La légèreté n’est-elle pas la clé du bonheur?

Plus j’avance sur mon chemin et plus je m’interroge, les saisons défilent, les jours défilent, les modes défilent…notre monde est prisonnier d’une agitation incessante mais surtout d’une agitation dont le seul but semble être l’appât du gain.

 

Je ne me sens pas appartenir à ce monde là, je n’ai jamais été une accro à la société de consommation, très probablement parce que j’ai vécu toute mon adolescence dans un pays pauvre où consommer voulait surtout dire se nourrir et j’ai grandi au sein d’une famille où le superflu n’a jamais eu sa place. J’ai été tellement formaté ainsi que même au moment le plus prospère de ma vie professionnelle je ne parvenais pas à acheter quelque chose d’inutile.

Je ne souffre absolument pas de cela, amasser des biens ne signifient rien pour moi, je ne vous cache pas que j’ai besoin comme tout un chacun d’un certain confort de vie mais amasser des biens simplement parce qu’ils sont « tendance », à la mode, à la pointe du progrès …non, ceci n’est pas moi, et je pense que cela m’évite bien des frustrations et désappointements.

J’ai toujours su me contenter de ce que j’ai sans en souffrir, l’essentiel étant pour moi l’épanouissement de ma fille. Mon rêve n’a jamais été d’être milliardaire mais plutôt riche d’amour, j’aurais tant aimé appartenir à une famille comme dans « Les Quatre filles du Docteur March » ou tant aimé fonder ma propre famille,  avoir des enfants autour de moi, des rires, des pleurs aussi, des cris, la vie en somme,  car l’essentiel n’est-il pas là?

Depuis plus deux ans je pratique le yoga, j’ai commencé à me tourner vers cette discipline après un burn-out sévère qui m’a laissée vraiment dans le chaos le plus complet.

Le temps était venu pour moi de me poser, de réfléchir, de m’occuper un peu de moi au lieu de courir après une performance professionnelle qui au final ne conduit pas à grand chose!

L’essentiel pour être heureux, n’est-il pas simplement d’être en harmonie avec soi-même, en harmonie avec sa façon de penser même si celle-ci est réprouvée par autrui?

Préférer les balades en pleine nature avec mes chiens plutôt que de courir après le dernier article à la mode. Respirer, sentir le souffle du vent, prendre le temps de lire, prendre le temps d’apprendre, réfléchir vraiment  au  « pourquoi on a mal » et à ce que l’on pourrait faire pour y remédier.

Dans tous les magazines, vous trouvez aujourd’hui des chapitres entiers sur la « hyggie therapie », « la sobriété heureuse » « la simplicité volontaire », toutes ces nouvelles théories sur le bonheur et le secret pour le trouver.

Nous nous rendons compte de plus en plus que l’accumulation nous fragilise, nous passons notre temps « à combler des faux vides par des fonds pleins ». Et si nous réapprenions à utiliser notre énergie pour nous occuper des humains et à moins se soucier des objets et des biens matériels. Libérer de l’espace chez soi, pour libérer de l’espace dans sa tête.

Que diriez vous de redevenir humble et de mettre fin au paraître? Se sentir aimer par pour ce que l’on possède ou ce que l’on offre avec de l’argent mais se sentir aimer car nous sommes bienveillants envers autrui, à l’écoute, serviables.

Il s’agit ici de trouver le juste milieu entre nos envies et nos besoins et de toujours regarder en bas, ceux qui ont moins et qui gardent pourtant le sourire,  plutôt que de sans cesse viser plus haut.

Comme l’affirme Lao Tseu « celui qui sait qu’il possède assez, est riche »

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La tradition de Noël

La tradition est de décorer sa maison pour fêter l’arrivée de Noël, une tradition très importante dans certaines régions de France plus que dans d’autres. Pour celles et ceux qui veulent en savoir un peu plus sur l’origine de la tradition, je vous laisse un lien fort intéressant ici.

C’est en Alsace, à mon sens que l’on trouve les plus jolis marchés de Noël et les boutiques de décorations de Noël sont vraiment magnifiques, j’ai eu l’occasion d’en visiter à Colmar. En Provence aussi la tradition est très implantée, vivante, et au delà du sapin de Noël ici dans le sud-est on installe aussi avec grand soin la crèche de Noël et souvent dans les petits villages de Provence, sont organisées la descente des bergers aux flambeaux, une tradition magnifique.

Malgré le fait que je sois seule à Noël, j’ai quand même joué le jeu et décoré mon arbre de Noël, puisqu’à l’origine cet arbre signifie le renouveau, et j’avoue en avoir bien besoin.

Cet arbre de Noël est en bois,  il me suit depuis quelques années puisqu’il m’a été offert par un menuisier très doué cher à mon coeur. J’étais farouchement opposée à abattre un arbre pour décorer la maison.

Chaque année, je lui donne une nouvelle allure et cette année j’ai choisi des coloris tout à fait inhabituels mais qui s’harmonisent parfaitement avec mon intérieur gris et puis aussi parce que le bleu reste ma couleur favorite.

J’ai trouvé toute ma décoration chez Babou et j’avoue cette année avoir été vraiment bluffée par le nombre de décorations proposées par l’enseigne. Une multitude de couleurs et de thématiques allant du classique jusqu’au très original. Une chose est certaine c’est que l’on sent très nettement le tournant, un peu écologique et champêtre que prend la tradition de Noël. Dans les rayons de Babou, vous trouverez beaucoup de sujet en bois, en coton, en tricot, des petits sujets à croquer, certains ressemblent même à des petits chaussons de bébés….

Voilà, alors si vous n’avez pas encore tout à fait fini de choisir vos décorations de Noël je vous présente le mien, peut-être y trouverez vous quelques inspirations.

Toujours est-il, peu importe la couleur, Noël est avant tout de la couleur de l’amour, du partage, de la famille, de la générosité et je profite de ce billet pour vous souhaiter un très joyeux noël rempli de belles surprises et de rires d’enfant!

PS: n’oubliez pas les biscuits et le verre de lait pour le Père Noël.

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La céramique en cuisine

Grâce à la grande polémique sur l’usage d’ustensile de cuisine en téflon qui pourrait être nocif pour la santé, les accessoires de cuisine en céramique ont été les bienvenus. En effet, grand nombre de personne ont changé leur vieille poêle ou casserole en téflon contre une poêle ou une casserole en céramique.

Compte tenu de toutes les informations qui circulent dans les journaux, à la télévision, sur internet on ne sait plus en qui on peut avoir confiance pour se nourrir ou cuisiner sainement.

La céramique s’est incrustée de plus en plus dans notre cuisine. On peut maintenant couper nos aliments avec des couteaux en céramique et contrairement à ce que l’on peut penser, les couteaux en céramiques coupent aussi bien que les couteaux traditionnels qu’il fallait aiguiser régulièrement. Il existe également des économes en céramiques et bien d’autres produits pour équiper notre cuisine.

Le mode de cuisson est aussi important que l’ingrédient que l’on veut cuire.  Grâce à Babou, j’ai essayé et j’ai adopté. Je vous montre ma cuisson et j’en profite pour vous montrer en images ma petite recette de boulettes à la sauce tomate maison.

Les produits culinaires en céramique sont très écologiques. Tout d’abord ils ne contiennent aucun agent toxique et leur fabrication engendre moins de rejet de CO2. De plus, comme la céramique chauffe plus rapidement, on consommera moins d’énergie pour cuire nos plats.

Les accessoires de cuisine en céramique sont également très solides et durables. Ils sont donc économiques. La céramique ne se raye pas et préserve ainsi la cuisson des aliments même à long terme. La céramique est très résistante aux chocs et à la chaleur, elle peut donc aller au micro-onde, dans le four, sur les plaques.

Le principal avantage de la céramique est la solidité et la bonne tenue de celle-ci. Les accessoires en céramique ne se dégradent pas et leur entretien est simple. Avec la céramique, on cuisine en sécurité car la céramique n’est pas du tout nocive pour la santé.

La céramique brûle vite, il faut prévoir des matières grasses pour éviter une coloration jaunâtre des aliments. Même si un revêtement anti adhésif est présent, mieux vaut mélanger régulièrement. Les couteaux en céramiques restent assez fragiles et sont contre indiqués pour la découpe de la viande ou du surgelé.

La céramique est une matière adaptée à la cuisine et non nocive pour la santé, alors n’hésitez-pas et foncez chez Babou, leur collection d’ustensiles est très complète et je sais qu’en ce qui me concerne, maintenant que j’ai fait le test, je vais me choisir toute une batterie de casseroles et de poêles pour cuisiner en toute sérénité!

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Prisonnière mais guerriere

Je vous livre aujourd’hui une partie de moi-même, même peut-être plus qu’une partie…. Car telle est ma vie, encore aujourd’hui, je marche sur mon chemin  si chaotique, si douloureux, si problématique parfois, mais je marche encore et je sais que même dans la douleur, même prisonnière je suis une guerrière, une battante, une résiliente.

 

Cette maladie dont on ne parle jamais et qui me touche moi depuis des années, un demi-siècle en fait, n’est pas une maladie d’adolescente uniquement. Certaines, (certains aussi d’ailleurs car cette maladie touche aussi les garçons) en souffrent jusqu’à l’âge adulte et jusqu’à leur mort. Jusqu’à leur départ, parfois précipité, sans n’avoir jamais connu autre chose que les angles de cette prison. Avec tout de même parfois quelques moments furtifs où le corps se fait un peu oublié.

Quelle étrange maladie que l’anorexie mentale, combien de professeurs, médecins, cliniciens se sont penchés dessus en tentant de comprendre où elle prend sa source et comment peut-on en guérir.

Le chemin vers la guérison est long, interminablement long, d’autant plus long quand la maladie est diagnostiquée une fois l’âge adulte atteint. Cette maladie puise sa vitalité au coeur de l’enfance, l’enfance et la  pré-adolescence étant des instants cruciaux pour le développement psychique d’une personne. La maladie est provoquée invariablement par un état émotionnel que nous connaissons tous dans la vie et pourtant parfois cette émotion négative qu’est la peur a des répercussions à vie sur le comportement social d’une personne.

Toute maladie en lien avec la nourriture, anorexie ou boulimie, trouve souvent racine dans l’enfance. Il faut savoir que l’anorexie mentale est une maladie très sournoise et vient d’un sentiment très fort de peur et d’insécurité. Quand on a peur, où qu’on a subi une peur terrible au moment où l’on était enfant et qu’à cette époque on ne comprend pas ce qu’il se passe, on devient un adulte fragile émotionnellement, doté d’une hypersensibilité, instable sur le plan affectif, en quête tout le temps de quelque chose d’irremplaçable.  Toute la vie durant, cette personne mettra en place des mécanismes de défense pour sécuriser au maximum son périmètre, car la seule chose contrôlable dans la vie d’une anorexique angoissée et privée d’amour devient la nourriture. C’est la personne malade qui décide pour elle et non les autres, elle ne subit plus, elle devient capitaine, elle maîtrise, gère, contrôle.

Cette maladie est très sournoise car il n’y a rien de plus jouissif que de se sentir détaché du matériel, de la nourriture, on se sent invincible, moins on mange et plus c’est l’extase, on est au dessus, on est hors du monde, seul et heureux, à l’abri. On n’a jamais conscience de la mort qui rôde au contraire, on est enfin libre, on devient un pur esprit, inatteignable, intouchable.

J’ai perdu ma mère à l’âge de onze ans. Mes parents étaient séparés et après une période de vacances scolaires passées avec mon père, à mon retour, au mois de septembre, ma mère a décidé de ne pas me rouvrir ni la porte de la maison, ni ses bras, ni son coeur……

Sur le moment, quand on est enfant, on n’a aucune conscience des dégâts que peut faire un tel abandon, d’une personne en qui on n’a, en principe, le plus confiance, sa maman. Les conséquences viennent beaucoup plus tard et souvent on est obligé, après une multitude de tentatives de suicide avortées, de situations professionnelles complexes, d’échecs amoureux, de difficultés de socialisation, d’impossibilité de fonder une famille, une multitude de peurs, de larmes, de fugues, de kilos perdus, de trouver le courage d’aller en parler.

Malgré ce long chemin de thérapie, douloureux où il faut tenter de défaire des comportements qu’on pense salvateurs pour soi, le chemin reste parfois sans issue. La maladie s’accroche et à chaque choc émotionnel, elle ressurgit de plus belle. A chaque fois que la peur revient, rôde, l’insécurité se dresse devant vous, la maladie se dresse, elle aussi encore plus forte.

Aujourd’hui, à 60 ans demain, voilà ce qu’est ma vie, un contrôle permanent sur moi-même pour ne pas me faire mal, me brûler les ailes. Chaque déception je me l’attribue, chaque échec je me l’attribue encore et encore… Jamais je ne mets l’autre en cause.

La seule en cause ne peut être que moi, c’est moi qui suis coupable, mauvaise, puisque je n’inspire pas l’amour, ni le respect. Je me laisse berner, abuser, je m’autorise à devenir « un objet » et non un sujet, une vraie personne avec un libre-arbitre puisque ma maman n’a pas voulu m’aimer……

Et même si aujourd’hui j’ai pardonné à ma maman cet abandon si cruel, cela n’empêche pas le manque que j’ai d’elle et le trou béant d’amour qu’elle a laissé et que je ne parviendrais jamais à combler et que personne ne pourra combler c’est ainsi.

Je t’aime maman et j’espère que tu es heureuse au pays des étoiles…

 

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