Brillante et divertissante

Comme toutes les filles j’adore les comédies romantiques!

Les comédies romantiques qui finissent bien sont toujours moins émouvantes que celles où l’amour est impossible, mais quand tout finit bien, qu’est ce que c’est bien! et puis quand c’est drôle et que devant l’écran un sourire ou un éclat de rire nous prend c’est encore mieux et c’est la preuve que le réalisateur a fait mouche!

Car comme j’aime à le répéter souvent, on peut tester la qualité d’un film à l’effet qu’il produit sur nous, à l’impact émotionnel qu’il a sur nous. Rires, larmes, colère, dégoût, joie, émerveillement,  peu importe le sentiment ressenti mais il faut qu’il se passe quelque chose, car sinon à quoi bon aller s’enfermer dans une salle obscure et payer un bras une place de cinéma, car il faut bien le dire au passage, aller au cinéma devient un vrai luxe!

J’ai découvert, à travers le film « Brillantissime » que j’ai vu la semaine dernière, derrière l’actrice, une réalisatrice, et je dois avouer que Michèle Laroque ne se débrouille pas si mal dans ce registre. Michèle Laroque est une actrice que j’ai longtemps appréciée, surtout au temps de « Comme t’y es belle » et que j’ai délaissée un peu car elle me semblait devenir un peu trop sûre d’elle-même, elle semblait comme on dit « avoir pris le melon » et cette blonde que j’acceptais et appréciais comme une brune commençait à m’agacer!

Dans cette petite comédie, j’avoue être tombée sous le charme même si tout le scénario tourne autour de sa petite personne, tous les acteurs qui gravitent autour d’elle succombent. Son psy en la personne de Kad Merad aussi parfait que dans « L’Italien » le gentleman qui ne veut jamais offenser, Gérard Darmon qui vend des légumes en faisant de la philosophie tout en lisant de la littérature dont il est passionné, Pascal Elbé, un ex-mari hébété, qui quitte mais qui au fond de lui est un homme fragile, Françoise Fabian, comme toujours divine dans le rôle de mère un peu égoïste et qui sait mettre les pieds dans le plat comme une mama juive, tout ce petit monde joue son rôle à la perfection.

L’histoire:

Angela pense avoir une vie idéale. Elle vit à Nice, dans un bel appartement, avec un beau mari et une charmante ado. Mais le soir de Noël, sa fille la laisse pour rejoindre son petit copain, son mari la quitte et sa meilleure amie préfère prendre des somnifères plutôt que de passer la soirée avec elle. Le choc ! Angela n’a plus d’autre choix que celui de se reconstruire… et ce n’est pas simple avec une mère tyrannique, une meilleure amie hystérique et un psy aux méthodes expérimentales.

Cette petite comédie sous son habit burlesque aborde tout de même le sujet de la rupture amoureuse, et de la rupture brutale, celle qui tombe comme un couperet sans nous laisser le temps de comprendre de quoi on est coupable!

Et ce petit film nous fait la démonstration qu’on peut se reconstruire après une rupture. Il nous montre comment reprendre confiance en soi, comment passer tous les stades de la rupture, la colère, le dépit, le chagrin pour ensuite pouvoir regarder l’avenir d’un oeil neuf et brillant!

Ce film fait la démonstration de comment se passe la reconstruction d’une femme qui se fait larguer mais je me dis combien il serait intéressant de faire un film sur la reconstruction d’un homme quand il est plaqué!

Car à chaque mal, son remède et l’ordonnance pour la guérison d’un homme et bien différente de celle d’une femme.

Un homme a t-il besoin de faire le deuil d’une relation autant qu’une femme? Il me semble qu’un homme a plus vite le désir de « boucher le vide de l’absence » qu’une femme! Mais mes propos n’engagent que moi, mais je suis tout de même convaincue que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus.

Voilà, j’arrive à la conclusion de mon billet et je vous invite à aller vous détendre en regardant cette petite comédie peut-être moins brillante qu’il n’y paraît mais qui fait du bien au moral quand on n’a le vague à l’âme, que vous soyez une femme ou un homme!

Je vous souhaite une belle séance et n’oubliez pas que vous pouvez également me retrouver sur Instagram et Twitter.

 

Crédit photos: Allociné

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Le pouvoir de l’amour d’une mère

Comme à mon habitude, je n’ai pas manqué d’aller au cinéma cette semaine! J’attendais avec impatience la sortie de « La Promesse de l’Aube » étant une intellectuelle accomplie j’ai lu l’oeuvre de Romain Gary ou Emile Ajar et j’avoue que c’est un auteur que j’ai lu très jeune et qui m’a marquée.

 

J’avais très envie de vous parler de ce film, qui effectivement ne fait pas un tabac dans la presse et cela est bien dommage car il vous instruit sur la vie de cet écrivain mais surtout ce film traduit à merveille ce que peut être, ou ce que peut accomplir l’amour d’une mère. Et bien soyez persuadés que l’amour d’une mère, comme d’ailleurs l’amour d’une femme peut transformer un homme, une vie, une trajectoire, un chemin de vie.

Ce film, La Promesse de l’Aube, réalisé par Eric Barbier, traduit la biographie de l’écrivain mais surtout nous fait ressentir l’ amour sans limite, l’amour exclusif d’une mère pour son fils. Un amour, peut-être étouffant, mais qui peut aussi construire et rendre plus fort, plus téméraire, plus courageux. Car que ne ferait-on pas par amour? Quelles prouesses ne sommes-nous pas capables d’accomplir?

Au delà de ce thème, il faut souligner la prestation plus qu’excellente de Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg, jamais je n’ai vu un tandem d’acteurs aussi exceptionnel, une parfaite alchimie se crée entre eux deux. Nous arrivons à ressentir le poids de cet amour, le conflit intérieur de ce fils trop aimé. Il oscille parfois entre deux sentiments la haine pour sa mère qui l’étouffe souvent et l’amour et l’admiration qu’il a pour cette femme qui s’est dévoué corps et âme pour donner lui donner une éducation mais encore davantage que cela, le plus important la confiance en lui. Par la force de son amour elle arrive à le convaincre qu’il peut tout tenter et donc qu’il peut tout réussir, et qu’il deviendra célèbre, qu’il deviendra écrivain, héros de guerre, ambassadeur…. Cette mère qui porte aux nues son fils unique, comment ce fils tant aimé pourrait-il décevoir sa mère?

« Tu seras un héros, tu seras général… ambassadeur de France » Cet amour maternel à la fois exubérant et constructeur est le point d’ancrage du livre. Les nombreux contrastes entre les émotions du jeune Gary (à la fois gêné, plein de rancune et de gratitude pour sa mère) et du narrateur adulte (dont le regard rétrospectif et nostalgique est à prendre en compte) font de ce roman un des récits les plus émouvants jamais écrit sur l’amour maternel et la fidélité d’un fils(source Wikipédia).

Ce film est très mal accueilli par la critique et pourtant pour ma part, je suis sortie de la salle profondément émue, non par l’histoire que je connaissais déjà mais par le talent des acteurs. Je salue tout particulièrement Charlotte Gainsbourg qui s’empare toujours de rôles extrêmement audacieux, atypiques. Elle est dans le rôle, elle est la mère de Gary, elle a même travaillé sa diction pour avoir l’intonation et l’accent polonais, elle est sublime d’authenticité, on ne peut que s’incliner devant une telle interprétation.

Voilà, j’espère que vous irez voir ce film, ne vous fiez pas toujours au critique cinématographique dans la presse, laissez vous porter par ce film autobiographique et qui donnera peut-être envie aux non-lecteurs de feuilleter l’oeuvre de Romain Gary, d’autant que c’est un écrivain qui a reçu a deux reprises le Prix Goncourt!

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Jalouse…jamais!

Impossible pour moi de ne pas vous écrire un billet cinéma cette semaine après ma séance de cinéma de dimanche dernier. Karin Viard étant une de mes actrices françaises préférées je ne pouvais pas passer à côté de son dernier film « Jalouse » et comme toujours mon intuition a fait mouche car j’ai passé un moment excellent.

J’adore cette actrice, je la trouve absolument magique, elle peut vraiment tout interpréter, les femmes d’affaires comme les femmes de ménage, les gentilles comme les garces, elle est merveilleuse de vérité.

L’histoire:

Nathalie Pêcheux, professeure de lettres divorcée, passe quasiment du jour au lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d’action s’étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage… Entre comédie grinçante et suspense psychologique, la bascule inattendue d’une femme qui n’accepte pas de ne pas avoir de prise sur le temps qui passe.

Ce film aborde bien plus que le sujet de la jalousie. Quand on vous parle de jalousie, immédiatement on pense à une situation amoureuse le mari jaloux ou la femme jalouse. Mais ce sentiment est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît car la jalousie se développe souvent à une période que l’on traverse difficilement ou parce que on manque d’assurance et d’estime de soi.

C’est ce qui arrive à notre héroïne qui aborde la cinquantaine  et qui a du mal a passé ce cap autant sur le plan professionnel que personnel. Pour se rassurer elle-même d’être quelqu’un d’estimable, elle descend tout le monde en flèche et c’est un véritable cataclysme, le monde qu’elle s’est construit, s’écroule. Si vous avez lu Les 4 accords toltèques de Miguel Ruiz, vous savez ce que veut dire l’expression communication non violente, ou « avoir une parole impeccable » et bien Karin Viard, toute brillante professeur de littérature qu’elle est, ne les a clairement pas lus!

L’arrivée de la cinquantaine génère chez cette femme une telle angoisse (logique dans notre société obsédée par le culte du jeunisme et de la performance sur tous les plans) qu’elle se transforme en femme belliqueuse et jalouse. Sa première victime va être sa fille, mais très vite sa jalousie maladive et incontrôlable va toucher toutes les personnes qui l’entourent et qui l’aiment! Sa jalousie se manifeste par une méchanceté épouvantable, mesquine, sournoise, odieuse! Elle met les pieds  dans le plat, trouve le mot qui blesse, se comporte de manière ignoble même avec sa meilleure amie, piétine le bonheur des autres puisqu’elle-même ne le trouve pas!

Bien sûr qu’il est difficile de vieillir mais est-ce la faute de nos proches? En quoi nos enfants, surtout nos filles car les rapports mère/fille sont, à certains stades de la vie extrêmement délicats, sont-ils fautifs de devenir beaux et brillants et mieux que nous?

Le talent des frères Foenkinos ne font pas cette fois dans « La Délicatesse » est nous offre une  comédie grinçante, une forme de suspense psychologique, et nous montre de façon, peut-être caricaturale, la bascule inattendue d’une femme, qui n’est ni plus, ni moins que dans le désarroi de ne pas arriver à gérer le temps qui passe, elle qui d’ordinaire relève tous les défis.

Je vous invite vraiment à aller voir ce film, que vous abordiez la cinquantaine ou pas, que vous soyez une femme ou un homme, car ce film au delà du problème de la jalousie, aborde un sujet de société. Car dans notre société la qualité première à avoir n’est pas l’empathie, la bienveillance mais d’être avant tout performant, il faut avoir le dernier mot, « avoir les dents longues »….Personnellement, je me refuse à appartenir à une société où l’on n’excuse rien, où on ne se respecte plus pour en tirer une gloire de pacotille.

L’important n’est pas d’être le plus beau ou le plus brillant de la classe. La vérité c’est que pour avancer dans la vie et se frayer un chemin vers le bonheur il ne sert à rien de médire tout le temps sur l’autre, et au lieu de regarder ce que fait le voisin, le plus sage est déjà de balayer devant sa porte!

Souriez à la vie, même si elle est dure et vous verrez la vie vous sourira j’en suis convaincue, la méchanceté ne fait gagner aucune bataille!

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Mon roi

Il y a quelques mois, mon choix cinématographique s’est porté sur le dernier film de Maiwenn, « Mon Roi », j’avais beaucoup aimé son film précédent Polisse qui traitait de la brigade des mineurs donc je me suis installée dans mon fauteuil confiante et impatiente, je n’ai pas été déçue.

 

Si, comme moi, chaque fois que vous tombez amoureuse votre choix se porte sur des bras cassés, ce film vous plaira.
Il décrit avec énormément de justesse ce que peut être une relation pathogène et comment la passion entre deux êtres peut s’avérer dévastatrice.

 

L’histoire :
Tony (Emmanuelle Bercot) rencontre un soir dans une boîte de nuit un homme Georgio (Vincent Cassel) qu’elle a déjà croisé par le passé alors qu’elle était serveuse dans un bar et dont elle avait gardé le souvenir en mémoire (ce détail est important). Leur relation se met en place très rapidement et pourtant tout les oppose, Tony est une fille sage, avocate, réfléchie, timide, pas sûre d’elle, Georgio est un restaurateur séduisant, flambeur, hâbleur, beau mec.
Tony est rapidement conquise par ce personnage hors norme qui peu à peu va la faire sombrer dans la dépression.

C’est à la suite d’un accident de ski qui va la conduire dans un centre de rééducation que Tony se remémore sa relation amoureuse et qu’elle parvient petit à petit à se reconstruire et à reprendre sa vie en main.

Ce film m’a particulièrement bouleversée, de par l’histoire évidemment, dans laquelle je me suis reconnue, mais aussi par l’interprétation magistrale de Cassel/Bercot.
L’histoire se déroule sur un rythme trépidant, et pourtant c’est dix ans de vie qui sont racontés. On ressent la douleur de Tony, on perçoit le piège qui se referme sur elle, on voudrait qu’elle s’échappe mais cette passion notamment charnelle l’enchaîne à cet homme et va la pousser vers l’abîme.

Ce film s’adresse à mon sens autant aux femmes qu’aux hommes.
Mon mari n’a pas pris la défense de l’homme dans cette histoire, il a été choqué de voir une telle manipulation perverse et il m’a dit combien il avait été ému et bouleversé par ce que vit cette femme.
Une femme, il faut le souligner, instruite, intelligente, réfléchie et qui pourtant va se perdre dans une relation toxique.

Pourquoi faire un film sur l’addiction amoureuse ? Doit on le prendre comme un message, une mise en garde ? Et pourtant il n’y a, de la part de la réalisatrice, aucun jugement.

J’espère vous avoir donné envie d’aller voir ce film et je sais que vous ne pourrez pas vous empêcher de décortiquer ce qu’est l’amour au final, une boussole mais parfois une prison…

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Crédit photos : Allociné

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