La vie conjugale

La question récurrente qui est la mienne en ce moment tourne autour de l’amour tout à fait de circonstances puisque des milliers de couples vont fêter la St. Valentin, ceux qui s’aiment vraiment, ceux qui se supportent encore.

On n’a beau se dire que la Saint Valentin est une fête commerciale et que l’amour doit se célébrer tous les jours, car à mon sens, l’amour est un cadeau du ciel et que c’est l’unique chose qui donne un sens à la vie, marquer le coup le jour de la Saint-Valentin se fait de plus en plus. Peut-être tout simplement que dans cette société de plus en plus individualiste on a besoin de croire encore à l’amour.

Car que serait la vie sans amour? On se met en général en mouvement pour ceux qu’on aime, que ce soit nos parents, nos enfants, nos amoureux ou amoureuses, nos animaux domestiques mais la vie n’ a de sens que si on ne la vit pas égoïstement. La vie prend toute sa valeur quand on la partage avec la personne que l’on aime et que l’on a choisie et qui nous a choisie.

Mais si seulement ce choix pouvait être définitif, pourquoi y a t-il tant d’accidents de parcours en amour? Pourquoi tant de couples, c’est encore plus fréquent à notre époque, se séparent parfois après 10, 15 ou 20 ans de mariage?

Où est le bug? Comment l’éviter? C’est la question qui me tarode sans arrêt, moi qui était persuadée que mon dernier amour serait vraiment le dernier….qu’ai-je mal fait?

Il n’y a rien de plus difficile à réussir que la vie conjugale, contrairement à la vie professionnelle où on s’améliore au fil du temps, en matière de vie conjugale c’est un peu l’inverse, notre savoir séduire, notre savoir aimer se délite petit à petit sans même que nous nous en apercevions.

Conjugale vient du verbe conjuguer. Au tout début quand on apprend les conjugaisons à l’école, on s’applique, on répète, on réfléchit au moment d’écrire et petit à petit quand on devient adulte on oublie ses « conjugaisons ».

Un mariage tout neuf c’est beau, on s’applique chaque jour à chouchouter son conjoint, à le choyer, à lui apporter du réconfort, à acheter chez le boulanger son dessert préféré, à apporter des fleurs, à organiser une sortie, à aider aux tâches ménagères et petit à petit tout cela s’amenuise, tout cela se produit de moins en moins fréquemment et on tombe dans une routine meurtrière pour l’amour.

Pourquoi au fil du temps chaque partenaire oublie « comment conjuguer le verbe aimer » ou oublie les règles du « participe passé » du COD placé avant. La vie à deux devient banale et sans saveur et finit par lasser.

Certains couples s’en accommodent, mais je suis de celles qui ne s’en accommodent pas, pour moi l’amour est une plante dont on doit prendre soin tous les jours et encore plus, quand elle prend de l’âge car c’est à ce moment là qu’elle a besoin de plus de soin.

Alors en ce jour mémorable de Saint-Valentin, rappelez vous que l’amour ne rime jamais avec toujours sauf dans les films et les chansons. Maintenir un amour fort et vivant est un vrai challenge et vous devez reconquérir votre partenaire chaque jour, le surprendre, le flatter, l’aimer et lui montrer chaque jour qu’il est pour vous votre essentiel et que rien d’autre ne compte car perdre son amour est la chose la plus douloureuse qui soit.

Je souhaite à tous les amoureux de la terre une très joyeuse Saint-Valentin.

Prenez grand soin de votre rose, vous en êtes responsable. Souvenez-vous du « Petit Prince on devient responsable de ce qu’on a apprivoisé » Antoine de St Exupéry

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La guerre des sous

Pourquoi la majorité des querelles, grandes ou petites ont toutes pour origine l’appât du gain?

 

 

L’argent semble être devenu un véritable poison! Ceux qui en ont, en veulent davantage, ceux qui n’en n’ont pas le convoitent…. Pourquoi amasser de l’argent, amasser des biens, être propriétaire, avoir une voiture plus belle que celle du voisin, pourquoi vouloir toujours plus, pourquoi l’homme est-il éternellement insatisfait?

Pourquoi « avoir de l’avoir dans ses armoires » comme le chante si bien Alain Souchon devient-il la préoccupation principale de pratiquement chacun d’entre nous? La seule manière de se sentir « intégré » ou de se sentir « heureux »? Pourquoi oublions nous tous que nous ne sommes que « locataires » ici bas? Je ne dis pas que l’argent n’est pas important mais une fois que l’on a acquis un certain niveau de bien-être pourquoi la quête ne s’arrête-t-elle pas enfin?

Pourquoi ne pas poser ses valises, et respirer admirer le paysage, la nature, et se satisfaire simplement d’être en vie et en pleine santé.

L’amour et la santé voilà les seules richesses à mes yeux, que fait-on seul, même riche?

En ce qui me concerne, je suis persuadée et je n’ai jamais cherché l’appât du gain, gagner plus pourquoi faire? Très souvent, on ne dispose jamais de temps pour le dépenser!

J’ai toujours été « insensible » à l’appât du gain, amasser mais pourquoi donc? Je ne dis pas que je suis dédaigneuse face à l’argent, cela est bien agréable d’en avoir mais si j’ai épargné c’est avant tout pour sécuriser un tant soit peu le périmètre, surtout lorsqu’on est responsable d’un enfant.

Je suis heureuse aujourd’hui de ce que j’ai acquis et je ne convoite rien de plus si ce n’est la paix, la sérénité, l’amour. Il m’arrive comme tout un chacun d’avoir parfois « la fièvre acheteuse » mais c’est souvent lorsque je me sens vide à l’intérieur, mal aimée, délaissée et que mon parcours de vie perd de son sens…. Alors c’est dans ce cas que la méditation est bien utile, le questionnement, la prise de conscience est nécessaire. « L’oeil était dans la tombe est regardé Caïn » Car, si ce n’est la quête d’amour quel est mon véritable désir? Sûrement pas au fond d’avoir une nouvelle paire de chaussures!

Qu’est ce qui me pousse à continuer le chemin, l’achat de « l’iphone 8 » ou plutôt retrouver un compagnon de route, une main dans la mienne, un doux baiser sur mes lèvres, la visite d’une amie, le rire d’un enfant, le sourire d’un passant, les baisers baveux de mes chiens…qu’y a t-il de plus précieux que cela?

Je crois que je suis une foule sentimentale à moi toute seule, je vis dans le monde des « bisounours », je ne parviens jamais à montrer les dents et surtout pas pour des questions d’argent, il est si doux de donner sans que rien ne nous soit exigé, faire plaisir à l’autre n’est-il pas plus jouissif que de se gâter soi-même.

J’ai eu l’immense chagrin de perdre mon père en septembre dernier et en janvier, je reste inconsolable, malgré le fait que ce père a été absent pour moi, si dur parfois, si peu compréhensif, ma belle-mère de même, quant à mes deux soeurs elles dansent autour d’un héritage en espérant en tirer le meilleur parti.

Moi à ce jour, je prends conscience que le seul lien qui me liait à ce semblant de famille était mon père et aujourd’hui son silence, son départ ont définitivement mis un terme aux relations avec mes soeurs et ma belle-mère. Quoique belliqueuses, mes soeurs restent mes soeurs et je ne parviens toujours pas à comprendre en quoi la possession de tout un héritage va apaiser le chagrin d’avoir perdu un père et tout cela en écrasant par leur méchanceté leur soeur que je suis malgré tout, qu’elles le veuillent ou non, leur père est aussi le mien.

Je suppose qu’à chaque famille, ses problèmes, à chaque décès, un problème d’héritage et un partage difficile. Comment une famille qui se crée grâce à l’amour d’un homme et d’une femme peut-il se transformer en  une haine glaciale et sans limite.

Ce deuil, ce pseudo héritage, m’ont permis de réfléchir encore davantage à mon rapport  à l’argent et à la consommation c’est ce qui justifie ce billet aujourd’hui. Mon père était très économe et il laisse derrière lui des biens,  mais je me rends compte aujourd’hui que le chagrin de ne pas avoir eu de père ne sera remplacé par aucun pécule. Depuis toujours ma vie n’a rien eu de facile et que je me suis habituée depuis mes 20 ans  à me restreindre même au moment où ma situation professionnelle a été la plus avantageuse, j’ai continué à avoir le même train de vie et à faire attention à l’argent (entre autres pour mettre à l’abri ma fille).

Ainsi, aujourd’hui j’ai réussi à construire ma vie comme une fourmi, mais fière de l’être, j’ai choyé ma fille, choyé mes amies avec mes moyens, mais surtout pas avec de l’argent ou des cadeaux hors de prix mais avec toute ma disponibilité et mon amour et c’est tout cet amour qui me rend plus riche que beaucoup de personnes autour de moi, à commencer par mon ancienne famille, mes soeurs et ma belle-mère et je leur souhaite un jour de connaitre, elles aussi, le plaisir de donner sans rien attendre en retour.

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La légèreté n’est-elle pas la clé du bonheur?

Plus j’avance sur mon chemin et plus je m’interroge, les saisons défilent, les jours défilent, les modes défilent…notre monde est prisonnier d’une agitation incessante mais surtout d’une agitation dont le seul but semble être l’appât du gain.

 

Je ne me sens pas appartenir à ce monde là, je n’ai jamais été une accro à la société de consommation, très probablement parce que j’ai vécu toute mon adolescence dans un pays pauvre où consommer voulait surtout dire se nourrir et j’ai grandi au sein d’une famille où le superflu n’a jamais eu sa place. J’ai été tellement formaté ainsi que même au moment le plus prospère de ma vie professionnelle je ne parvenais pas à acheter quelque chose d’inutile.

Je ne souffre absolument pas de cela, amasser des biens ne signifient rien pour moi, je ne vous cache pas que j’ai besoin comme tout un chacun d’un certain confort de vie mais amasser des biens simplement parce qu’ils sont « tendance », à la mode, à la pointe du progrès …non, ceci n’est pas moi, et je pense que cela m’évite bien des frustrations et désappointements.

J’ai toujours su me contenter de ce que j’ai sans en souffrir, l’essentiel étant pour moi l’épanouissement de ma fille. Mon rêve n’a jamais été d’être milliardaire mais plutôt riche d’amour, j’aurais tant aimé appartenir à une famille comme dans « Les Quatre filles du Docteur March » ou tant aimé fonder ma propre famille,  avoir des enfants autour de moi, des rires, des pleurs aussi, des cris, la vie en somme,  car l’essentiel n’est-il pas là?

Depuis plus deux ans je pratique le yoga, j’ai commencé à me tourner vers cette discipline après un burn-out sévère qui m’a laissée vraiment dans le chaos le plus complet.

Le temps était venu pour moi de me poser, de réfléchir, de m’occuper un peu de moi au lieu de courir après une performance professionnelle qui au final ne conduit pas à grand chose!

L’essentiel pour être heureux, n’est-il pas simplement d’être en harmonie avec soi-même, en harmonie avec sa façon de penser même si celle-ci est réprouvée par autrui?

Préférer les balades en pleine nature avec mes chiens plutôt que de courir après le dernier article à la mode. Respirer, sentir le souffle du vent, prendre le temps de lire, prendre le temps d’apprendre, réfléchir vraiment  au  « pourquoi on a mal » et à ce que l’on pourrait faire pour y remédier.

Dans tous les magazines, vous trouvez aujourd’hui des chapitres entiers sur la « hyggie therapie », « la sobriété heureuse » « la simplicité volontaire », toutes ces nouvelles théories sur le bonheur et le secret pour le trouver.

Nous nous rendons compte de plus en plus que l’accumulation nous fragilise, nous passons notre temps « à combler des faux vides par des fonds pleins ». Et si nous réapprenions à utiliser notre énergie pour nous occuper des humains et à moins se soucier des objets et des biens matériels. Libérer de l’espace chez soi, pour libérer de l’espace dans sa tête.

Que diriez vous de redevenir humble et de mettre fin au paraître? Se sentir aimer par pour ce que l’on possède ou ce que l’on offre avec de l’argent mais se sentir aimer car nous sommes bienveillants envers autrui, à l’écoute, serviables.

Il s’agit ici de trouver le juste milieu entre nos envies et nos besoins et de toujours regarder en bas, ceux qui ont moins et qui gardent pourtant le sourire,  plutôt que de sans cesse viser plus haut.

Comme l’affirme Lao Tseu « celui qui sait qu’il possède assez, est riche »

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Aimer qu’est ce que c’est?

Vous vous attendiez sûrement, compte tenu du titre de mon article  à ce que je vous écrive une tirade sur l’amour mais ce n’est pas mon propos d’aujourd’hui.

Le thème de l’amour a pourtant toujours été un de mes sujets favoris car si ce n’est l’amour qu’est-ce qui nous fait tenir debout et nous fait avancer?

Dans ce billet, je voudrais surtout vous parler de la responsabilité qu’engage l’acte d’amour, que cet amour soit envers une femme, un homme, un père, une soeur, un animal, une plante, une rose….qui n’a pas lu Le Petit Prince de Monsieur Saint-Exupéry?

« Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »

Je viens ici sur mon blog pour vous parler de l’amour que je ressens pour mes animaux de compagnie et que l’amour qui me lie à eux engage effectivement ma responsabilité, autant que lorsque j’ai mis ma fille au monde.

Si je vous raconte tout cela et je serais brève pour une fois dans mon propos c’est que cette semaine j’ai du prendre une décision pour le bien-être de mon chien qui m’a beaucoup coûtée, culpabilisée, tourmentée…

Quelle décision ai-je dû prendre? La décision terrible de faire castrer mon chien par le vétérinaire, même si je sais que j’ai fait cela pour le protéger du cancer de la prostate plus tard, pour le protéger contre lui-même quand il sent les femelles et m’échappe et se met en danger, cette décision a été vraiment douloureuse à prendre. Le dilemme n’a pas été le même pour mon chat Marlon, la castration d’un chat semble plus « naturelle », surtout davantage nécessaire car un chat peut se balader où il veut quand il vit à la campagne et se faire agresser par d’autres chats pour la conquête d’une belle!….

J’ai beau savoir que mon Snow ne sait pas ce que je lui ai fait, moi je le sais et ce n’est pas son regard en accent circonflexe qui me préoccupe mais le regard que je porte sur moi-même.

Alors, depuis son retour de chez le vétérinaire, je deviens un peu gâteuse, je m’agenouille et lui murmure à l’oreille que je l’aime et que si j’ai pris cette décision c’est pour qu’il m’accompagne le plus longtemps possible et que je ne peux envisager de le voir un jour malade ou blessé parce qu’il m’a échappé en courant après une amoureuse.

Et vous, comment aimez-vous vos animaux? Quels sacrifices êtes-vous prêts à faire pour eux, pour les rendre davantage heureux et surtout leur permettre de vivre plus longtemps? Leur vie est si courte par rapport à la nôtre. Alors n’hésitez pas à gâter vos chiens, chats, oiseaux, poissons, la vie passe si vite et sachez que seul notre amour compte pour eux.

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