond, qui n’esquivent jamais les coups bas, la charge de travail, prenez soin de vous, soyez attentifs à votre bien-être. Soyez bienveillants avec vous-mêmes. Vous n’avez droit qu’à un seul passage sur cette terre.

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Oser le short à 60 ans!!

Comme je vous le dis souvent, je me sens aujourd’hui plus audacieuse qu’à 20 ans et cela dans tous les domaines, pas seulement en matière de mode!

A 60 ans, je me dis que je n’ai plus de temps à perdre à tourner en rond, à réfléchir si cela se fait ou si je suis capable ou non… je fonce! Soit ça passe, soit ça casse tant pis. A quoi cela sert-il de s’économiser de toutes façons, on finit tous au même endroit!

Je ressens de plus en plus profondément que ma vie est précieuse, unique et que je n’ai le droit qu’à un seul essai alors on y va et en matière de mode je me lâche beaucoup. Je veux avant tout me sentir en harmonie avec mes vêtements, que mon mental et mon physique soient dans un parfait alignement.

Alors j’ai osé les couleurs et le short en simili cuir pour l’hiver. Ma tenue s’avère au total très minimaliste mais surtout très bon marché (total look un petit peu plus de 60 euros!)

Je vous détaille le look, j’illumine mon short Kiabi (shoppé durant les soldes d’été à 12€) d’un magnifique pull jaune (vous avez dû déjà remarqué que j’adore porter du jaune et du rouge) Grain de Malice collection hiver de cette année. Ce pull est superbe, il existe évidemment en d’autres coloris. La maille est douce, bien structurée donc je sais qu’il ne se déformera pas aux lavages successifs, l’encolure est en V. Vous pouvez porter ce pull autant avec une jupe qu’un pantalon. Il a tout bon, je ne le lâche plus! Merci à Grain de Malice pour ce joli pull à un tout petit prix également.

J’ai galbé mes jambes d’un collant « chair » résilles de chez Calzedonia (une marque que j’aime beaucoup), j’ai chaussé mes cuissardes de chez Babou (je les adore, elles viennent de la collection de l’an dernier!).

Ma casquette en velours vient de chez Babou également au tout petit prix de 7€. Voilà bien longtemps que je cherchais une casquette style un peu marin, celle-ci est parfaite avec ces petits détails!

Une petite besace verte à trois sous car le vert et le jaune forment un duo mode parfait!

Et mes jolies boucles d’oreilles de ma créatrice et amie Bernadette, ne sont-elles pas à craquer, chatoyantes, elles illumineront toutes vos tenues et vous pouvez vous gâter Bernadette ou Beloya B. vous offre des merveilles à tout petit prix!

Et un joli sourire et le tour est joué pour dégriser le ciel d’hiver!

Et vous, portez vous le short en hiver? Et le jaune, pour l’hiver, êtes-vous fan autant que  moi?

Pensez-vous qu’il soit vulgaire de porter un short comme j’ose le faire?

Vous savez que j’attends vos commentaires, vous pouvez tout me dire!! Y compris que je suis vulgaire, à mon âge je peux tout entendre!

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La magie de Noël

Qui peut résister à la magie de Noël? Chaque année c’est l’effervescence quand le mois de décembre pointe le bout de son nez, d’ailleurs c’est même souvent en novembre que tous les préparatifs commencent à se mettre en place, que les lettres au Père Noël sont écrites et que tout un chacun est à l’affût du bon plan « cadeau ».

Les préparatifs de Noël sont encore plus réjouissants que Noël en lui-même, un peu comme les préparatifs de mariage d’ailleurs. C’est toute l’agitation de l’Avent qui est intéressante car la fête en elle-même passe comme une étoile filante. Je n’ai pas du tout grandi enfant, dans l’ambiance de Noël et je n’ai découvert la joie de fêter Noël que lorsque j’ai mis au monde ma fille. Pour elle et rien que pour elle, je me suis attelée à faire de cette fête un souvenir mémorable chaque année reconduit.

Chaque année j’entamais avec elle des activités créatives et ludiques pour décorer la maison et nous décidions ensemble de la couleur dominante. Nous sommes d’ailleurs passées par différentes ambiances, du rouge bien-sûr classique, au bleu en passant même par le violet….rien ne nous faisait peur et nous trouvions toujours de l’inspiration pour que notre Noël soit aussi fantaisiste que possible, nous ne voulions jamais être dans la norme!

Aujourd’hui Camille a sa propre famille et j’ai bien cru abandonner l’envie de décorer mon intérieur, pendant deux ans, mon parcours de vie ne m’a pas incité à fêter Noël et cette fin d’année 2018 augurant d’un tournant dans ma vie, j’ai eu à nouveau envie de  renouer avec la tradition et de décorer mon petit chez moi.

Je suis certes, revenue un peu aux traditions sauf que je n’ai jamais trop aimé le clinquant, j’ai donc opté pour des décorations naturelles, en bois, en plumes, en tissu, faites maison et très minimalistes. J’ai préféré mettre mon sapin en bois, qui est déjà très beau au naturel, en valeur, il se suffit presque à lui-même. Je l’ai donc paré de petits sujets tous mignons rappelant la nature, et je l’ai enluminé. J’ai trouvé de jolis sujets dans mon Babou à petits prix (entre 1 € et 5€) ainsi que des guirlandes lumineuses adorables blanches en forme de pompons (5€ pièce) et qui fonctionnent avec des piles.

Je suis très heureuse du résultat, quand on passe le seuil de mon chez moi c’est Noël mais ce n’est pas Carnaval, rien n’est tout « much ».

Voilà et vous comment vivez-vous Noël? Est-ce un moment que vous redoutez ou un instant que vous attendez avec impatience? Une chose est certaine c’est que la période de Noël est un instant particulier pour chacun teinté souvent de souvenirs parfois magiques, parfois dramatiques ou douloureux mais Noël ne peut laisser indifférent quoi qu’on en dise…

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