Mes petits carnets

Je suis une amoureuse des mots, des livres et du papier. Mes meilleurs amis savent que pour me faire un cadeau ils ne peuvent que faire un bon choix en entrant dans une librairie!

Dès que je me rends au Centre Commercial de Grand Var, je ne peux m’empêcher, même le porte-monnaie vide, d’aller fureter dans les rayons d’une librairie que j’affectionne particulièrement, la librairie Quartier Latin. Il n’y a pas de commune mesure entre une librairie et un supermarché du livre (sans vouloir médire sur Cultura). Dans une librairie, vous avez le conseil, l’accueil chaleureux, la petite note qui sort du livre qui, en quelques mots, vous explique pourquoi ce livre là est un coup de coeur. Chaque petit recoin de la librairie est dédié à une thématique et vous engage à y fureter. Et ce n’est pas pour me déplaire, que, lorsque je pousse la porte du Quartier Latin, on m’appelle par mon nom et me conseille un nouveau livre qui corresponde à mes goûts.

En ce moment j’ai la marotte des « petits carnets » très à la mode. Ces petits carnets ont chacun une thématique et constituent à eux seuls un petit livre de chevet parfait ou le petit livre qu’on traîne partout dans son sac et qu’on dégaine dès qu’on doit faire la queue chez le médecin!

Je m’en suis acheté toute une collection sur les thématiques qui me touchent particulièrement le yoga, la « hyggue » thérapie, la zen attitude, l’organisation, les huiles essentielles, la santé…

Ces petits carnets sont truffés de bonnes idées et vous aident aussi dans votre réflexion sur votre mode de vie. Quant à ceux dédiés au yoga, ils disposent de planches complètes d’exercices qui me permettent de faire mon yoga à la maison pour varier un peu ma pratique habituelle.

Je suis addict à ces petits livrets autant qu’aux deux magazines auxquels je suis abonnée Happinez et Flow.

Je vous laisse les découvrir, ma coiffeuse m’a déjà chipé celui qui parle du confort de l’intestin, car elle y a trouvé des petits plans faciles à mettre en place à la maison rien qu’en changeant un peu son alimentation.

Vous en trouverez pour tous les goûts, sur la mode (comment organiser son dressing) sur la beauté (notamment lorsque l’on a dépassé les 30 ans) sur l’entretien de votre maison….Chaque femme trouvera au Quartier Latin son petit bonheur de cahier.

Et dans cette librairie si vous vous y hasardez, je crains fort que vous ne repartiez, pas seulement, avec des carnets mais aussi des livres, de la papèterie, des stylos, des carnets de coloriages, des agendas, des calendriers ou éphémérides superbes,  des journaux, des cartes postales…Vous y trouverez tellement de choses pour vous occuper l’esprit et mettre de la couleur dans votre vie.

 

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Chasseur d’images

J’ai fait, très récemment, grâce à Sophie Pelikan, créatrice de Créa-cord, mon billet ici, une magnifique rencontre. Une rencontre avec un artiste mais pas que, une rencontre avec un peu mon double.

Comme moi Pascal Langianni est un passionné d’images, de captures d’émotions, de captures de moments éphémères. L’émotion peut être transmise soit par des mots, soit par des images, soit même par des sons, l’émotion est d’ailleurs ce qui fait le socle d’un bon film.

Mon émotion, je la traduis la plupart du temps par des mots écrits car je n’ai malheureusement pas le talent de Pascal Langianni, un photographe absolument exceptionnel et au passage, je remercie Sophie d’avoir pu me faire rencontrer une personne de qualité, une personne rare, je n’ai pas peur des mots. Vous connaissez mon honnêteté sur ce blog, je ne parle qu’avec mon coeur et souvent mes tripes et si aujourd’hui je viens vers vous pour vous raconter cette rencontre c’est que je sais qu‘un artiste n’a pas le droit de vivre dans l’ombre et je souhaiterais mettre le projecteur sur ce chasseur d’images que je viens de croiser.

Un poète, lui, est amoureux des ciels d’orages, des lumières sur la ville, des paysages, des moments d’amour, des instants qu’on voudrait éternels, moi  je suis une amoureuse des mots car malheureusement je ne maîtrise pas la photographie.

Pascal Langiani fait plus que « prendre une photo », il sait quand il faut déclencher et pourquoi c’est maintenant qu’il faut appuyer sur le déclencheur, et cela n’a absolument rien à voir avec une technique ou un simple savoir faire.

Pascal sait « regarder » il sait « voir » il sait capturer l’émotion pure de certains moments que nous offre la vie. Capturer l’émotion, faire vibrer la personne qui va regarder le cliché est la chose la plus difficile et en même temps la plus magique que doit savoir faire un photographe.

Pensez aux clichés de Henri Cartier-Bresson ou le photographe, que n’importe quel profane connaît, Monsieur Robert Doisneau, regardez les nus de Jeanloup Sieff et vous y verrez tout autre chose que des corps nus de femmes, vous y verrez de l’amour. Tous ces grands photographes nous émerveillent car ils appuient sur le déclencheur au moment opportun, au moment choisi, au moment parfait.

Comme les grands reporters de guerre, comme Robert Capa, qui arrivent à vous faire pleurer juste avec une image qui, pourtant, est fixe! Vous arrivez à percevoir au-delà de l’image, vous entendez les bruits de balles, les corps qui tombent dans la poussière, les cris, vous êtes dans la guerre vous aussi…

Pascal Langianni vous montre un ciel d’orage, et vous voilà tout dégoulinant de  pluie, vous sentez l’eau tomber sur vos épaules, vous sentez l’herbe mouillée sous vos pieds, vous entendez les roulements de tonnerre, vous êtes dans l’orage…

Pascal sait également, comme peu savent le faire d’une manière naturelle et authentique, capturer les moments d’amour, alors faites lui confiance et chargez le de capturer vos moments de pure bonheur. Confiez lui votre visage et il saura parler de vous comme personne, il saura dévoiler quelle femme ou quel homme vous êtes, et ce qui vous fait vibrer.

Pascal, saura-t-il, avec ses clichés vous parler de moi et vous faire sentir la personne que je suis à l’intérieur, celle cachée, celle pudique, bientôt vous le saurez et cela fera l’objet d’un autre billet sur ce brillant photographe.

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Brillante et divertissante

Comme toutes les filles j’adore les comédies romantiques!

Les comédies romantiques qui finissent bien sont toujours moins émouvantes que celles où l’amour est impossible, mais quand tout finit bien, qu’est ce que c’est bien! et puis quand c’est drôle et que devant l’écran un sourire ou un éclat de rire nous prend c’est encore mieux et c’est la preuve que le réalisateur a fait mouche!

Car comme j’aime à le répéter souvent, on peut tester la qualité d’un film à l’effet qu’il produit sur nous, à l’impact émotionnel qu’il a sur nous. Rires, larmes, colère, dégoût, joie, émerveillement,  peu importe le sentiment ressenti mais il faut qu’il se passe quelque chose, car sinon à quoi bon aller s’enfermer dans une salle obscure et payer un bras une place de cinéma, car il faut bien le dire au passage, aller au cinéma devient un vrai luxe!

J’ai découvert, à travers le film « Brillantissime » que j’ai vu la semaine dernière, derrière l’actrice, une réalisatrice, et je dois avouer que Michèle Laroque ne se débrouille pas si mal dans ce registre. Michèle Laroque est une actrice que j’ai longtemps appréciée, surtout au temps de « Comme t’y es belle » et que j’ai délaissée un peu car elle me semblait devenir un peu trop sûre d’elle-même, elle semblait comme on dit « avoir pris le melon » et cette blonde que j’acceptais et appréciais comme une brune commençait à m’agacer!

Dans cette petite comédie, j’avoue être tombée sous le charme même si tout le scénario tourne autour de sa petite personne, tous les acteurs qui gravitent autour d’elle succombent. Son psy en la personne de Kad Merad aussi parfait que dans « L’Italien » le gentleman qui ne veut jamais offenser, Gérard Darmon qui vend des légumes en faisant de la philosophie tout en lisant de la littérature dont il est passionné, Pascal Elbé, un ex-mari hébété, qui quitte mais qui au fond de lui est un homme fragile, Françoise Fabian, comme toujours divine dans le rôle de mère un peu égoïste et qui sait mettre les pieds dans le plat comme une mama juive, tout ce petit monde joue son rôle à la perfection.

L’histoire:

Angela pense avoir une vie idéale. Elle vit à Nice, dans un bel appartement, avec un beau mari et une charmante ado. Mais le soir de Noël, sa fille la laisse pour rejoindre son petit copain, son mari la quitte et sa meilleure amie préfère prendre des somnifères plutôt que de passer la soirée avec elle. Le choc ! Angela n’a plus d’autre choix que celui de se reconstruire… et ce n’est pas simple avec une mère tyrannique, une meilleure amie hystérique et un psy aux méthodes expérimentales.

Cette petite comédie sous son habit burlesque aborde tout de même le sujet de la rupture amoureuse, et de la rupture brutale, celle qui tombe comme un couperet sans nous laisser le temps de comprendre de quoi on est coupable!

Et ce petit film nous fait la démonstration qu’on peut se reconstruire après une rupture. Il nous montre comment reprendre confiance en soi, comment passer tous les stades de la rupture, la colère, le dépit, le chagrin pour ensuite pouvoir regarder l’avenir d’un oeil neuf et brillant!

Ce film fait la démonstration de comment se passe la reconstruction d’une femme qui se fait larguer mais je me dis combien il serait intéressant de faire un film sur la reconstruction d’un homme quand il est plaqué!

Car à chaque mal, son remède et l’ordonnance pour la guérison d’un homme et bien différente de celle d’une femme.

Un homme a t-il besoin de faire le deuil d’une relation autant qu’une femme? Il me semble qu’un homme a plus vite le désir de « boucher le vide de l’absence » qu’une femme! Mais mes propos n’engagent que moi, mais je suis tout de même convaincue que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus.

Voilà, j’arrive à la conclusion de mon billet et je vous invite à aller vous détendre en regardant cette petite comédie peut-être moins brillante qu’il n’y paraît mais qui fait du bien au moral quand on n’a le vague à l’âme, que vous soyez une femme ou un homme!

Je vous souhaite une belle séance et n’oubliez pas que vous pouvez également me retrouver sur Instagram et Twitter.

 

Crédit photos: Allociné

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Leçon de rhétorique

Comme souvent le mardi, je vais au cinéma avec un plaisir infini à la première séance de l’après-midi. Le cinéma est vide et j’ai, à chaque fois l’impression, que le rideau se lève pour moi seule , un vrai bonheur.

Je me précipite ce matin sur mon ordinateur pour vous parler du film que j’ai vu hier et qui m’a absolument comblée moi qui suis une amoureuse des « lettres » et de l’art de s’exprimer. Une fervente convaincue qu’avec des mots on peut davantage toucher qu’avec un glaive, un coup de poing, une gifle et que les phrases, selon comment elles sont prononcées,  peuvent être tantôt assassines tantôt caressantes. Savez-vous ce qu’est l’art de la rhétorique?

« La rhétorique comme art de la persuasion et la rhétorique comme art de l’éloquence. La rhétorique grecque, telle qu’elle fut pratiquée par les sophistes et codifiée par Aristote, se préoccupait principalement de persuader » (Extrait de Wikipédia)

En apprenant à parler, à s’exprimer, on se donne la possibilité de s’ouvrir aux autres, de donner son avis sur toute chose. Savoir parler, savoir choisir ses mots vous donne aussi une force et une clé pour vous libérer. Oser parler est la plus grande des libertés, et vous permet de livrer toutes les batailles, soyez-en certains! Ce film vous le prouve et j’avoue que ma vie personnelle et la volonté que j’ai eue à étudier, encore et encore, à me présenter à des oraux, à prendre la parole lors de séminaires professionnels étayent également le propos du film.

L’histoire:

Neïla Salah a grandi à Créteil et rêve de devenir avocate. Inscrite à la grande université parisienne d’Assas, elle se confronte dès le premier jour à Pierre Mazard, professeur connu pour ses provocations et ses dérapages. Pour se racheter une conduite, ce dernier accepte de préparer Neïla au prestigieux concours d’éloquence. A la fois cynique et exigeant, Pierre pourrait devenir le mentor dont elle a besoin… Encore faut-il qu’ils parviennent tous les deux à dépasser leurs préjugés.

Le propos du film est tout à fait d’actualité en cette triste période où l’humanité se perd, où le racisme fait partie de l’air qu’on respire et qu’il contamine et nuit à tous les rapports humains et qu’il empoisonne l’humanité toute entière.

Yvan Atall nous fait la démonstration brillante qu’avec un peu de courage, de ténacité, d’humilité on peut vaincre le racisme, faire la démonstration que la réussite peut être donnée à chacun quelque soit son origine ou sa condition, sans toutefois renier ses origines et même en être fier.

Les deux interprètes des rôles principaux, sont brillants, convaincants, on sent la connivence montait graduellement entre eux. Daniel Auteuil n’a plus a prouvé son talent, il est parfait dans le rôle du grand professeur de lettres, suffisant, sadique, imbus de lui-même, utilisant son estrade et sa connaissance pour humilier.  L’étudiante Neïla, est merveilleusement interprétée par Camélia Jordana, une jeune actrice toulonnaise, superbe, en jeune fille butée, courageuse, voulant sortir de sa banlieue en allant étudier à la grande faculté d’Assas pour devenir avocate. Elle campe le personnage avec brio!

Vous savez déjà que ce film est  à voir absolument, si comme moi vous êtes amoureuse de la langue française, éprise de littérature, sachez qu’Yvan Attal signe par « Le Brio » un chef d’oeuvre, une délectation, un régal, pour l’ouïe. Un de ses meilleurs films à mon sens.

Je vous invite à aller voir ce film même si cela ne vous semble pas être le genre de film que vous verriez habituellement, peut-être préférez-vous du grand spectacle, et bien ce film est « du grand spectacle ».

Vous devez également le voir car il fait la démonstration qu’avec du travail, de la témérité, de la persévérance, tout est possible!!! Que l’accès à la connaissance est donné à tous même sans pour cela fréquenter une faculté.

De nos jours, la culture est partout, les bibliothèques sont gratuites, internet vous permet de tout apprendre alors lancez-vous à l’assaut de votre liberté et je pense particulièrement à notre jeunesse quand j’écris cela. Etre instruit est la plus belle chose qui soit et cela vous ouvre toutes les portes, et on séduit davantage avec des mots qu’avec de belles toilettes!

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