Le plaisir de « pâtisser »

Aujourd’hui les ateliers cuisine ou pâtisserie sont très « tendance » c’est sans doute pour cela que je n’ai jamais voulu me laisser le droit d’y participer…Je n’ai pas vraiment en moi l’instinct grégaire et j’ai plutôt tendance à suivre mon feeling, plutôt que les effets de mode. Je ne veux pas faire violence à ma spontanéité naturelle et j’essaie, depuis que je ne suis plus muselée par mon travail, d’agir selon mon coeur et mes envies!

C’est l’insistance de Camille, mon affection pour l’enseigne Zodio et le fait que la thématique de l’atelier était fort intéressante qui m’ont poussée à participer à cet atelier organisé par Zodio Toulon La Garde et mené par la baguette magique et efficace de Jérôme Daragon!

Le thème de l’atelier était « la bûche de Noël »! Et si je vous disais que j’ai horreur des bûches de Noël, je trouve ce dessert en général, trop sucré, trop gras, trop mou…en un mot écoeurant et bien sachez que cet atelier m’a convaincue du contraire! Cette bûche était un délice, une mousse fine, acidulée, pas trop sucrée, originale… aucun regret, au contraire une belle surprise qui m’a donnée envie d’aller plus loin dans mes apprentissages en matière de pâtisserie.

Jérôme nous apprend à faire une recette, certes, mais à travers cette recette il nous révèle des tas d’astuces concernant le monde de la cuisine (utilisation de la gélatine ou de l’agar-agar, les secrets pour réussir un insert, l’utilisation de la levure, le secret du glaçage miroir….). Tout un tas d’astuces qui vont nous resservir pour d’autres recettes, mêmes salées! J’ai pris un réel plaisir à participer à ce type d’atelier d’ailleurs cela me donne envie de poursuivre la démarche, j’ai prévu de participer à un autre atelier pour mieux maîtriser la pâte à choux et Jérôme nous a parlé d’un atelier « ravioles » que je suis impatiente de découvrir! Car au final je suis, je l’avoue davantage un bec salé que sucré.

Cet atelier a élargi mes connaissances et m’a encore convaincue que cuisiner est un magnifique cadeau à faire à ceux qu’on aime. Ma fille et moi adorons cuisiner ensemble et cela depuis qu’elle est toute petite. Cette transmission culinaire est inscrite dans notre façon d’être, d’aimer et de recevoir des hôtes à la maison.

Donc, que dire de plus, si ce n’est que je salue le talent de Jérôme Daragon, je m’incline devant son savoir faire, son savoir d’enseignant. Il met une forme de magie dans son atelier,  il le rend joyeux, convivial,  il sait faire de ce moment culinaire une moment de partage, de rencontres et de sourires.

Alors, c’est clair, que participer à ce type d’atelier a un coup mais il peut être occasionnel de s’en offrir un qui nous inspire vraiment et il peut être un très joli cadeau à offrir!

Je vous invite donc à aller faire un tour chez Zodio La Garde, une enseigne qui vous offre de tout mais extrêmement spécialisée dans l’art culinaire, vous trouverez tout ce qu’il vous faut pour arriver à devenir une star des fourneaux!

 

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Faire son pain c’est tendance

La tendance actuelle en matière de cuisine est de faire le plus de choses soi-même et de travailler de bons produits. D’autre part les intolérances alimentaires (sans gluten) nous poussent davantage à utiliser des farines de plus en plus « originales » (farine de riz, farine de pois chiches, farine d’épeautre, de châtaignes…).

Je n’ai pu résister, compte tenu de mon amour de plus en plus grand pour la cuisine, à la tendance du moment et j’ai donc moi aussi essayer de faire du pain comme je le faisais dans les années 80 c’était un peu l’époque qui voulait ça.

Quand on vit à la campagne il faut avouer que cela est très pratique de faire son pain. On en congèle quelques tranches et on a du pain sous la main à chaque fois qu’on se met à table!

Mon amie Hélène, qui tenait avant des chambres d’hôtes m’a également accompagnée dans ma démarche en me délivrant la recette du « pain irlandais ». J’avoue que j’ai eu envie de vous montrer le résultat et la facilité d’exécution pour faire ce pain que vous pouvez agrémenter de graines ou de fruits…. La prochaine fois je vous montrerais comment faire le pain du shabbat, un pain délicieux!

Les ingrédients:

500gr de farine – 1càs de de bicarbonate de soude ou de levure de boulanger déshydratée – 1càs de sucre en poudre – 1càs de sel – 40cl de lait fermenté – graines (noix de pécan pour moi)

Il vous suffit dans un premier temps de mélanger les ingrédients secs et d’ajouter en dernier le lait fermenté (vous en trouverez en supermarchés ou dans les épiceries du Maghreb).

La cuillère à soupe de sucre peut surprendre mais j’ai appris tout récemment lors d’un atelier pâtisserie auquel j’ai eu la chance de participer au Zodio de La Garde, animée par le chef Jérôme Daragon que la levure doit être associer au sucre pour donner le maximum de son effet. Votre pain sera beaucoup plus aéré.

La dernière étape, façonnez votre pain et posez le dans un moule à manquer sur un papier sulfurisé, enfournez votre pain pour 40 minutes à 180° (pas de chaleur tournante).

Ce pain n’a pas besoin de poser avant d’être enfourné il a cela de magique et il est délicieux. Vous pouvez le faire à votre goût avec de la farine complète ou autres et les graines de votre choix!

Je vous souhaite une bonne dégustation.

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Ma passion pour la cuisine

Même sans transmission maternelle, je ne sais pas par quelle magie j’adore faire la cuisine! Je m’intéresse à toutes sortes de cuisine et je ne peux entrer dans une librairie sans passer de longues heures aux rayons des livres de cuisine.

Même si je n’ai jamais vu ma mère aux fourneaux, j’ai vu mon père au Maroc faire le marché, aller aux souks et cuisiner car à l’époque pour manger on était obligé de cuisiner!  Donc je pense que tout au fond de moi, cuisiner est une évidence…mais surtout un plaisir et j’adore quand les parfums d’épices embaument la cuisine.

Très récemment, j’ai découvert une nouvelle collection de livres de cuisine absolument superbe. Les livres sont beaux mais sont aussi extrêmement bien expliqués, les recettes sont très détaillées et les photos sont extrêmement appétissantes.

La collection à laquelle je fais référence vient des Editions La Plage et sont distribuées par le site Natura-Sense. 

Ce site est absolument exceptionnel car il vous propose non seulement des livres de cuisine originaux sur la thématique du « manger sain » mais il vous offre aussi une variété d’ustensiles qui vous permettront de réussir encore mieux vos recettes. Vous y trouverez des extracteurs de jus, des blenders, des déshydrateurs, des ustensiles coûteux certes mais indispensables si on veut tirer le meilleur profit des légumes et fruits que nous offre la terre.

J’ai expérimenté deux recettes que je voulais partager avec vous, des recettes végétariennes puisque je suis végétarienne. Une recette tirée du livre intitulé « Les Algues » de Anne Bruner, il s’agit de cuisiner des légumes sous forme de petits beignets. La deuxième recette est extraite du « Grand Livre de la Cuisine Crue », de Christophe Berg, ce livre est une bible, extrêmement technique qui vous explique réellement ce qu’est mixer, mariner, faire germer… Un livre indispensable quand on veut réellement apprendre la technique culinaire. J’ai expérimenté la recette du taboulé de chou-fleur, un vrai délice.

Ingrédients pour le taboulé de chou-fleur:

1/4 de chou-fleur – le jus d’1/2 citron – 2 c à soupe d’huile d’olive – 1 concombre (remplacé en ce qui me concerne par une courgette ) – 1 bouquet de persil ou de coriandre – 1/2 grenaille (facultatif)

Détailler le chou-fleur en morceaux et le placer dans le robot. Verser le jus de citron, réduire en semoule en actionnant la fonction « pulse ». Placer dans un bol. Ajouter l’huile d’olive, des graines (de votre choix pavot, sésame, chanvre). Découper la courgette ou le concombre en petits cubes et ajouter les herbes ciselées. Mélanger et ajouter les graines de grenade.

Il ne vous reste plus qu’à savourer, une recette rapide et légère qui fait une entrée parfaite en toutes saisons.

J’ai expérimenté deux recettes que je voulais partager avec vous, des recettes végétariennes puisque je suis végétarienne. Une recette tirée du livre intitulé « Les Algues » de Anne Bruner, il s’agit de cuisiner des légumes sous forme de petits beignets. La deuxième recette est extraite du « Grand Livre de la Cuisine Crue », de Christophe Berg, ce livre est une bible, extrêmement technique qui vous explique réellement ce qu’est mixer, mariner, faire germer… Un livre indispensable quand on veut réellement apprendre la technique culinaire. J’ai expérimenté la recette du taboulé de chou-fleur, un vrai délice.

Ingrédients pour le taboulé de chou-fleur:

1/4 de chou-fleur – le jus d’1/2 citron – 2 c à soupe d’huile d’olive – 1 concombre (remplacé en ce qui me concerne par une courgette ) – 1 bouquet de persil ou de coriandre – 1/2 grenaille (facultatif)

Détailler le chou-fleur en morceaux et le placer dans le robot. Verser le jus de citron, réduire en semoule en actionnant la fonction « pulse ». Placer dans un bol. Ajouter l’huile d’olive, des graines (de votre choix pavot, sésame, chanvre). Découper la courgette ou le concombre en petits cubes et ajouter les herbes ciselées. Mélanger et ajouter les graines de grenade.

Il ne vous reste plus qu’à savourer, une recette rapide et légère qui fait une entrée parfaite en toutes saisons.

 

Ingrédients Beignets surprise:

15 à 20g d’algues brunes déshydratées (kombu, wakamé et haricots de mer) – 1 oignon – 1 carotte – 1 courgette – 1 petit brocoli ou chou-fleur

Pour la pâte: 150g de farine de pois chiche – 1c à café de sel – 1c à café de curry fort – eau gazeuse (type Perrier)

Faire tremper les algues dans l’eau froid 2 minutes, les essorer et les tailler en lamelles, couper les autres légumes en petits bâtonnets et le brocolis en petits bouquets. Mélanger la farine avec le sel et le curry et ajouter progressivement l’eau gazeuse jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène (elle doit napper la cuillère).

Plonger les légumes dans la pâte et les jeter dans l’huile très chaude, dès que vos beignets sont dorés les faire sécher sur du papier absorbant sur une grille de pâtisserie.

Servir vos beignets bien chauds accompagnés d’une salade verte. Sachez que ce type de beignets peut se réaliser également avec de la farine de riz ou tout autre farine sans gluten. Contrairement à ce que vous pourriez croire ces petits beignets ne sont absolument pas gras et sachez que les algues sont un aliment très riche en protéines particulièrement intéressant pour les personnes végétariennes.

Je finirais mon article en vous disant que j’ai particulièrement aimé ce site Natura-Sense qui va dans le droit fil de ma façon de cuisiner. Manger sain pour retrouver la vitalité, revenir à une cuisine crue, utiliser des légumes de saison car cela est logique et que je suis contre le fait de contrarier ce que nous donne la terre au moment où elle décide de nous le donner. En ce qui me concerne j’adorerais pouvoir m’offrir un jour une blender puissant ou un extracteur de jus car quel régal de pouvoir se préparer des jus de légumes plein de vitamines.

Et sur le site vous trouverez des livres magnifiques et tout à fait intéressants sur « Les céréales et les légumineuses », « Les jus détox », « Bien nourrir son intestin »

Donc je vous invite à aller visiter ce site qui vous propose vraiment des merveilles si vous êtes comme moi soucieuse de votre santé, les appareils proposés sont d’excellente qualité (garantie jusqu’à 8 ans) donc un investissement à long terme et cela vous permettra de nourrir votre famille de façon saine d’autant plus si vous utilisez des produits bio.

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Richardi n’est pas un glacier!

Pourquoi ce titre étonnant, sous forme de question? Tout simplement parce que si vous êtes toulonnais ou toulonnaise, comme moi depuis votre enfance, vous vous souvenez sûrement de ce grand glacier réputé appelé Richardi.

Nous y allions avec nos parents ou nos amis pour déguster d’excellentes glaces, c’était dans les années 80 un glacier renommé. Cet établissement se situe dans la rue Dugommier, non loin du parking de la Place d’Armes.

Aujourd’hui, cet établissement n’est plus un glacier et je peux vous assurer que nous y avons gagné au change. Je n’ai aucun mal à affirmer que l’Espace Richardi, car c’est ainsi qu’il s’appelle aujourd’hui, est de loin une des meilleures tables de Toulon.

J’y suis allée plusieurs fois et j’ai eu droit à un véritable déjeuner. Moi qui suis, je l’avoue, « un peu grand train » (pour ceux qui connaissent la réplique du film « Quand Harry rencontre Sally ») j’ai été réellement séduite par la cuisine de ce chef qui travaille seul en cuisine. A l’Espace Richardi, on aborde la vraie cuisine, le raffinement, le travail autour des produits de saison, l’originalité, l’audace des saveurs.

L’assiette est dressée avec élégance et raffinement. On retrouve le goût du vrai, l’authenticité en matière de cuisine, pour moi cela a été Le festin de Babette ou le pouvoir des belles saveurs sur les humeurs moroses, comme cela m’arrive souvent quand je découvre de vrais chefs en cuisine.

J’avais prévenu auparavant le chef Monsieur Stephane Goude que j’étais végétarienne, quand je sors au restaurant, je trouve normal de prévenir le chef car tous les restaurants ne savent pas particulièrement s’adapter sur le vif à ce type de clients que sont les végétariens.

Le chef Stephane Goude nous a servi à mon amie et à moi-même un menu complet absolument exquis de l’amuse-bouche jusqu’au dessert. Certes, l’addition a été un peu salée d’autant plus que j’avais invitée ma copine (70€ à deux pour deux menus complets) mais aucun regret. 35€ un menu comme celui-là est loin d’être aberrant.

Je n’ai jamais de regret quand l’addition est en adéquation avec la qualité de la cuisine. Au Restaurant Richardi, vous avez à faire à un vrai chef qui privilégie la qualité des produits et leur présentation dans l’assiette plutôt que la quantité.

Si vous êtes « gourmets » plutôt que « voraces » ce n’est sûrement pas l’endroit idéal pour aller déjeuner si au contraire vous aimez déguster, si vous êtes curieux au niveau du palais, si vous aimez surprendre vos papilles, si vous aimez la cuisine française, provençale, la cuisine qui se décline au grès des saisons, comme moi, vous adorerez! Et forcément vous deviendrez un fidèle abonné de l’Espace Richardi.

La seule chose que je trouve dommageable à l’Espace Richardi, c’est l’absence de convivialité, l’absence d’un véritable accueil faute de moyens car payer un vrai serveur revient très cher et souvent aujourd’hui nous n’avons plus le privilège d’être servi par un personnel sortant de l’école hôtelière, qui devine le désir du client avant même qu’il est ouvert la bouche! Monsieur Goude, vos belles assiettes méritent d’être servies sur des nappes blanches et avec soin et savoir-faire. Personnellement j’attache beaucoup d’importance au service, à l’accueil dans un restaurant, la qualité de la cuisine ne fait pas tout!

Si j’ai décidé d’écrire cet article aujourd’hui, alors que je connais ce restaurant depuis maintenant presque un an, c’est parce que je suis profondément outrée de voir de plus en plus de bonnes tables mettre la clé sous la porte à Toulon. Où sont les puristes de la gastronomie française, pourquoi notre cuisine se fait-elle détrôner par les fast-foods?

Pourquoi le français, le jeune français en vient-il à se nourrir presque comme un américain, pourquoi se goinfrer alors que l’on peut manger avec délectation tout en étant rassasié! Le plat du jour est à 10,50€, et si vous prenez le vin et le café le menu passe à 14€.

La cuisine fait partie du patrimoine français, elle fait partie de nos lettres de noblesse, notre cuisine est connue du monde entier alors sauvez-là, faites-y honneur en commençant par vous régaler avec autres choses que des bagels, des hamburgers, des sushis, des take-away, prenez le temps de manger, de déguster et de retrouver votre terroir en dégustant des produits locaux! Mieux vaut manger moins mais bon plutôt que de se remplir la panse avec de mauvaises graisses et du pain industriel! Ceci étant c’est juste mon avis, une pizza Sodebo ne viendra jamais faire concurrence à une pizza préparé par un vrai pizzaiolo ! Ne pensez-vous pas?

Voilà je vous laisse juge, passez faire un tour à l’Espace Richardi, qui au demeurant n’est pas dans une rue passante, mais dont la cuisine vaut le détour.

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