La nouvelle ballerine

Je me souviens d’une époque pas si lointaine, où la chaussure de prédilection des femmes pressées, celles qui courent entre le travail, les courses et les enfants était la ballerine.

Une petite chaussure qui au départ avait été rendue célèbre par la marque Repetto. Ce soulier, en général, très souple, permettait de marcher à plat tout en étant un brin féminine. D’ailleurs je me souviens en avoir eu de toutes les couleurs. La ballerine avait aussi l’avantage de se glisser au fond d’un sac de femme facilement. Ainsi cela permettait aux femmes de passer d’une paire de chaussures à l’autre avant de se rendre à un rendez-vous et de chausser, pour quelques courts moments, leurs escarpins à talons aiguilles, sans souffrir, toute la journée durant, les pieds compressés et douloureux.

Cette petite chaussure a aussi été rendue très célèbre par une actrice qui est un peu mon modèle Audrey Hepburn, souvenez-vous d’elle avec son pantalon fuseau s’arrêtant à la cheville et ses ballerines noires.

Aujourd’hui, se balader en ballerines est devenu presque ringard, la ballerine a fait place à un autre style de chaussures, au style féminin/masculin que j’adore porter surtout avec des pantalons courts, je voulais vous parler de la folie des derbies.

On pensait que cela ne durerait pas et bien la tendance en matière de chaussures en 2018 est encore aux derbies. Ils se déclinent de mille et unes manières, unis, en tissu, en cuir, en suédine, en couleurs, bi-matière et ces chaussures ont exactement la même utilité que nos ballerines de l’époque des années 90.

Je voulais vous montrer ma façon de porter les derbies cette automne, j’ai trouvé les miens chez Babou, mon paradis de la chaussure. Je les ai choisis gris clair en suédine. Ils sont légers et extrêmement confortables. Ils se déclinent dans le rayon chaussures de Babou dans de nombreuses couleurs et notamment un rose poudré sublime mais ….je n’ai pas osé craignant le côté « girly » complètement inapproprié à mon âge.

Je porte un pantalon très douillet, genre jogging « classe » à fine rayures, à l’allure masculine, déniché chez Pull&Bear.

Pour donner un peu de peps à la tenue et parce que j’adore le vert, j’ai ressorti mon pull de la collection hiver 2017 de chez Blancheporte, tout doux à porter et qui a du style grâce aux petites incrustations argentées ornant les épaules.

Pour finaliser ce look tout ce qu’il y a de plus simple, j’ai choisi en guise d’accessoire une petite besace dans les tons gris, à porter, comme c’est la tendance actuelle, en bandoulière devant soi.

Sachez que les derbies pour faire classe doivent se porter sans chaussettes (comme Monsieur Gainsbourg) sinon vous allez avoir l’air d’une gamine qui va à l’école! Ou si vraiment vous ne supportez pas de ne pas porter de chaussettes, allez-y franchement, osez et choisissez de la fantaisie qui se remarque (dentelles, pois, imprimés rigolos….).

Voilà, j’espère que ce look tout simple, un peu masculin/féminin saura vous inspirer et vous montrez qu’on peut être habillée tout en étant hyper relax!

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La broderie est partout!

Comme beaucoup de modeuses, j’ai pris le pli et suis devenue une fan des articles de prêt à porter brodés. La broderie depuis l’an dernier s’incruste partout, sur les chemises, les sacs, les pantalons, les jupes et j’avoue que je succombe!

J’ai commencé par le plus simple la chemise en jean à patchs de chez Babou, mon billet ici, puis le jean taille haute brodé à fleurs, mon post ici,  j’ai adoré également la broderie plaquée sur le dos d’un bomber couleur kaki mais je suis toujours restée assez soft dans mes choix sans tomber dans l’exhibition.

L’article que je vous présente aujourd’hui est sacrément plus osé, le look entier est plus audacieux, je voulais m’amuser un peu et vous montrer une autre facette de ma personnalité! Un brin pin-up!! Et c’est encore Babou qui m’offre cette surprise au plus près de la mode et de la tendance actuelle, puisque ce petit pantalon noir près du corps et brodé vient de mon enseigne chouchoute!!!

En avant je vous montre tout cela en images, et vous me direz si mon audace est permise ou pas, n’hésitez surtout pas à me donner votre avis sincère! J’ai assorti ce petit pantalon d’un confort exceptionnel à un pull vert en maille type mohair trouvé chez Promod (ancienne collection de l’hiver dernier).

Un pull tout simple vert parce que j’adore le vert et avec ce pantalon toutes les teintes se combinent, d’autre part j’ai une préférence pour les cols en V qui sont plus adaptés aux petites poitrines.

Mes cheveux, parce que je le veux bien et peut-être même parce que « je le vaux bien » sont de plus en plus longs, cela me permet de les attacher, les tresser, ce que je fais souvent et cette fois ci, pour essayer le look à la « jenychooz » je porte un turban. Ce turban aux couleurs d’automne est superbe. Le tissu est bien épais et il ne glisse pas de ma tête comme c’est souvent le cas, j’ai trouvé cette petite merveille chez Pull&Bear pour la somme de 5,90€!!!

Entre les broderies et le bandeau j’ai réduit les accessoires, je porte juste une paire de boucles d’oreilles de chez Maï B Atypique, un bracelet en pierres semi-précieuses de Karma Yoga Shop, une enseigne sur le net qui propose de jolis accessoires.

Et une fois n’est pas coutume car c’est vraiment rarement que je me présente à vous en talons, je me suis juchée sur une paire d’escarpins que j’affectionne particulièrement, j’adore les escarpins, le soulier qui nous rend toutes femmes et sexy! Mes escarpins sont une folie qui vient de chez Minelli!.

J’ai ressorti du placard mon sac besace à franges de chez Mango (ancienne collection) qui fait encore son petit effet.

Et me voilà « lookée » un peu différemment de d’habitude, en ce moment j’ai envie de me bousculer!

Cela doit être le « syndrome de la soixantaine » période maudite où l’on fait un pied de nez au temps qui passe car de toute façon morose, triste, aigrie ou joyeuse, le temps il passe alors moi j’ai décidé de m’amuser, et pour tout vous dire il était temps que je fasse comme si j’avais 20 ans car cette période de ma vie a été bien austère, la fin de ma vie le sera moins je l’espère.

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« Passer mon amour à la machine »

En ce moment, cette phrase d’Alain Souchon me revient aux lèvres car je suis en plein questionnement concernant l’amour. A 60 ans je pense tout de même avoir fait le tour de la question, mais le verbe aimer ne veut pas forcément signifier la même chose pour tous, et nous sommes certains, pour la plupart, que ce verbe aimer se conjugue au pluriel.

Ce que je sais aussi, c’est que l’amour est comme un nuage, il peut prendre diverses formes, et diverses couleurs, il peut nous émerveiller sur fond de ciel bleu comme il peut nous attrister et nous amener de la pluie…

Ephémère, durable, une chimère, une évidence, un besoin, une crampe d’estomac, un vertige…qu’est ce que l’amour? On ne peut réellement le définir mais ce qui est certain c’est que l’on ne peut pas vivre sans. Le bonheur existe-t-il sans amour? A quoi bon posséder des biens matériels, de l’argent si l’on ne partage cela avec personne. Au bout d’un long chemin comme le mien, après de multiples échecs qui m’ont brisé le coeur et l’âme j’ai décidé de renoncer à le trouver…Sûrement de guerre lasse, à force de mes échecs successifs, de maladresses commises, de désillusions, je m’en suis fait  une raison, mais renoncer à l’amour en couple ne veut pas dire se retrancher du monde et cesser d’en donner autour de soi, l’amour ne se construit pas qu’à deux, l’amour est inscrit dans la vie, dans tout ce qui nous entoure.

Aujourd’hui je trouve mon bonheur simplement en me disant que ma maladie ne m’a pas encore tuée, que j’ai pu voir grandir ma fille et la voir devenir une jolie femme et bientôt je la serrerais contre mon coeur à son mariage. Je ne suis donc pas seule. Que les léchouilles de mes chiens et de mes chats que j’adore me motivent pour me lever le matin, que mon tapis magique de yoga me transporte à chaque fois que je le déroule, que la nature me ravit toujours autant en n’importe quelle saison et qu’il n’y a aucune raison de voir la morosité partout. Je n’ai pas d’amour de couple mais j’aime et c’est en fait cela qui compte….

Ce qui compte c’est de garder en moi cette curiosité qui m’anime, cette envie de rencontrer les autres, sans être aigrie, ce qui compte, c’est de cesser de culpabiliser pour un amour que je n’ai pas su trouver, ou simplement su garder. Peut-être ne suis-je pas toujours responsable du malheur qui frappe?

On ne pourra jamais « faire blanchir son amour à la machine » ce qui est perdu est perdu et malgré toute l’énergie que j’ai pu y mettre, mon histoire d’amour, mon mariage, ma vie de couple s’arrêtent, ici et maintenant, à l’aube de mes 60 ans après 15 ans de vie commune.

Il me  faut tourner la page et aller de l’avant et surtout me convaincre qu’aujourd’hui je n’ai plus le temps pour les larmes, je n’ai plus que le temps qui reste, si court, et qu’il faut dire oui à la vie et continuer le chemin en chérissant ce que l’on a, en souriant à l’idée que la vie n’est pas finie.

Je me rends aujourd’hui vraiment compte qu’après tous ces chagrins accumulés au fil de la vie et depuis l’abandon de ma mère, que, ce qui m’a rendue forte, ce qui m’a permis de tenir debout, c’est mon esprit curieux, ma soif d’apprendre et de découvrir. J’ai vécu ma vie avec tant de parcimonie que je n’ai pas encore les poches assez remplies de jolis souvenirs, il me reste encore tant de jolis paysages à découvrir, tant de livres à lire, tant de sourires à croiser, tant de films à aller voir, tant de sentiers à parcourir avec mes chiens sur mes talons, tant d’enfants à consoler, tant de pages à écrire….

Aujourd’hui après tant de chemins parcourus, en quête d’un bel amour sincère et durable j’ai décidé de poser mes valises et de ne plus rien chercher, ni ne plus rien attendre. Je commence à enfin prendre conscience réellement que j’ai tellement aimé les hommes de ma vie que je me suis oubliée moi-même en chemin.

J’ai oublié ce que je voulais vraiment et ce que je valais vraiment. Le hasard, je n’y crois pas vraiment, je pense que chaque rencontre nous est destinée. Mon histoire personnelle m’a conduite à toujours me tourner vers l’inverse de ce qu’il me fallait et j’ai pris conscience qu’avant de choisir j’étais choisie, que j’avais besoin qu’on est besoin de moi et l’attente d’être aimée était si forte que je n’attirais que les hommes qui n’étaient pas faits pour moi.

Comme si l’abandon de mes parents, le manque d’amour filial, la mésestime de moi-même qui en a découlé,  me dictaient les mauvais choix jusqu’au dernier. Doit-on pour cela cesser d’aimer? Mon dernier compagnon a partagé ma vie 15 ans c’est un long parcours et aujourd’hui avec le recul après une séparation douloureuse et effilochée, je prends conscience que cet amour là n’était pas non plus pour moi puisque j’ai courbé le dos pendant ces quinze années en acceptant des compromis et des sacrifices qu’une autre femme que moi n’aurait jamais supportés.

Pourquoi l’amour et moi ne sommes-nous pas compatibles? Aujourd’hui, je sais que je finirais mon chemin seule, car je ne suis pas du genre à m’inscrire sur des sites de rencontres et que surtout je n’ai plus suffisamment confiance en moi, en mon propre jugement en matière amoureuse. Trop de blessures me font penser que jamais plus je ne rencontrerais un homme capable de me rendre heureuse et je doute aujourd’hui de ma capacité à rendre un homme heureux.

Voilà mon bilan de vie, et mieux vaut le faire le plus tôt possible pour en tirer un enseignement afin que le chemin que l’on a devant soi soit le plus ensoleillé, le plus lumineux et le plus joyeux possible.

Je vous souhaite un très bel amour.

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Richardi n’est pas un glacier!

Pourquoi ce titre étonnant, sous forme de question? Tout simplement parce que si vous êtes toulonnais ou toulonnaise, comme moi depuis votre enfance, vous vous souvenez sûrement de ce grand glacier réputé appelé Richardi.

Nous y allions avec nos parents ou nos amis pour déguster d’excellentes glaces, c’était dans les années 80 un glacier renommé. Cet établissement se situe dans la rue Dugommier, non loin du parking de la Place d’Armes.

Aujourd’hui, cet établissement n’est plus un glacier et je peux vous assurer que nous y avons gagné au change. Je n’ai aucun mal à affirmer que l’Espace Richardi, car c’est ainsi qu’il s’appelle aujourd’hui, est de loin une des meilleures tables de Toulon.

J’y suis allée plusieurs fois et j’ai eu droit à un véritable déjeuner. Moi qui suis, je l’avoue, « un peu grand train » (pour ceux qui connaissent la réplique du film « Quand Harry rencontre Sally ») j’ai été réellement séduite par la cuisine de ce chef qui travaille seul en cuisine. A l’Espace Richardi, on aborde la vraie cuisine, le raffinement, le travail autour des produits de saison, l’originalité, l’audace des saveurs.

L’assiette est dressée avec élégance et raffinement. On retrouve le goût du vrai, l’authenticité en matière de cuisine, pour moi cela a été Le festin de Babette ou le pouvoir des belles saveurs sur les humeurs moroses, comme cela m’arrive souvent quand je découvre de vrais chefs en cuisine.

J’avais prévenu auparavant le chef Monsieur Stephane Goude que j’étais végétarienne, quand je sors au restaurant, je trouve normal de prévenir le chef car tous les restaurants ne savent pas particulièrement s’adapter sur le vif à ce type de clients que sont les végétariens.

Le chef Stephane Goude nous a servi à mon amie et à moi-même un menu complet absolument exquis de l’amuse-bouche jusqu’au dessert. Certes, l’addition a été un peu salée d’autant plus que j’avais invitée ma copine (70€ à deux pour deux menus complets) mais aucun regret. 35€ un menu comme celui-là est loin d’être aberrant.

Je n’ai jamais de regret quand l’addition est en adéquation avec la qualité de la cuisine. Au Restaurant Richardi, vous avez à faire à un vrai chef qui privilégie la qualité des produits et leur présentation dans l’assiette plutôt que la quantité.

Si vous êtes « gourmets » plutôt que « voraces » ce n’est sûrement pas l’endroit idéal pour aller déjeuner si au contraire vous aimez déguster, si vous êtes curieux au niveau du palais, si vous aimez surprendre vos papilles, si vous aimez la cuisine française, provençale, la cuisine qui se décline au grès des saisons, comme moi, vous adorerez! Et forcément vous deviendrez un fidèle abonné de l’Espace Richardi.

La seule chose que je trouve dommageable à l’Espace Richardi, c’est l’absence de convivialité, l’absence d’un véritable accueil faute de moyens car payer un vrai serveur revient très cher et souvent aujourd’hui nous n’avons plus le privilège d’être servi par un personnel sortant de l’école hôtelière, qui devine le désir du client avant même qu’il est ouvert la bouche! Monsieur Goude, vos belles assiettes méritent d’être servies sur des nappes blanches et avec soin et savoir-faire. Personnellement j’attache beaucoup d’importance au service, à l’accueil dans un restaurant, la qualité de la cuisine ne fait pas tout!

Si j’ai décidé d’écrire cet article aujourd’hui, alors que je connais ce restaurant depuis maintenant presque un an, c’est parce que je suis profondément outrée de voir de plus en plus de bonnes tables mettre la clé sous la porte à Toulon. Où sont les puristes de la gastronomie française, pourquoi notre cuisine se fait-elle détrôner par les fast-foods?

Pourquoi le français, le jeune français en vient-il à se nourrir presque comme un américain, pourquoi se goinfrer alors que l’on peut manger avec délectation tout en étant rassasié! Le plat du jour est à 10,50€, et si vous prenez le vin et le café le menu passe à 14€.

La cuisine fait partie du patrimoine français, elle fait partie de nos lettres de noblesse, notre cuisine est connue du monde entier alors sauvez-là, faites-y honneur en commençant par vous régaler avec autres choses que des bagels, des hamburgers, des sushis, des take-away, prenez le temps de manger, de déguster et de retrouver votre terroir en dégustant des produits locaux! Mieux vaut manger moins mais bon plutôt que de se remplir la panse avec de mauvaises graisses et du pain industriel! Ceci étant c’est juste mon avis, une pizza Sodebo ne viendra jamais faire concurrence à une pizza préparé par un vrai pizzaiolo ! Ne pensez-vous pas?

Voilà je vous laisse juge, passez faire un tour à l’Espace Richardi, qui au demeurant n’est pas dans une rue passante, mais dont la cuisine vaut le détour.

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