Vous connaissez toutes et tous ma passion pour le cinéma. J’ai bien cru que cette coupure estivale ne finirait jamais.
nHeureusement que la rentrée reprend et que mes petites séances de cinéma vont commencer à retrouver de l’intérêt.
nPas grand chose pour me faire vibrer alors je me suis davantage tournée vers ma collection de DVD à la maison.
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L’été est pour moi une période aride en matière de cinéma.
nIl faudrait que je sois plus « urbaine » et que je me tourne vers un cinéma « à mon image » comme Le Royal à Toulon, mais Toulon, pour moi qui habite à la campagne c’est loin, le parking est coûteux et au Royal, je ne peux profiter de mon abonnement Pathé Gaumont. Cela fait, au bout du compte, une dépense supplémentaire que je ne peux pas assumer, alors je patiente jusqu’à la rentrée en revisionnant mes films préférés en streaming ou en DVD.
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Dans ce billet je voulais évoquer un film qui m’a particulièrement bouleversée, il s’agit du film Wild avec une actrice que j’apprécie beaucoup Reese Witherspoon.
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Ce long métrage met en scène une « victoire » et ce type de victoire moi, j’y crois, une victoire sur soi-même.
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Je suis convaincue que chacun, chacune doit trouver sa voie, son chemin, sa route vers son bonheur propre et que souvent cette route est faite de challenges, de résolutions, de promesses qu’on se fait à soi-même, une volonté d’en finir avec la souffrance morale que notre passé nous inflige….
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Ce que je sais c’est que ce chemin on se doit de le faire et seul pour trouver la sérénité et le bien-être, car l’addiction aux drogues diverses ne règlent rien, on échappe momentanément à ses peurs intérieures mais on ne les soigne pas.
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Ce film s’appelle Wild ( ce qui veut dire sauvage, farouche) et effectivement, quand on souffre à l’intérieur de soi, c’est ce qu’on devient « sauvage », asocial, invivable pour soi-même, pour ceux qui nous entourent et qui pourtant nous aiment. On se détruit lentement à coup de verres de trop, de drogues, de tentatives de suicides.
nOn est incapable de construire une relation d’amour, et une famille, tout simplement parce que l’on n’a pas d’estime pour soi-même, s’aimer soi-même c’est un pas en avant pour mieux aimer les autres, comme ils sont.
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Affronter ses propres angoisses il n’y a rien de plus terrifiant et courageux à la fois.
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Ce film, traite justement de ce sujet. Il est sorti le 14 janvier 2015 réalisé par Jean-Marc Vallée, un film noir, atypique, dans le style de « Into the wild », on retrouve un peu la même thématique, une quête d’une vie qui nous correspond mieux….
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Cette histoire est selon moi, interprétée à la perfection grâce au talent d’actrice de Reese Witherspoon, elle est accompagnée par Gaby Hoffmann, Laura Dern.
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L’histoire:
nAprès plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force.
nUne femme qui essaye de se reconstruire en décidant de faire une longue randonnée sur la côte ouest des Etats-Unis.
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Ce film est fantastiquement émouvant, lorsqu’on comprend ce qui la fait marcher sans se détourner, pourquoi elle a pris une telle décision sans mesurer le danger qu’elle court.
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Je suis certaine que vous aussi à certains moments de votre vie vous vous êtes lancés des défis, pour ma part je l’ai fait pour vaincre ma peur intérieure, mon dégoût de moi-même.
nJe me suis tournée vers la randonnée en montagne sans jamais lâcher prise et simplement par la volonté j’ai gravi les dénivelés et j’ai reçu en arrivant au sommet ma récompense.
nEt peu à peu j’ai repris confiance, j’ai repris contact avec moi-même, j’ai pu canaliser mes émotions, et surtout appris que j’avais une volonté de fer et je ne me laisserais pas dévorer par mon passé douloureux.
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L’important n’est pas la destination, mais le voyage, affirme un proverbe chinois et nous sommes face à face, au cours de ce long métrage à une édifiante reconstruction psychologique.
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Le film joue surtout sur le passé de la jeune femme (de nombreux flashbacks sont présents) ce qui nous permet de comprendre pourquoi elle en est arrivée là.
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Le film comme « Into the Wild » de Sean Penn développe plus l’aspect « osmose avec la nature ».nMême si la nature n’est pas filmée de la même manière que l’a fait Sean Penn, « Wild » est une véritable bouffée d’oxygène grâce à des paysages à couper le souffle.
nLes prises de vues sont magnifiques (notamment le Mexique et l’Oregon), la BO est exceptionnelle (un tube de Simon & Garfunkel fait office de fil rouge tout du long et on le fredonne longtemps après la sortie).
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La réalisation est élégante et sobre et l’actrice principale est très touchante, authentique.! Le scénario est intéressant et traite de nombreux thèmes comme la maladie, les relations sociales, les relations familiales, des sujets tabous (comme les addictions).
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Ce film explique très bien comment, quand on se déracine de son quotidien et qu’on ose se mettre un peu en danger, on parvient à réfléchir sur le sens de la vie et aussi à se reconstruire après diverses épreuves… On pourrait craindre l’ennui avec une telle histoire. C’est au contraire captivant, car on suit le film au rythme de la marche. On suit les pensées de la randonneuse, on construit petit à petit le puzzle de sa vie.
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Le duo féminin : Laura Dern magnifique en mère ne pouvant diriger sa vie et Reese Whiterspoon exceptionnelle (son plus beau rôle sans doute)
nLa dernière scène…, je vous invite à rester durant les deux premières minutes du générique de fin où la vraie Cheryl est mise en lumière…
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Ce film m’a beaucoup touchée, c’est un film « intérieur », rempli d’émotions et de valeurs, loin du cinéma à grands spectacles qui font déplacer les foules, on est plongé dans l’univers de l’intime.
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Un film qui élève l’âme et pousse à la réflexion intérieure, on redécouvre en même temps que l’héroïne les plaisirs simples de la vie, les petits bonheurs naturels: regarder un paysage, se laisser caresser par les rayons du soleil, manger, boire, dormir, réfléchir et partir à la découverte de soi-même pour revenir plus fort.
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Je vous recommande vivement ce film si, comme moi, vous aimez ce genre de cinéma mi-intello, mi-psychologique, pour ceux qui arrivent à se laisser porter je sais qu’ils sortiront de la salle obscure les larmes aux yeux émus, respectueux, admiratifs et peut-être plus combatifs.
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Crédit photos: Allociné
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