Jane got a gun

Le western est un genre cinématographique un peu casse gueule avouons le, comment faire aussi bien que Sergio Leone (souvenez-vous de ce chef d’œuvre Il était une fois dans l’Ouest) et bien Gavin O’Connor a réussi la performance de me toucher avec son dernier film Jane got a Gun.
nJ’ai été bercée dans mon enfance par ce style de cinéma, mon père raffolait des westerns alors je me suis laissée tenter par ce film et je n’ai pas été déçue.

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L’histoire:
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nJane Hammond (Natalie Portman) est aussi belle qu’elle a du caractère, elle est mariée à Bill, l’un des pires bandits de la ville. Lorsque celui-ci se retourne contre son propre clan, les terribles frères Bishop (Ewan McGregor) et qu’il rentre à la maison le dos criblé de balles, Jane sait qu’elle va devoir affronter la bande à Bishop et elle ressort son vieux fusil et ses pantalons.
nLa seule aide sur laquelle elle peut compter n’est autre que son premier amour Dan Frost (Joel Edgerton), dont la haine envers Bill n’a d’égal que son amour pour Jane.

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Je ne vous en dis pas plus car ce film est rempli de rebondissements, il serait dommage que je vous en révèle davantage.
nCe western car, c’est un vrai western, saura vous toucher j’en suis certaine même si vous n’êtes pas fan de ce genre de long métrage.
nTous les ingrédients sont là : la poussière, la crasse, les colts, les chevaux, le whisky, les crachats, le bruit, la fureur, la haine, le sang, la sueur, je dirais presque les odeurs.

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Et il n’y a pas que ça car c’est un film qui raconte aussi une très belle histoire d’amour et comment effectivement résister à une femme comme Jane.
nNatalie Portman est tout à fait dans le ton, elle incarne à merveille le rôle de cette femme qui doit se battre contre la violence des hommes, car on est, il faut le dire, dans un monde de machos !

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C’est aussi une histoire qui raconte l’émancipation de la femme, comment se faire une place, comment se faire respecter dans un monde de brutes machistes et ceci bien entendu en restant femme et mère.

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Et puis il faut également souligner la qualité des images, des décors, des paysages, fidèle aux vrais westerns.

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Natalie Portman est l’héroïne du film mais elle donne la réplique à des hommes dont nous sommes toutes en secret amoureuses, Ewan McGregor dans le rôle du méchant bandit est à la fois séduisant et cruel, Joel Edgerton dans le rôle de Dan Frost est touchant, sensible même armé d’un colt.

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J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce film, que vous aimiez ou non les western, allez le voir et vous serez surpris de constater qu’au final vous avez passé un très bon moment cinématographique !
nBonne séance.

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Crédit photos : Allociné
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The Danish Girl, un destin hors du commun

Je suis allée voir un film qui m’a extrêmement troublée et ce billet ne va pas être une mince affaire à écrire.
Cette histoire m’a bouleversée et m’habite encore maintenant…
Cela vous arrive t-il parfois de voir un film qui, à la fois vous dérange et en même temps vous captive ?
C’est un peu l’impression que j’ai ressentie devant The Danish Girl.

 

 

L’histoire:

Ce film retrace la remarquable histoire d’amour entre Gerda Wegener (Alicia Vikander) et Lili Elbe , née Einar Wegener (Eddy Redmayne), l’artiste danoise connue comme la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930.

Effectivement le qualificatif remarquable est tout à fait approprié pour parler de cette histoire d’amour.
La question essentielle n’est-elle pas jusqu’où peut on aller par amour ?
Quels renoncements sommes nous capables de faire par amour ?

 

 

Gerda est peintre, elle fait essentiellement du portrait mais n’arrive pas encore à faire sa place dans le monde des artistes. Sa peinture a peu de succès. En revanche son mari Einar peint des paysages de Norvège et notamment des tourbières qui sont très admirés par le public et les marchands d’art.
Einar est un être délicat, élégant, sensible, beau, timide, n’aimant pas les atmosphères mondaines alors que Gerda est une jeune femme plutôt effrontée, très libre pour l’époque, n’ayant pas peur de choquer. Elle est très amoureuse de son peintre de mari.
Ils forment à eux deux un très joli couple.

 

 

Le film démarre très doucement les 40 premières minutes peuvent paraître longues jusqu’à la scène qui va déclencher toute l’histoire de ce couple hors du commun.
Gerda a une commande de tableau qu’elle doit livrer à temps et craignant que son modèle soit en retard, elle demande alors à son époux Einar de prendre la pose. Et là c’est le déclic, on est assis dans son fauteuil au cinéma et pourtant on ressent, on perçoit avec beaucoup de justesse, de finesse ce que Einar ressent quand il enfile cette paire de bas pour prendre la pose.
Cette scène m’a profondément marquée…
Comment le soyeux d’un tissu peut-il provoquer une telle émotion (j’ai ressenti cela dans ma robe de mariée, je me suis sentie d’un seul coup femme et belle) et bien Einar en prenant la pose semble se délester presque de ce qui l’encombre et donne naissance au personnage de Lili.
C’est là que le film démarre.
Gerda perçoit le trouble de son mari mais au départ elle prend cela comme un jeu. Ce jeu va très vite basculer dans la réalité jusqu’à ce que son mari disparaisse pour faire place à Lili.
C’est une renaissance, Lili apparaît et Einar le peintre disparait.
Ce qui est très difficile à transcrire avec des mots c’est que, peu importe le sexe, l’identité, l’amour demeure entre ces deux êtres et Gerda renonce à l’amour physique, à son mari pour que Lili puisse exister et s’épanouir.
C’est une histoire extrêmement poignante et qui parle de ce qu’est l’Amour.

Il faut aussi que je vous dise un mot des images, nous découvrons Copenhague, on se croirait dans un tableau des peintres flamands, on traverse Paris à la belle époque, les lieux et les atmosphères sont très bien rendus, et les acteurs sont sublimes, touchants, pourvus tous les deux d’une grande élégance.

Je ne veux pas vous en dévoiler davantage mais ce que je peux dire c’est que pour aller voir ce film il faut avoir l’esprit ouvert (comme je l’avais évoqué pour le film La Belle Saison, il faut savoir ce qu’est l’amour car si ces deux conditions ne sont pas réunies on peut sortir de la salle de cinéma en étant choqué.

Voilà des semaines que je suis allée voir ce film et les deux personnages de cette histoire, qui n’est en rien une fiction, me hantent toujours et me font encore monter les larmes aux yeux.

Crédit photos : Allociné

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Creed, la relève est assurée

En plein été, nous constatons tous, la platitude des programmations à la fois à la télévision ainsi que dans les salles de cinéma. En ce moment, je ne trouve rien à voir de vraiment intéressant, il y a à l’affiche plutôt des films réservés à la jeunesse, aux enfants qui sont tous en vacances.
nJ’ai donc décidé de vous parler d’un film que je suis allée voir bien avant l’été et malgré mes a priori « féminins » m’a complètement charmée, je dirais même que j’ai adoré.
nJe me suis laissée tenter par Creed – l’Héritage de Rocky Balboa
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nLevez le doigt ceux qui me pensaient capable d’apprécier ce style de cinéma… je ne vois aucun doigt levé… j’en étais sûre. Je suis cataloguée comme une petite nature qui ne supporte pas les coups, la violence, le sang. Et bien détrompez-vous j’ai beaucoup aimé ce film rempli d’émotions, d’authenticité, de valeurs.
nTout est là, bien ficelé, de beaux gestes, des dialogues drôles et tendres à la fois pour qu’on se retrouve malgré soi les larmes aux yeux.

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L’histoire:

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Adonis Johnson (Michael B. Jordan), fils du célèbre champion du monde Apollo Creed n’a jamais connu son père, il est mort avant sa naissance. Adonis traverse l’enfance et l’adolescence difficilement, il connait les foyers éducatifs. C’est un jeune adolescent rebelle et en souffrance.
nLa femme d’Apollo retrouve Adonis et décide de l’élever et de lui donner une éducation. Elle l’aide à trouver une place dans la société (c’est sûr cela fait un peu conte de fées !). Néanmoins, Adonis ne peut lutter contre ce qu’il a au fond de lui, il veut devenir boxeur.
nIl décide envers et contre tout d’aller jusqu’au bout de son rêve, il quitte tout pour se rendre à Philadelphie, là même ou Apollo Creed a affronté un adversaire aussi ambitieux et têtu que lui Rocky Balboa (Sylvester Stallone)

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Cette rencontre va bouleverser deux trajectoires de vie.

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Le film de Ryan Coogler dure 2h14 et pourtant on ne voit pas le temps passer.

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Le jeune Adonis est un personnage extrêmement attachant, troublant, au caractère bien trempé. On sent chez lui à la fois force et faiblesse et c’est évidemment ce qui m’a intéressée (toujours mon côté éducatrice qui ressort) il s’agit encore une fois dans ce film d‘une histoire de résilience.

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Quant au personnage de Rocky il est tout aussi stupéfiant, Sylvester Stallone m’a toujours séduite (et oui je l’avoue !!!). Il est magnifique dans ce rôle de vieux boxeur sage, bienfaiteur, entraîneur, botteur de culs…
nIl permet à Adonis non seulement de devenir un boxeur mais aussi de devenir un homme.

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Si comme moi vous aimez les films qui parlent du dépassement de soi, qui enseignent la générosité, l’écoute, l’entraide, la volonté, le courage, l’amour…. alors allez voir ce film.

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Vous serez comme moi émue et peut être que comme moi en rentrant chez vous, vous vous calerez bien confortablement dans votre canapé pour revisionner le premier Rocky (sorti en 1976).

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Crédit photos : Allociné

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Joy, le destin d’une gagnante

En tout début d’année j’ai choisi d’aller voir au cinéma le film de David O. Russell JOY avec la sublime Jennifer Lawrence. Je vous avoue qu’à ce moment là j’ai fait ce choix car rien d’autre sur la toile ne me tentait et je dois dire que je n’ai pas été déçue… du tout !
nLe film dure 02h04 et pourtant on ne voit pas le temps passé tellement le destin de cette femme d’exception est captivant.

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L’histoire:

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Il faut dire que ce film s’inspire d‘une histoire vraie, ce qui rend l’héroïne encore plus attachante.

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JOY décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, d’une femme brillante, inventive et surtout farouchement déterminée à réussir, en dépit de tout ce qui viendra lui barrer la route et notamment d’une famille particulièrement problématique, toxique et dysfonctionnante!
nPoussée et encouragée par sa grand-mère depuis son enfance, Joy a un don pour concevoir des produits, ou objets, elle décide de se lancer et d’inventer « la serpillère magique » et va réussir à fonder un empire d’un milliard de dollars.

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En sortant de la salle de cinéma, quelle femme ne se sentirait pas pousser des ailes. Joy est l’exemple même d’une femme qui, tout en prenant soin de sa famille (au sens très très large, elle prend même en charge son ex-mari, son père (Robert de Niro) et sa mère !).
nElle réussit, malgré tout le poids qu’elle porte sur ses épaules, à réfléchir à son chemin et à ce qu’elle veut faire de sa vie alors qu’elle est absolument débordée !

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Une femme combative, ayant du tempérament, qui refuse de baisser les bras, qui refuse de se laisser manœuvrer et manipuler, et ce qui est très touchant à la fin du film, c’est que sa réussite lui donne envie d’aider ceux qui veulent réussir.

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Ce film incarne le rêve américain mettant en scène portrait de famille, trahison, sentiment.
nOn se laisse séduire par cette histoire. Les acteurs sont brillants, Jennifer Lawrence bien sûr, mais Robert de Niro est toujours excellent dans un rôle de père qui n’a pas réussi lui même sa vie mais qui se permet des réflexions désobligeantes envers sa fille, Isabella Rossellini, la compagne du père, interprète avec talent le rôle d’une femme farfelue et excentrique.

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J’ai beaucoup aimé ce film car il montre aussi combien la vie d’une femme n’est pas affaire facile, surtout quand on est célibataire avec des enfants à charge. Construire sa vie professionnelle, gagner de l’argent, prendre soin de ses enfants et leur servir de modèle alors que parfois ce qu’on donne à voir n’est pas réjouissant.
nC’est une histoire de réussite professionnelle mais c’est aussi un portrait de famille et une histoire d’amitié (l’amie de Joy joue un rôle capital).

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Alors ne soyez pas frileux, vous pouvez vous risquer à visionner ce film car peut être cela vous fera réfléchir sur votre propre parcours, sur vos rêves, sur vos projets. Peut être que cela vous donnera envie de vous dépasser et de croire davantage en vous …. comme cela a été le cas pour moi. On a le droit d’avoir de l’ambition !!!!

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Crédit photos : Allociné

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