Auteur/autrice : Annick

Un homme pressé

Annick

Toujours aussi addict au cinéma j’y vais en général toutes les semaines, avec la carte Pass des cinémas Pathé Gaumont j’ai vite amorti mes sorties.

Amoureuse non seulement du cinéma mais  également de la langue française je ne pouvais pas manquer le film que j’attendais depuis qu’il était annoncé: Un homme pressé de Hervé Mirman.

Ce réalisateur commence sa carrière  en 1992, sa rencontre avec Géraldine Nakache en 2010, actrice spontanée et réalisatrice talentueuse avec laquelle il co-réalise Tout ce qui brille, sera déterminante pour lui,  le film fera sensation au Festival de l’Alpe d’Huez.

Dans « Un homme pressé », les rôles principaux sont tenus par  Fabrice Lucchini (Alain, frappé d’un AVC) et Leïla Bekti (Jeanne, orthophoniste). Je n’ai pas été déçue de mon choix et c’est vrai que j’ai le courage d’affirmer que j’apprécie le cinéma français, je tombe souvent sur de bons sujets.

Quel plaisir de me retrouver, seule, dans la salle obscure d’un cinéma en tête à tête avec un professionnel de l’éloquence, Fabrice Lucchini, égal à lui-même dans « Un homme pressé ».

J’ai l’impression que lorsque je suis seule, je prête encore davantage attention au dialogue et lors de cette séance, je me suis régalée jusqu’au générique de fin, qui est très spécial, un peu comme le film (je vous laisse la surprise…)

L’histoire:

Alain est un homme d’affaires respecté et un orateur brillant. Il court après le temps. Dans sa vie, aucune place pour les loisirs ou la famille. Un jour, il est victime d’un accident cérébral qui le stoppe net dans sa course et entraîne chez lui de profonds troubles de la parole et de la mémoire. Sa rééducation est prise en charge par Jeanne, une jeune orthophoniste, très professionnelle mais en souffrance elle aussi d’une manière différente. À force de travail et de patience, Jeanne et Alain vont apprendre à se connaître et chacun, à sa manière, va enfin tenter de se reconstruire et prendre le temps de vivre.

Si je suis allée voir ce film en particulier c’est pour plusieurs raisons alors que les critiques sont loin d’être excellentes. La plupart des professionnels de cinéma estiment que Monsieur Lucchini ne se renouvelle pas, ce qui est vrai au fond, mais ce qu’il aime faire il le fait si bien : PARLER!

D’autre part je venais de voir Leila Bekti en coach sportif clouée dans un fauteuil roulant, j’avais très envie de la voir interpréter un rôle dans le même style: un coach, également, mais cette fois dans le domaine médical, « qui répare tout en se réparant elle-même » comme dans « Le grand bain »

Ce film traite encore du thème de la résilience, un sujet largement abordé actuellement par le cinéma français.

Le Grand Bain traite de ce sujet, le film « Les chatouilles » arrive sur les écrans…

« Un homme pressé » parle encore de « reconstruction » après un traumatisme…. La préoccupation des cinéastes et des romanciers actuels semble être de nous faire passer le message suivant: « profitez de la vie, prenez le temps d’aimer, faites vous du bien, faites du bien autour de vous ».

Le sujet du « développement personnel » est devenu à la mode et il signe le malaise ambiant de l’humanité.

Je ne me souviens pas étant jeune que le sujet du bien-être ou de la bienveillance fut abordé aussi souvent.

Ce film est la preuve en images qu’effectivement il faut savoir s’écouter mais surtout savoir écouter les autres, ceux qui sont autour de nous et que nous aimons. Le but de notre vie n’est pas de briller, de pérorer, de prendre la place mais bien d’être bienveillant et généreux  surtout de son temps…..

Allez voir ce film et pensez tous les jours à prendre le temps de regarder, d’aider, d’écouter celles et ceux que vous aimez car parfois, j’allais même dire très souvent, on s’en rend compte bien trop tard.

Ce film alimentera votre réflexion sur le sens de la vie, sur ce qui est important, ce qui est rattrapable, ce qui est perdu à jamais….

Ce film se termine également sur de magnifiques images de pleine nature. Des bienfaits physiques et psychiques d’une marche sur un célèbre et très emprunté chemin de randonnée dont nous ne revenons pas indemnes….

Faites une pause, respirez et allez au cinéma!

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Crédits photos: Allociné

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Marcher dans les clous!

Annick

Marcher dans les clous cela ne me ressemble guère…j’ai toujours aimé prendre les chemins de traverse et depuis que je suis à la retraite cette mauvaise habitude est loin de s’arranger!

J’ai absolument craqué pour ce modèle de boots très très « jeune », d’une part parce que je suis une amoureuse des boots en général, et d’autre part j’aime les chaussures originales et tendance. Ce superbe modèle vient de chez Babou il est au prix de 30€.

Les clous sur les chaussures sont encore très tendance cette année et modernisent beaucoup vos tenues. Pour ne pas faire « tout much », j’ai joué la sobriété au niveau de la tenue. Ce que je voulais c’était surtout mettre en avant les boots. Elles sont au top, modernes, confortables, solides, un peu motardes, tout terrain!

Je les porte tout simplement avec un jean celui-ci fait partie de la collection Promod, il s’agit d’un « mom’s jean » au petit nom de Marcel.

J’ai assorti mon jean avec un chemisier de la collection automne de Grain de Malice, j’adore cette chemise, son liseré rouge, bleu et argent lui donne du style et beaucoup de pep’s, comme quoi une chemise blanche reste très utile dans un dressing et c’est une pièce intemporelle.

Toujours aussi paresseuse pour me coiffer, je cache mes cheveux sous ma casquette gavroche en cuir d’agneau.

J’ai finalisé le look avec un accessoire piqué ce jour là à ma fille Jenychooz une pochette écossaise dont je suis tombée amoureuse. Cette pochette a été réalisée par Alice, son travail est exceptionnel alors qu’elle se lance tout juste dans la création d’entreprise, j’adore cette pochette!! Si un jour Camille tu veux t’en séparer saches que ta maman est preneuse.

Mes petits bijoux viennent eux aussi de chez Babou depuis que je les ai dénichés ils ne quittent plus mon poignet, ils font beaucoup d’effet et conviennent à tous les poignets car élastiqués. N’hésitez pas à emporter plusieurs à la fois, le noir est très tendance et facile à associer.

Alors ces boots vous font-elles craquer? Si comme moi vous êtes fan, foncez chez Babou, elles vont partir très vite ces petites bottes à clous!!!

 

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Le Grand Bain

Annick

Effectivement le titre est bien trouvé pour ce film plein de surprises, d’émotion, d’authenticité, quel homme ne peut se reconnaître dans cette comédie sociale?

Gilles Lellouche en qualité de réalisateur se démarque avec ce film que j’ai trouvé drôle, touchant et interprété à la perfection par une « famille » d’acteurs talentueux, parfaits chacun dans leur rôle…, car il faut dire que cela demande un sacré talent et une bonne dose d’audace pour interpréter ce genre de personnage! Ce film m’en a rappelé immédiatement un autre « The Full Monthy », un film qui avait fait mouche au moment de sa sortie, en 1997, qui avait fait sourire aussi, tout en mettant en lumière « une misère affective et sociale » que chacun veut ignorer…

L’histoire:

C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie…

Cette séance de cinéma a été pour moi une formidable bouffée d’air pur. En sortant de la salle, j’avais envie de danser sur le trottoir, de danser sous la pluie et pourquoi pas me mettre à nager! Ce film est une démonstration qu’il ne faut jamais désespérer et que chacun peut trouver sens à sa vie, même la plus merdique et désespérante des vies.

Ce film relate l’histoire de « cabossés » qui, sans même le deviner ,  vont devenir une sorte de famille, vont se livrer sans complexe et avec respect les uns des autres. Au fur et à mesure, ces hommes ordinaires vont délivrer (dans le lieu feutré du sauna transformé en cabinet de thérapie de groupe) leurs déboires, leurs souffrances, leurs désespoirs et ils vont « se réparer » ensemble, main dans la main dans un ballet aquatique vertigineux!

Chacun de nous a droit à son heure de gloire et de fierté encore faut-il y croire et ne jamais abandonner…

Personnellement j’ai ressenti cela quand je me suis lancée le défi d’un trek sur la chaîne des Annapurnas au Népal. D’ailleurs à chaque randonnée dans ma jeunesse, lorsque je chaussais mes godillots de marche pour faire des ascensions en montagne …je me répétais tout le temps « la douleur est dans la tête », tu peux le faire et monter là haut toucher le toit du monde et assister au lever du soleil sur la plus belle des montagnes de notre planète!!!

Et je l’ai fait et aujourd’hui je sais que chacun peut trouver en soi le chemin de la résilience et trouver un biais pour transformer chaque douleur en force.

Je ne vous en dirais pas plus, mais je sais que ce film ne vous laissera pas indifférent pour les raisons que j’ai évoquées plus haut mais aussi pour voir que parfois et de plus en plus dans notre monde, les rôles entre hommes et femmes s’inversent.

Ici les coachs sont des femmes « abîmées » qui se mettent en tête de faire danser dans l’eau des hommes maladroits et meurtris, je peux vous assurer que le job n’a rien d’évident!

Elles réussissent un challenge incroyable et tout cela avec de l’amour, rien que de l’amour…. et elles se réparent elles aussi….

Allez voir ce film qui est un petit bijou scintillant de rires et de chagrins…

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Crédits photos: Allociné

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Un petit bout de tissu!

Annick

Les sorties shopping sont rares, mais lorsque  ma fille vient me voir,  nous ne pouvons résister à aller faire du lèche-vitrine de droite à gauche comme lorsque nous vivions encore ensemble.

On s’éclate toutes les deux à faire des essayages sans avoir forcément l’envie d’acheter. C’est notre petit rituel à nous….

Mais parfois on succombe pour quelques petits euros , et à la dernière sortie mère/fille j’ai craqué….une dépense tout à fait raisonnable pour un coup de coeur énorme! Je suis tombée amoureuse de ce petit morceau de tissu, cette petite jupe n’est-elle pas à se damner?

Elles est exactement dans les coloris que j’adore porter pour éclairer l’hiver. Cette petite jupe vient de l’enseigne Pull&Bear à 12,90€, son imprimé est original et peut se porter avec quasiment tout, un pull blanc, noir, jaune, ocre, une chemise en jean, un tee-shirt à message….

Vous pouvez la porter avec un « perfecto » ou sous un manteau ou l’assortir avec une grosse veste en laine.

J’ai toujours été fan des jupes, le court m’allant mieux que le long compte tenu que je ne mesure que 160 petits centimètres.

Pourtant lorsque j’étais jeune jamais je ne me serais permis ce type de fantaisie pour aller travailler ou pour me présenter à un collège de direction. Une tenue trop adolescente dirons-nous pas assez femme. Aujourd’hui je n’attache plus la même importance au regard des autres et je porte quasiment toujours des vêtements dans lesquels je me sens avant tout bien et à mon avantage.

Mes jambes, étaient, parait-il, lorsque j’étais jeune un de mes atouts et il m’a fallu quasiment 40 ans pour les montrer, que les femmes peuvent être bêtes parfois!!!

Comme très souvent c’est ma fille Jenychooz qui a réalisé cette séance photos. Elle sait toujours déclencher quand il faut, le résultat du shooting est quasiment toujours réussi!

J’aime vraiment beaucoup ce look! Je porte ma jupe tout simplement avec un tee-shirt ocre que j’ai depuis au moins trois ans mais j’en suis fan, j’ai ressorti mon blazer noir tout simple de la même marque c’est à dire Promod, un achat que je n’ai jamais regretté d’autant que je l’ai eu en soldes.

J’ai opté pour des boots camel d’une ancienne collection de Bocage, je les adore ces boots avec leur style « cow-boy » elles se portent avec tout.

Quant aux accessoires, celui qu’on remarque en premier et bien évidemment la pochette! Elle a été confectionnée par Alice de Klak Art Creation pour venir compléter ma tenue le jour du mariage de ma fille. Cette pochette est magnifique, son coloris, sa forme, son originalité me permettent de la porter hiver comme été et surtout avec une multitude de tenues, encore merci à Alice qui montre ici encore son talent de créatrice à l’imagination prolixe.

Les bracelets viennent de chez Babou ainsi que le collier je vous les avais déjà montrés dans de précédents shooting. Par contre je porte de nouvelles boucle d’oreilles de la collection automne de Beloya B. Je les adore, scintillantes, joyeuses, faciles à porter, j’avoue rester une grande admiratrice de cette créatrice de bijoux qui se met à la portée de toutes les femmes. Merci à Bernadette pour cette jolie création.

Alors, comment trouvez-vous ce look automnal? Etes-vous comme moi une amatrice de jaune, de moutarde, d’ocre, une couleur qui rend belles toutes les brunes et qui sublime. Je ne le répèterais jamais assez, mesdames, portez fièrement des couleurs en hiver, justement en hiver car il faut secouer toute cette grisaille et cette morosité qui nous assaillent toutes!

Allez hop on file au soleil!

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