Mon sac piscine

Je ne sais pas vous, mais moi, lorsque je vais à la piscine, je ne suis pas très à mon aise. Pourtant cela arrive occasionnellement, quand je m’y retrouve contrainte au cours d’un voyage, au sein d’un hôtel, ou sur proposition d’une copine qui ne veut pas y aller seule. Pourtant j’adore l’eau et j’adore nager. Mais je préfère les éléments  naturels!

La mer, l’océan, l’eau, côté méditerranée ou côté atlantique, font partie de ma vie depuis mon enfance. La proximité de l’eau, ne serait-ce même un lac ou une rivière m’apaise. L’eau reste  ma principale source de bien-être. j’adore nager, être dans l’eau, ou même seulement assise sur un rocher à contempler la mer, à cet instant là, j’éprouve un sentiment de liberté et de quiétude.

Pour en revenir à notre billet du jour, je voulais simplement vous montrer mes « indispensables » affaires de piscine. Quand je vais à la piscine, je ne sais pas d’où cela me vient, mais je deviens subitement très pudique donc aucun maillot ostentatoire, je veux être d’une sobriété absolue. J’ai eu la chance de trouver ce maillot une pièce, couleur bleu marine chez Babou, un maillot de nageuse tout ce qu’il y a de simple.

D’ailleurs, ce maillot c’est aussi celui que je vais emporter en Inde car dans le Kerala (Sud de l’Inde) face à l’océan, il faut tenir compte des us et coutumes du pays et il est hors de question de se faire remarquer, n’oublions pas que les femmes se baignent là-bas toutes habillées!

Quand je vais à la piscine, je mets tout mon « bazar de filles » dans un sac en toile, celui-ci m’a tout de suite attirée avec ses imprimés cashemire dans les tons bleus-violines de chez Babou également que je peux laver, il est léger à porter sur l’épaule et suffisamment grand pour tout contenir.

J’emporte un petit séchoir, pliable, utile aussi pour voyager, qui me permet de sécher mes cheveux sans faire la queue pour utiliser le séchoir mis à disposition dans le vestiaire des femmes, et surtout ainsi je ne sors plus de la piscine les cheveux mouillés en hiver. J’ai également choisi de prendre une petite brosse, je la glisse dans mon sac et cela me permet de discipliner un peu mes cheveux rebelles de fille du sud!

J’emporte également une gourde, dans laquelle je verse un liquide un peu revigorant comme du thé glacé maison pour me réconforter après l’effort. Cette petite gourde a la particularité de se compacter donc une fois vide elle tient très peu de place dans le sac, elle est également très utile en randonnée. Elle est à tout petit prix chez Babou et dans plusieurs coloris!

Comme quoi, encore une fois, je vous prouve que chez Babou on trouve tout ce que l’on souhaite, c’est vraiment mon magasin chouchou et je sais que c’est bien avec l’aide de Babou que je vais préparer ma valise pour partir à l’aventure en Inde le 4 septembre prochain car un départ dans un pays qui n’est pas dans l’espace européen ne s’improvise pas! Encore une fois merci à Babou de penser à tout!

Dans un prochain article je vous montrerais l’organisation de ma valise spéciale Départ pour l’Ashram!

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Une petite escapade entre Toulon et Bordeaux

Ce soir là, en me baladant dans ce quartier du « nouveau » Vieux Toulon  (alors que je ne m’y autorisais jamais avant, il y a dix ans,  lorsque notre Vieux Toulon était vraiment à cette époque, pas seulement vieux mais « assez flippant », tous les bars n’étaient pas fréquentables, et bien ce soir là  je n’ai pu résister à l’envie de tester ce petit lieu de « restauration », restauration au sens large. Je vais vous raconter mon escapade chez Etc… (Epicerie-Table-Coffee&shop).

En effet, quel plaisir de trouver un lieu si chaleureux et accueillant pour déjeuner, un petit univers niché dans la basse ville de Toulon , un petit sas de décontraction, de chouchoutage maison, et des assiettes de dégustation juste parfaites! Un lieu où on se « restaure » dans tous les sens du terme tellement le client est traité avec gentillesse, il n’est pas bousculé, il peut dire tout haut ce qu’il a envie de manger, sans être regardé comme un « casse-pieds » j’en ai fait l’expérience tellement de fois, quand il annonce qu’il est végétarien!

Le principe de la petite « épicerie » , où l’on mange ce que l’on voit sur les étagères, quelle bonne idée! L’ardoise de présentation du « menu » est ludique et claire.

Cette petite « épicerie-dégustative » est tenue par un jeune couple absolument adorable, et on sent une réelle complicité dans ce couple, une cohérence, et une passion commune autour des bons produits que nous offre notre terroir français.

Monsieur est bordelais, Madame est varoise, après une longue expérience de restauration dans le 17ème arrondissement de Paris, l’agitation de la capitale étant de plus en plus difficile à gérer pour eux, ainsi que leur restaurant et les employés, ils ont décidé d’un commun accord de tout plaquer pour s’établir à Toulon.  J’espère qu’ils s’y implanteront définitivement car j’ai vraiment aimé.

Ce qu’il faut également savoir c’est que Etc est ouvert à toute heure de la journée et que le wifi est à  la disposition de la clientèle, ce qui fait que vous tous, vous pouvez vous faire une « petite halte goûter « pour y travailler tranquillement dans la deuxième salle en sirotant un smoothie ou un café. Ce lieu est drôlement plus « tendance, chaleureux, et original » que le Mac Do où tout le monde s’assoit « incognito » simplement pour se connecter au wifi pour travailler!

Je vous disais un peu plus haut que Madame et Monsieur sont amoureux l’un de l’autre sûrement, mais qu’ils sont aussi amoureux des bons produits, et il nous le font savoir, dans cette petite épicerie on trouve de très bons produits bordelais (cassoulets, foie gras, terrines de pâté…) et de bons produis de Provence (tapenade de toutes sortes, anchoïades….) j’avoue que j’avais envie de remplir mon panier!

D’autre part, la particularité de Etc est aussi d’avoir décidé de faire travailler des artisans locaux et en particulier une potière  M.S.G qui crée des pièces comme je les aime, sobres, élégantes, qui peuvent intégrer tous les univers de la table. Etc a décidé de mettre en avant le talent de cet artiste en utilisant les assiettes (que j’adore!, d’ailleurs je pense bien un jour , quand j’aurais les sous, m’offrir au moins deux assiettes car comme vous le savez, la jolie vaisselle est toujours présente à ma table!).

Ces assiettes sont belles mais en plus elles ne sont ni plates, ni creuses donc on peut y servir ce qu’on veut la soupe, la salade ou n’importe quel plat chaud, assiette à partager pour l’apéritif! Cette assiette est idéale pour servir par exemple une anchoïade en plat unique comme j’aime le faire à la maison tellement je raffole des légumes crus!

Je vous laisse découvrir les assiettes garnies, version végétarienne la mienne, et non végétarienne. Je vous invite vivement à fréquenter, surtout vous, les toulonnais, qui pouvez circuler sans prendre la voiture, car j’habite Solliès-Toucas, les sorties sur Toulon me coûtent très chères car les parkings sur Toulon sont obligatoires surtout en cette période estivale! sinon je viendrais plus souvent.

En dernier lieu, et pour conclure mon article, je vous parlerais de l’ambiance musicale, la playlist choisie est vraiment très agréable à écouter et nous ramène à des souvenirs musicaux passés comme par exemple « Vaya Con Dios » et ce titre que j’aime tant et que je vous fais écouter juste pour le plaisir de voyage un peu!

Alors venez nombreux découvrir ce petit lieu atypique, chaleureux, convivial où tout semble fait pour vous faire plaisir, vous ne serez pas déçus, car ce qui compte aussi surtout de nos jours c’est de ne pas être considéré « comme un couvert » mais comme une vraie personne !

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L’oignon à l’indienne

J’adore les voyages mais mes finances ne me permettent pas de réaliser tous mes rêves en matière de voyage alors je voyage et m’aventure à travers la cuisine du monde.

Après être partie « du côté de la cuisine au wok » donc plutôt en Asie, je me suis aventurée jusqu’en Inde avant de la découvrir pour de vrai, car oui je pars le 4 septembre prochain pour une immersion totale en Inde qui plus est dans un ashram pour être en accord avec mon moi intérieur et pour m’immerger également dans la vie de ce pays si particulier, paraît-il que soit on en tombe amoureux, soit on déteste et on écourte parfois son séjour… Personnellement je sais que cela va être rude et qu’il y a des renoncements à faire en matière de confort, ici chez nous il suffit d’ouvrir le robinet pour avoir de l’eau et cela paraît naturel mais ce n’est pas partout pareil et que l’Occident et l’Orient sont à l’opposé sur beaucoup de plans.

Je vais donc aujourd’hui dans ce petit article vous parler d’une petite recette très facile à réaliser, très peu coûteuse et que j’ai personnellement beaucoup appréciée car j’adore les épices, je ne sais pas cuisiner sans épices, de part mes origines sûrement…et part le rendu croustillant, une petite assiette pour un apéritif dinatoire ou à poser sur une salade…

Pour la petite histoire,  sachez que dans la cuisine indienne vous retrouverez un ingrédient très souvent utilisé il s’agit de la farine de pois chiche qu’on appelle « Besan » en hindi c’est l’un des produits le plus utilisé dans le Nord de l’Inde. Les pois chiches sont riches en glucides et en protéines et pauvres en graisse. La farine est utilisée dans la cuisine mais également comme produit de beauté. C’est un exfoliant naturel que les femmes utilisent pour faire des masques, ils rendent la peau très douce et très belle, et cette farine est très souvent utilisée avant le mariage pour rendre la peau de la mariée douce et satinée….

Alors c’est parti on embarque pour la recette des oignons à l’indienne, un plat vraiment économique!

Ingrédients (pour 6 beignets)

  • 1 gros oignon coupé en tranches
  • 2 gousses d’ail coupées en morceaux
  • 5 cuillères à soupe de farine de pois chiches
  • 2 cuillères à café de curcuma
  • 2 cuillères à café de curry

quelques feuilles de coriandre fraîche, du sel et un peu d’eau

Il suffit de regrouper les oignons dans un récipient, ajouter le sel et mélanger à la main pour séparer les tranches. Ajouter le curcuma, l’ail, le curry et mélanger de nouveau. Ajouter la coriandre finement ciselée et en dernier la farine de pois chiches, mélanger le tout à la main. Ajouter de l’eau jusqu’à l’obtention d’une pâte ni trop épaisse ni trop liquide.

Il ne vous reste plus qu’à plonger vos oignons ainsi enrobés dans l’huile chaude, utiliser une cuillère à soupe ou une petite louche pour former chaque beignet. Il vous faut, pour les frire, correctement une poêle assez profond (type wok) pour que le beignet puisse avoir de l’aisance pour bien gonfler!

Quand il sont bien dorés, sortir les beignets, les poser sur un papier absorbant ou une grille. En ce qui me concerne je les ai dégustés natures mais vous pouvez les accompagner d’une sauce de tamarin ou une sauce au coriandre, mais je trouve que l’oignon ainsi préparé se suffit à lui-même.

Voilà vous savez tout? Alors ce voyage culinaire jusqu’au pays des épices vous tente-t-il? Aimez-vous comme moi sortir des sentiers battus en matière de cuisine et surprendre vos convives ou votre famille? Avez-vous envie que je vous délivre d’autres recettes du même style?

Moi ,j’aime qu’à ma table on trouve des plats que l’on déguste rarement chez les autres et mes amis se régalent toujours quand je leur fais traverser d’autres paysages culinaires et souvent ils repartent avec la recette.

Je vous souhaite un très joli voyage au pays des épices et une bonne dégustation.

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Tricote moi un mouton

Il était une fois une cuisinière qui devint, au fil du temps une mamie, mais une mamie qui n’a rien de commun avec toutes les mamies, celle-ci est extraordinaire. Son amour de la création elle a pu l’exprimer à travers son métier d’origine puisqu’elle était cuisinière dans une école et toutes celles et ceux qui aiment cuisiner savent que la cuisine est un métier de « passion » mais également de partage, un métier qui n’a rien d’anodin, faire la cuisine ou plus simplement dit « faire à manger pour » c’est déjà donner de l’amour et porter attention à autrui.

Danielle, puisque c’est son prénom, a toujours été sensible à « faire plaisir aux autres », à commencer par préparer de bons petits plats (c’est elle, la « mama » qui réunit toute la famille autour d’une bonne table pour des moments festifs et chaleureux comme Noël par exemple). Je dis la « mama » parce que Danielle est d’origine Corse et elle a gardé en elle l’amour de son île au point d’y retourner au moment de la retraite, elle a quitté la métropole pour retourner vivre dans son village, dans son île, Côte Est à Ventiseri, entourée de ses deux chats et des deux chiens de chasse qu’avait son époux, elle mène une vie toute simple mais dans un havre de paix, dans un petit endroit où tout le monde se dit bonjour. Danielle est néanmoins restée très attentive au reste de la famille demeuré sur place.

J’ai découvert cette mamie par le biais d’internet car sa petite fille Johanna essaie, avec beaucoup de bienveillance, de mettre en avant le savoir-faire de sa grand-mère pour tenter d’apporter un petit supplément au montant de sa retraite. Vous, qui me suivez sur mon blog, vous savez combien je suis attachée à la notion d’aide et de partage et si je peux aider d’une manière ou d’une autre, je n’hésite jamais à le faire d’où le sens de mon article.

En 2011, Danielle, sous le regard clairvoyant de sa petite fille, se remet plus intensément à la couture, en laissant de côté son autre passion la peinture, pour confectionner de ses mains de plus en plus de petites choses inspirées des envies de Johanna qui est fan de Pinterest. Johanna a ouvert un compte Instagram et s’occupe de tout ce qui est « marketing » et c’est ainsi que j’ai pu la découvrir.

Danielle n’est pas une créatrice à proprement parlé, mais elle est toujours à l’écoute de vos envies propres, elle l’a d’abord été pour ses enfants, et petits enfants et elle se propose d’être à votre écoute pour n’importe laquelle de vos envies (jouets en tissus pour vos enfants, petites trousses pour ranger vos stylos, votre maquillage, vos papiers, une housse pour votre ipad, un porte-monnaie, un sac de plage….).

Danielle ayant très peu de budget pour acheter du tissu et des fournitures, c’est souvent sa petite fille qui à chaque voyage en Corse lui ramène une valise de tissus, de boutons, de rubans, de laines…beaucoup de choses récupérées chez Emmaüs ou dans les vide-greniers, pour qu’elle puisse se régaler à faire travailler son imagination. Tous les cadeaux de Danielle pour les siens sont faits de ses mains et c’est en cela qu’ils ont pour moi une vraie valeur.

Même si le mouton, au fil des ans, a le poil un peu pelé, qu’importe, jamais il ne sortira de la famille car il fait partie de la famille, il ne vient pas de Chine ou d’un magasin pour enfants estampillé et prestigieux, ce mouton, il est bien plus que cela!

Je vous ai fait découvrir à travers mes photos les créations artisanales de Danielle, mais surtout j’aimerais pouvoir vous sensibilisez à l’énergie et à la disponibilité de cette mamie Danielle qui crée par amour, par gentillesse…alors qu’elle a le talent et le savoir-faire pour commercialiser, vendre et arrondir sa retraite très maigre.

Sa petite-fille Johanna, que j’ai rencontrée et qui m’a raconté cette belle histoire est un petit bout de femme comme je les aime, naturelle, spontanée, sensible, humble, qui a des vraies valeurs, une morale, le sens des traditions, de la famille, du travail! Elle m’a beaucoup touchée et moi qui n’ai pas eu le bonheur d’avoir une maman et encore moins une grand-mère, j’ai été très émue et c’est ainsi que j’ai mis ma plume au travail pour tenter de l’aider à se faire un petit nom, L’atelier de Slo.

Je vous communique les coordonnées alors n’hésitez pas à faire tourner cet article, à liker la page Facebook L’atelier de Slo  et à offrir à votre enfant un petit animal, un mouton, une tortue, un éléphant comme celui que j’ai reçu ou une petite trousse rigolote pour ranger ses crayons de couleurs… Quant à moi Danielle, si tu lis cet article, j‘aimerais que tu me tricotes pas un mouton mais un petit manteau joyeux et coloré comme tout ce que tu crées pour ma théière afin que mon thé ne refroidisse plus l’hiver! Cette nouvelle idée de création t’inspire-t-elle?

Cette histoire vous enseigne que la création n’a pas d’âge et que nous pouvons tous continuer à garder ce petit bonheur de l’enfance, cette spontanéité de faire des choses avec nos mains, dessiner, jouer, fabriquer, essayer, créer, se tromper et recommencer toujours et être fiers de ce que nous réalisons….

 

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