Jalouse…jamais!

Impossible pour moi de ne pas vous écrire un billet cinéma cette semaine après ma séance de cinéma de dimanche dernier. Karin Viard étant une de mes actrices françaises préférées je ne pouvais pas passer à côté de son dernier film « Jalouse » et comme toujours mon intuition a fait mouche car j’ai passé un moment excellent.

J’adore cette actrice, je la trouve absolument magique, elle peut vraiment tout interpréter, les femmes d’affaires comme les femmes de ménage, les gentilles comme les garces, elle est merveilleuse de vérité.

L’histoire:

Nathalie Pêcheux, professeure de lettres divorcée, passe quasiment du jour au lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d’action s’étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage… Entre comédie grinçante et suspense psychologique, la bascule inattendue d’une femme qui n’accepte pas de ne pas avoir de prise sur le temps qui passe.

Ce film aborde bien plus que le sujet de la jalousie. Quand on vous parle de jalousie, immédiatement on pense à une situation amoureuse le mari jaloux ou la femme jalouse. Mais ce sentiment est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît car la jalousie se développe souvent à une période que l’on traverse difficilement ou parce que on manque d’assurance et d’estime de soi.

C’est ce qui arrive à notre héroïne qui aborde la cinquantaine  et qui a du mal a passé ce cap autant sur le plan professionnel que personnel. Pour se rassurer elle-même d’être quelqu’un d’estimable, elle descend tout le monde en flèche et c’est un véritable cataclysme, le monde qu’elle s’est construit, s’écroule. Si vous avez lu Les 4 accords toltèques de Miguel Ruiz, vous savez ce que veut dire l’expression communication non violente, ou « avoir une parole impeccable » et bien Karin Viard, toute brillante professeur de littérature qu’elle est, ne les a clairement pas lus!

L’arrivée de la cinquantaine génère chez cette femme une telle angoisse (logique dans notre société obsédée par le culte du jeunisme et de la performance sur tous les plans) qu’elle se transforme en femme belliqueuse et jalouse. Sa première victime va être sa fille, mais très vite sa jalousie maladive et incontrôlable va toucher toutes les personnes qui l’entourent et qui l’aiment! Sa jalousie se manifeste par une méchanceté épouvantable, mesquine, sournoise, odieuse! Elle met les pieds  dans le plat, trouve le mot qui blesse, se comporte de manière ignoble même avec sa meilleure amie, piétine le bonheur des autres puisqu’elle-même ne le trouve pas!

Bien sûr qu’il est difficile de vieillir mais est-ce la faute de nos proches? En quoi nos enfants, surtout nos filles car les rapports mère/fille sont, à certains stades de la vie extrêmement délicats, sont-ils fautifs de devenir beaux et brillants et mieux que nous?

Le talent des frères Foenkinos ne font pas cette fois dans « La Délicatesse » est nous offre une  comédie grinçante, une forme de suspense psychologique, et nous montre de façon, peut-être caricaturale, la bascule inattendue d’une femme, qui n’est ni plus, ni moins que dans le désarroi de ne pas arriver à gérer le temps qui passe, elle qui d’ordinaire relève tous les défis.

Je vous invite vraiment à aller voir ce film, que vous abordiez la cinquantaine ou pas, que vous soyez une femme ou un homme, car ce film au delà du problème de la jalousie, aborde un sujet de société. Car dans notre société la qualité première à avoir n’est pas l’empathie, la bienveillance mais d’être avant tout performant, il faut avoir le dernier mot, « avoir les dents longues »….Personnellement, je me refuse à appartenir à une société où l’on n’excuse rien, où on ne se respecte plus pour en tirer une gloire de pacotille.

L’important n’est pas d’être le plus beau ou le plus brillant de la classe. La vérité c’est que pour avancer dans la vie et se frayer un chemin vers le bonheur il ne sert à rien de médire tout le temps sur l’autre, et au lieu de regarder ce que fait le voisin, le plus sage est déjà de balayer devant sa porte!

Souriez à la vie, même si elle est dure et vous verrez la vie vous sourira j’en suis convaincue, la méchanceté ne fait gagner aucune bataille!

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L’école buissonnière

Je pense que vous avez toutes et tous fait l’école buissonnière qui consiste à tailler la route plutôt que de se rendre sagement à l’école, qui n’a pas séché l’école?
Suis-je la seule?
Il faut dire que j’étais sacrément surveillée et puis, là où j’ai grandi, c’est encore à l’école que j’étais le mieux, le lieu où je me sentais le plus libre!
Aujourd’hui je voudrais plutôt vous inciter à aller voir le dernier film de Nicolas Vanier du même nom que le titre de mon billet.
Si comme moi, vous aimez la nature, les grands espaces là ou la flore et la faune sont encore préservées, ce film vous plaira, si vous aimez également les films ayant une trame sociale, une intrigue familiale, ce film est pour vous.
Le début de l’histoire:
Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Cet enfant est confié à Célestine et Borel, son mari, le garde-chasse un peu raide d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage.

L’immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte, interprété par François Berléand, magnifique dans le rôle, il a « le physique de l’emploi », cavalier sillonnant son domaine à cheval et amoureux de la chasse à cour, il tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche.
Au cœur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n’est pas venu là par hasard…
 
Pourquoi j’ai aimé ce film? Tout simplement parce qu’il a su m’émouvoir, et n’est-ce pas le rôle d’un cinéaste?
J’ai fait carrière dans le social et je sais combien il est difficile d’être privé d’affection maternelle et paternelle quand on est enfant. Je sais combien il est douloureux de grandir dans une institution de l’état puisque j’y ai travaillé. D’autre part je suis toujours touchée (c’est mon côté « fleur bleue ») par les histoires de famille, les secrets de famille.
Ce film m’a d’autre part vraiment séduite par son interprétation, François Cluzet dans le rôle de Totoche est tout simplement extraordinaire, autant qu’il l’était dans « Intouchables« , ou « Les petits mouchoirs« . Cet acteur est particulièrement brillant dans des rôles « atypiques » soit l’handicapé, soit le copain « parano ».
Ici il joue le rôle d’un braconnier « brute de décoffrage » et très attachant. Son compère Borel, le garde-chasse joué par Eric Elmosnino n’est pas en reste, l’acteur que l’on voit souvent jouer des seconds rôles, interprète à la perfection le rôle du garde-chasse borné, étroit d’esprit un peu « pèquenot », rustre.  J’adore cet acteur, souvenez-vous de lui dans le rôle de professeur de musique dans « La famille Bélier« .
Le personnage de Paul est très bien interprété par un jeune garçon Jean Scandel aux yeux bleus immenses, Paul est intelligent, fin, curieux, ouvert à tout, attachant et authentique.
 
D’autre part, ce film vous offre l’opportunité d’être transporté en Sologne, les paysages sont absolument magnifiques, j’ai eu l’impression d’y être, d’entendre le vol des canards, d’écouter le brame du cerf, de ramasser des cèpes, d’apprendre à pêcher à la mouche….
C’est un film français sans prétention, mais un film sincère, touchant, peut-être un peu à « l’eau de rose » mais je sais qu’en ce qui me concerne, dimanche dernier ce film m’a fait du bien. Je suis sortie de la séance reposée, détendue, convaincue que le bonheur est une multitude de petites choses toutes simples, que le bonheur est surtout lié à la façon dont nous avons décidé de mener notre vie, soit loin des fastes et de l’agitation de la ville, soit en accumulant des biens et devenir prisonnier de l’argent.
Le bonheur, c’est surtout accepter ce que l’on a, savoir vivre avec ce que l’on a, vivre en sachant profiter de chaque instant magique que nous offre la nature. Le bonheur c’est aussi ouvrir son coeur, savoir pardonner, être bienveillant.
Tournage du film « L’école buissonnière » réalisé par Nicolas VANIER et produit par Radar Films
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Crédits photos: Allociné
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Une bien jolie vaisselle

Vous me connaissez maintenant suffisamment pour savoir combien j’aime cuisiner mais surtout recevoir.

L‘art de la table est pour moi très important et jouir d’un bon repas passe aussi par la façon d’organiser le dressage d’une table et le choix de la vaisselle.

Pour la vaisselle, Babou est une vraie grotte d’Ali Baba, je suis obligée de me retenir, la vaisselle est une véritable addiction chez moi, qu’il s’agisse de mugs, d’assiettes, de verres, de sets à apéritifs.

Certaines femmes ne peuvent résister aux bijoux, aux vêtements ou aux chaussures moi c’est tout autre chose (peut-être que je vire un peu mémé vous allez me dire?).

Mais franchement n’êtes vous pas d’accord avec moi, n’est-il pas plaisant de recevoir des hôtes avec de la jolie vaisselle, parfois je n’ai plus grand chose à manger dans le frigo, un fond de salade, un oeuf, quelques noisettes, une carotte, et bien dès que j’ai assemblé tout cela dans de la jolie vaisselle tout le monde est épaté, « oh là là maman avec rien tu fais quelque chose! » en fait, ce n’est pas moi qui fait, c’est Babou et sa vaisselle si belle!

Je vous montre en quelques images les derniers coups de coeur que je viens d’avoir, à croire que je suis partie dans le pays Basque, je suis en ce moment amoureuse des tonalités de gris et de rouge!

En matière de vaisselle, je n’arrive pas à trouver mon style, j’aime à la fois les pièces de créateurs, les potiers me font rêver (Gilbert Céramique ou MSG), quand je voyage je suis toujours attirée par l’artisanat local et notamment la poterie et la céramique.

La vaisselle suffit à vous raconter une histoire, un pays, une gastronomie….Il est tellement difficile pour moi de choisir. J’aime autant manger dans un bol que dans une assiette et c’est bien souvent que je mange mes tagliatelles de légumes avec des baguettes, le repas est plus lent, on prend le temps de savourer….

Et vous quel genre de vaisselle aimez-vous? Avez-vous un style? Etes-vous aussi « dingue » que moi qui n’arrive pas à manger dans n’importe quoi et n’importe comment!

Passons à table avec plaisir, un bon Bordeaux ne se déguste pas dans un verre en carton vous êtes d’accord avec moi et bien c’est pareil pour une bonne poêlée de légumes du jardin bio! Bon appétit et n’hésitez pas à faire un tour dans ce rayon là de Babou, vous allez craquer j’en suis certaine!

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Escale au pays basque

Si vous êtes comme moi, toulonnaise, vous n’avez pas pu être insensible à l’évolution de notre ville et notamment de notre « vieux Toulon », notre « basse ville » comme on l’appelait quand j’étais toute jeune. Un quartier où l’on osait pas trop s’aventurer de peur de faire de mauvaises rencontres, et c’est vrai qu’à cette époque une femme seule ne prenait pas le risque de s’y aventurer seule…

Depuis, nous assistons doucement à la renaissance de Toulon, ville de marins au départ, elle est en train de se métamorphoser. Il y a eu l’ouverture de théâtres, le théâtre Liberté, au concept novateur, et qui nous offre des pièces de grande qualité (j’ai eu le bonheur d’y voir cet hiver Charles Berling dans la pièce Vu du Pont, tiré du roman d’Arthur Miller, une pièce qui vous laisse chancelante et en larmes à la sortie!), l’Opéra de Toulon qui se dresse fièrement, et depuis peu la place de l’équerre et la rue des arts (ou rue Pierre Semard),  qui nous offre une rue « différente » fun, tendance, culturelle, joyeuse, vivante.

Cela devient un vrai plaisir d’aller s’y promener et de découvrir toutes les petites boutiques, épiceries, et ces petits bouts de terrasse où l’on peut s’installer pour picorer!

J’adore cela, on a comme l’impression de partir en voyage et ce soir là, vraiment par hasard, j’ai fait une petite échappée du côté du pays basque, en m’installant à la terrasse de Xerri Chéri. Le pays basque, une région de France à la fois belle, encore sauvage, qui a du caractère, qui est fière, forte de ses traditions et où la gastronomie est à tomber à la renverse, si vous êtes comme moi amoureuse de bons produits de qualités et authentiques, tels que le fromage par exemple installez-vous en terrasse et partez à l’aventure….

J’en viens enfin à mon sujet, même si je suis convaincue que vous êtes déjà nombreux à vous être assis tranquillement en terrasse pour grignoter une petite planche à la façon Xerri Chéri!

Je m’y suis sentie à la fois au pays basque avec un orteil posé sur le sol espagnol. L’Espagne étant un de mes pays de prédilection surtout le sud de l’Espagne car ayant vécu au Maroc, à Tanger plus précisément de l’âge de 11 ans à l’âge de 18 ans, ce sud combien de fois ne l’ai-je pas traversé avec mon père pour remonter en France. Mon père chargeait les coffres du camping-car de boîtes de thon (ventresca de atun ou de bonita), c’est le ventre du thon, un morceau extrêmement goûteux c’est pour cela qu’il est relativement cher, de piquillos, de fromages de brebis et de chèvre tellement au Maroc nous étions privés de laitages (dans les années 70, à Tanger on ne trouvait rien au marché français ou quand on tombait sur un yaourt il coûtait un oeil alors mon père n’en achetait jamais!!!, seuls les produits locaux et les produits espagnols rentraient dans la cuisine.)

A la terrasse de Xerri Chéri je me suis retrouvée des milliers d’années en arrière en dégustant mon fromage les yeux fermés (ma petite madeleine de Proust à moi). Et quand j’ai découvert l’intérieur avec toutes ces étagères pleines de boites de thons, de sardines confites, de ventrèche (morceau de viande de la panse d’un cochon gras traitée comme le lard), cochonnailles, confitures, huile d’olive…. j’ai adoré. J’aurais voulu y faire mon marché, d’ailleurs je compte bien le faire très prochainement.

A la terrasse de Xerri Chéri je me suis retrouvée des milliers d’années en arrière en dégustant mon fromage les yeux fermés (ma petite madeleine de Proust à moi).

Et quand j’ai découvert l’intérieur avec toutes ces étagères pleines de boites de thons, de sardines confites, de ventrèche (morceau de viande de la panse d’un cochon gras traitée comme le lard), cochonnailles, confitures, huile d’olive…. j’ai adoré. J’aurais voulu y faire mon marché, d’ailleurs je compte bien le faire très prochainement.

Je vous montre les images de ce que nous avons dégusté mais sachez que vous avez un tas d’autres choix sur la carte. Nous avons choisi de goûté la taloa, (une galette typiquement basque confectionnée avec de la farine de pois chiches).

Le personnel est absolument adorable, le serveur était si timide et charmant, si inquiet de notre bien-être, ce qu’on ne voit plus vraiment aujourd’hui quand on s’assoit quelque part pour boire un verre.

Lorea, la patronne ( même si je n’aime pas trop ce terme) est une personne délicieuse et on sent tout l’amour du pays basque dans ses yeux malicieux. Elle est joyeuse et vous communique sa passion des produits de son pays et moi qui aime les belles rencontres ce soir là en plus de me régaler, j’ai rencontré une belle personne généreuse!

Alors c’est vrai la restauration au jour d’aujourd’hui a pris un tournant très particulier. Et il est important de comprendre pourquoi. Le coût de la vie est de plus en plus cher, les taxes et les mesures d’hygiène assomment les restaurateurs, ces élément font que petit à petit on déjeune ou on dîne à l’extérieur différemment. Quand j’entends les restaurateurs dire qu’ils sont détrônés par des fast-food cela me hérissent! Ces petites enseignes, telles que Xerri Chéri sont loin d’être des fast-foods et j’avoue que ce type de restauration me plaît car souvent l’accueil y est soigné, on vous concocte l’assiette que vous voulez, on ne vous prend pas la tête, vous profitez de la vie et de bons produits, vous savez ce que vous avez dans votre assiette et « cerise sur le gâteau » c’est que si vous avez aimé vous pouvez rentrer à la maison avec votre petit panier. Tout ce que vous avez pu déguster est à la vente et moi ce concept j’adore!!!

Et mon petit appétit d’oiseau végétarien préfère les petites dînettes aux grands repas. Je suis tombée sous le charme, alors n’hésitez pas à tester!

Un dernier petit détail pas négligeable, je me laisse rarement tenter par un dessert quand je mange sur l’extérieur et là exception pour un dessert classique mais carrément exceptionnel par sa fraîcheur et son goût, j’ai nommé le gâteau basque! Alors succombez, succombez sans complexes!!! Faites vous plaisir et laissez vous guider par la passion de Lorea.

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