De l’air!!

Oust du balai! Et oui j’ai besoin d’air, pas d’air au sens propre du terme mais d’air, d’espace, de clarté!

Je suis une grande maniaque du rangement et dès que mon espace quotidien est désorganisé ou encombré j’étouffe….c’est grave docteur?

J’ai de plus en plus besoin à l’intérieur de mon home d’espace vide, dans mes armoires, je ne veux plus que les cintres s’empilent, et en même temps comme toutes les femmes je me dis « oh mais cette petite veste elle est bien mignonne je devrais la garder! » mais au final pourquoi faire?

Je prends conscience de plus en plus que le désir de faire les boutiques s’amenuise, d’autant plus que je ne trouve plus la pièce rare originale, hors du lot qui va me faire vibrer! Acheter ne me fait plus plaisir autant qu’avant en tout cas dans le domaine de la mode. J’estime avoir beaucoup de jolis vêtements dans mon armoire et comme mon poids est une donnée assez invariable à quoi bon acheter plus. J’ai des basiques et il suffit de quelques accessoires pour donner justement l’originalité que je recherche à mes looks (chapeaux, foulards, bandeaux, bijoux,  sacs….) des petites pièces aux tons mode qui feront la différence sans coûter une fortune.

Donc cette année 2019 sera une année soft en matière de dépense vestimentaire.

Au niveau de la maison, je ressens un peu la même chose, dernièrement j’ai fait le tri de mon armoire à épices et j’ai pris conscience que j’avais trois pots de muscade et 6 paquets de levure (périmés évidemment) alors dans ce domaine aussi j’ai retroussé mes manches, fait un pas en arrière en me demandant ce qui était nécessaire en cuisine et ce qui n’était utilisé qu’occasionnellement. Inutile d’encombrer ma cuisine de temps de petits pots puisque je cuisine de moins en moins hélas! Mon envie de cuisiner est souvent proportionnel à mon appétit et l’appétit n’est pas mon point fort!

Je ne vous parlerais pas de mon placard à chaussettes car cela serait indécent, et le tiroir de la vaisselle, exit les tasses ébréchées, les verres aux rebords abîmés, on repart en 2019 propre, utile et léger!

Et les papiers on en parle? Alors là c’est la catastrophe quand je pense que j’ai été cadre, minutieuse, organisée, prévoyante maintenant tout part dans tous les sens à la maison, les ordonnances se mélangent avec les factures et au final je ne retrouve plus rien!

Donc j’ai décidé en ce début 2019 de remettre de l’ordre dans ma petite maison et de donner un grand coup de balai dans tout ce qui est inutile, d’ailleurs il est temps que je fasse de même dans ma tête. Oust, dehors les idées moroses, il est temps comme on dit que les étoiles se rallument! Et quand on met de l’ordre dans sa maison, on met aussi de l’ordre dans sa tête!

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Le doute….

Depuis toujours mais surtout depuis cette dernière année le doute s’est installé si fort que j’ai l’impression d’avoir la tête et le coeur broyés par un étau…

Si je regarde vraiment en arrière, au dessus de mon épaule, je prends conscience que je n’ai jamais vraiment siffloté sur le chemin de la vie. J’ai grandi, mûri en me posant des questions toujours…. Pas question pour moi de faire de ma vie « un long fleuve tranquille » à croire que cela n’était pas pour moi.

Déjà toute petite, quand mon père me trouvait assise le nez au vent et au soleil sur la terrasse quand nous vivions au Maroc, il me disait d’une voix forte « tu n’as rien d’autre à faire qu’à « glandouiller »?

Ainsi, je m’aperçois encore aujourd’hui que la contemplation est pour moi une activité « répréhensible » d’ailleurs, ne l’est-elle pas dans notre culture européenne, ne pas travailler, ne pas s’agiter, est très mal vu, ne pensez vous pas? On est tellement culpabilisé de ne rien faire qu’on invente même des applications (Namatata, Petit Bambou…) pour nous apprendre à nous poser, à ralentir, à méditer…. comme le font les Asiatiques, les yogis.

J’aurais tellement aimé connaître ce type de bonheur, le bonheur d’une vie légère, une vie douce, une vie où on cesse de regarder tout le temps où on mets les pieds, une vie où on ralentit, on se tranquillise un peu. J’aurais aimé faire de ma vie   » un long fleuve tranquille » plutôt que de douter tout le temps sur ma capacité à bien gérer, à bien contrôler, à bien sécuriser le périmètre….

J’ai passé ma vie à m’angoisser pour les autres, pour moi, mais surtout pour mettre à l’abri ma fille, l’élever dans le confort, la faire grandir en lui apprenant l’autonomie, la faire grandir en lui apprenant la connaissance, en lui inculquant la valeur des choses bien faites et bien pensées. Aujourd’hui je me rends compte que j’ai fait peser sur ses épaules toutes mes angoisses. Les angoisses de ne jamais en faire assez. J’ai eu tort il faut vraiment apprendre à vivre l’instant présent et à cultiver la contemplation et le plaisir d’être simplement vivant.

Aujourd’hui encore à mon âge le doute est là, est-ce que j’en fais assez, ai-je bien mené ma vie? Puis-je être fière de mon parcours? Il est toujours question d‘estime de soi? Les parents jouent un rôle primordial en la matière dans l’enfance, c’est eux qui distillent cette estime. Mon père n’a jamais eu d’estime pour moi, à ses yeux je n’étais jamais assez bien malgré mes réussites multiples, quant à ma mère qui m’a abandonnée elle devait sûrement avoir le même sentiment…

Alors durant toute ma vie et aujourd’hui encore, ma vie arrivant à son terme il est difficile de chasser ce doute, suis-je quelqu’un de bien? En ai-je assez fait?

Pourquoi cette bataille intérieure ne cesse-t-elle pas? Pourquoi la vie ne devient pas , en tout cas la fin de cette vie ne devient-elle pas « un long petit ruisseau tranquille  » qui irait tout doucement se déverser dans l’océan que j’aime tant…

Ce doute, encore plus présent quand on arrive à la retraite, est si insupportable que toute ma vie perd de son sens. Même si je m’agite, même si  mes neurones font le marathon dans ma tête je cherche désespérément le sens de ma vie….

Quel sens à ma vie? Pourquoi cette course folle ne prend-t-elle pas fin? Comme j’aimerais m’envoler comme un oiseau pour toucher les nuages et m’y asseoir pour enfin contempler la terre et ses merveilles…

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L’Avent Noël et l’Après Noël

Les préparatifs de Noël nous occupent au moins durant deux mois précédant la date du 24 décembre, tout le monde s’affaire à trouver « le cadeau », à établir le menu, à réfléchir à la décoration de table et à orner son sapin, mais personne ne parle du blues de l’Après Noël!

Pourtant l’Après Noël est aussi vrai que le baby blues, c’est souvent un moment décisif, un moment bref certes mais où l’on prend conscience de ce qui est vrai et de ce qui est tronqué! Je parle évidemment de sentiment. Le réveillon de Noël est souvent le moment fatal où vous comprenez si vous êtes entourés des bonnes personnes ou si toutes ces grandes tablées autour de la  « sacro-dinde » farcie n’est qu’un simulacre de bonheur!

Vous le saisissez très vite … Il y a déjà la manière dont sont placés les convives autour d’une table (parfois on est placé au bout d’une table rectangulaire interminable qui ne vous donne accès à rien, ni au festin, ni à la conversation. Vous le percevez aussi à la position de la maîtresse de maison (souvent la mère, ou la fille), si elle est toujours debout à aller et venir, fébrile, inquiète , n’est ce que la volonté de servir et de rendre heureux ou l’angoisse de ne pas en faire assez, ou d’échapper à quelque chose… et est-ce là le signe de bienséance que de laisser la femme tout gérer et tout organiser?

Et puis il y a les discours des repas de famille, ceux qui se répètent au fil des années,  les discours creux ou déjà entendus, il y a les conversations que l’on évite pour ne froisser personne car il ne faut surtout pas gâcher la fête. Vous vous rendez compte souvent  que seuls les enfants occupent le terrain, un subterfuge bien commode  pour que les adultes n’aient rien à se dire….

Quel est le vrai sens de Noël? Quel est le sens que vous mettez à gâter vos proches? Les cadeaux sont-ils des messages que vous adressez ou bien sont-ils le résultat de désirs formulés, de « wishlist », de commandes…

En ce qui me concerne je ne fais jamais de cadeaux à la légère. Et j’ai la sale habitude de décoder les cadeaux que je reçois, comme la fois où j’ai reçu un affreux pyjama en éponge velours taille XXL de mon ex-belle-mère qui me détestait: le message était on ne peut plus clair!

Je soigne particulièrement les présents que j’offre car j’ai besoin de faire sentir à la personne que je l’aime et que je la connais ou tout du moins j’essaie de coller aux mieux à sa personnalité, à sa sensibilité.

Tous mes cadeaux sont en général accompagnés de quelques mots écrits avec le coeur. Les écrits ont toujours été importants pour moi. Et souvent si j’en reçois je les collectionne c’est idiot n’est-ce pas, vous trouvez cela sûrement puéril.

Vous comment vivez-vous cet après Noël, le vide vous envahit-il d’un seul coup ou prenez vous conscience du temps qui passe ou de l’amour qui vous manque ou de l’amour que vous avez envie de donner encore plus…. Noël vous laisse t-il des marques indélébiles?

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Après la rupture…

Voilà maintenant deux ans que j’ai décidé de rompre et de mettre fin à mon mariage ou plutôt à ma vie de couple. Cette décision a été longue et douloureuse à prendre, mais surtout à accepter, à vivre, à tenir….

Malgré ma peur, j’ai rompu car je n’ai jamais pu supporter le menti, les situations conflictuelles… Je n’ai jamais compris les couples qui maintiennent une relation qui n’est pas authentique. A quoi bon faire semblant? Mon mari n’était pas un mari, son engagement n’était pas un engagement du coeur et je l’ai senti dès le début de mon « burn-out » et même bien avant notre mariage. Au lieu de m’aider à remonter la pente il m’a fait toucher le fonds. L’homme que j’avais en face de moi ne s’occupait que de lui, sans tenir compte de sa compagne, sans prendre conscience que je ne pouvais plus comme je l’avais toujours fait jusque là, le porter, être le moteur de notre couple (souvent les femmes sont le moteur du couple). Ma problématique anorexique a resurgi avec le burn-out et doucement je me suis laissée mourir… Et lui est resté « spectateur »de ma détresse.

Sans une amie chère à mon coeur qui habite la région parisienne, venue à mon chevet pour m’aider à me remettre sur pied, je ne serais plus ici aujourd’hui pour écrire ce billet d’humeur.

Quand j’ai connu mon compagnon de 16 ans mon cadet, jamais je n’aurais imaginé que nous vivrions ensemble si longtemps et j’imaginais encore moins qu’il me demanderait en mariage au bout de la 11 années. D’ailleurs encore aujourd’hui, je m’interroge sur le pourquoi de sa demande. J’étais hostile au mariage, ayant été mariée déjà auparavant j’étais persuadée que cette formalité n’était pas la meilleure chose à faire, jusqu’à la dernière minute j’ai été tenté de dire non et au final je l’ai fait pour lui, pour ne pas le peiner.

Le problème de ma vie a toujours été de ne jamais faire de peine à l’autre. Au final, j’ai fini par oublier ma vie, mon propre désir. J’ai toujours été choisie mais je n’ai jamais choisi, je n’ai jamais osé dire non.

Il m’a fallu cette dernière rupture pour prendre conscience que ma vie ou tout du moins ce qu’il en reste est infiniment précieux. Aujourd’hui après les larmes, la déception, la colère, l’interrogation, il était temps que je vive et que je fasse mes propres choix pour moi et pas pour l’autre ! Que j’arrête de vouloir sauver le monde, que j’arrête de vouloir aider l’autre avec mon amour et ma bienveillance mais plutôt que je m’aime assez pour recevoir un amour véritable!

Après la rupture, me voilà dans le renouveau, c’est une renaissance pour moi, presque la découverte de moi-même. Je sais enfin ce que je ne veux plus et ce qui est bon pour moi.

Après toute cette souffrance, j’ai enfin compris que je méritais un amour réel à la hauteur de ce que je sais donner, et je sais aujourd’hui que je suis une femme bien et tout à fait capable d’être aimée.

Je sais enfin que je mérite le meilleur, je sais que je mérite un véritable amour désintéressé.

Je découvre enfin un monde de caresses, il faut savoir que depuis le début de ma relation mon ex-mari ne m’avait jamais fait l’amour. Aujourd’hui seulement, je me rends compte  du sacrifice amoureux que j’ai fait pour cet homme que j’aimais tant. J’ai accepté l’impuissance et la toxicomanie de mon époux, comme certaines femmes acceptent les coups, ou la tromperie.

Aujourd’hui, je dis oui à la vie, à l’amour, je me réconcilie avec mon corps, je redeviens femme. Ma vie est remplie de sourires, de  danses endiablées dans le salon, de musique, de rires et de vérités….

J’ai le droit à une vie douce, sans accroc, sans dispute, sans colère, sans caprice, sans prise de tête, sans mesquinerie. Et je sais que beaucoup de femmes souffrent dans leur couple et si je témoigne aujourd’hui sur mon blog c’est pour aider toutes ces femmes à savoir dire stop à une relation de couple toxique et dégradante. Nous avons toutes droit à la douceur.

Une femme qui se respecte s’en sort toute seule.

Je sais aujourd’hui que si j’ai réussi à rencontrer l’amour à nouveau c’est parce que je me suis réconciliée avec moi-même. J’ai cessé de me sous-estimer, de penser que je ne suis pas belle. J’ai enfin compris  que mon mari aimait la vie confortable et intéressante que je lui offrais mais qu’il ne m’aimait pas moi.

Alors n’oubliez pas soyez vraies, soyez vous-mêmes, soyez fortes, et appuyez vous sur les personnes qui vous aiment vraiment et vous le prouvent par leur présence. Et sachez dire non, n’acceptez plus l’insupportable!

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