Je viens de perdre un être très cher à mon coeur, un homme qui a été à la fois mon mari, le père de ma fille, mon ami, il ne m’a jamais quittée du regard depuis 45 ans malgré notre séparation et cette absence laisse un trou béant dans ma vie….
Cela explique mon peu d’entrain à écrire, l’année 2019 me semble parfois aussi douloureuse que la précédente, que de deuils et de renoncements il m’a fallu endurer… Même mon naturel assez combattif me fait défaut ces dernières semaines….Parfois on se demande pourquoi continuer… la vie est là et elle s’en va sans que nous puissions maîtriser quoi que ce soit.
Je pense être d’un naturel assez généreux et pour vivre j’ai besoin de donner de l’amour, sans ce geste la vie me semble sans aucun sens profond. Je n’ai jamais vraiment su vivre pour moi toute seule. Il me faut quelqu’un à aimer, à cajoler, à protéger…
Alors en ce temps de deuil je me suis encore plus occupée de mes animaux, qui d’ailleurs quand ils sentent mon désarroi et ma tristesse redoublent d’attentions, de câlins, ou de « bétises » pour me faire réagir. D’autre part, des amis très chers viennent de perdre leur gros bébé, un Bouvier Bernois, un gros bébé magnifique et je ne sais comment ils arrivent à surmonter leur chagrin.
Je ne sais si parmi mes lecteurs, certaines ou certains d’entre vous ont des animaux. J’en ai trois et ma vie serait calme sans eux mais n’aurait aucune saveur….J’ai besoin d’eux, et ils ont besoin de moi. Je ne pourrais imaginer un petit-déjeuner sans mon gros golden retriever du nom de Snow en train de baver en attendant sagement que je lui fasse lécher le reste de mon pot de yaourt. Comment priver mon petit teckel à poil dur, prénommé Edgar, de sa danse du dimanche matin, un slow lui et moi tendrement enlacé sur la mélodie « The song » de Rita Ora sous le regard jaloux de mon Snow , et Marlon mon chat aux yeux verts les plus doux du monde qui m’attend sur l’évier, en miaulant pour avoir sa 1/2 tasse de lait.
Quand vous êtes entourés d’animaux, ils sont vos enfants et votre attention se porte sur eux, vous êtes vigilants à tous leurs faits et gestes, vous les protéger. Et je peux vous assurer que tout cet amour ils vous le rendent au centuple.
J’ai été très malade, et tout au long de ma maladie et de ma convalescence mon gros Golden Snow n’a pas quitté le pied de mon lit, surveillant presque ma respiration, attrapant mon poignet pour me faire sortir du lit au moment les plus durs.
Cet article je l’écris pour eux, pour leur dire tout mon amour, pour m’associer à la douleur de ceux qui ont perdu leur animal de compagnie et faire comprendre à ceux qui n’en n’ont pas et qui parfois ne comprennent pas le chagrin qui nous anéantit quand ils sont malades ou bien qu’ils nous quittent. Je me permets également de fustiger tous ceux qui s’autorisent à les abandonner au bord de la route, ces femmes et ces hommes ne sont pas dignes de ce qui nous rend humain, la conscience.
Nos animaux « domestiques » sont plus attentionnés pour nous que nous le sommes parfois avec eux, jamais ils ne montrent de l’agacement, ils nous aiment tels que nous sommes et jamais ils ne nous trahissent alors redoublez d’amour pour eux et l’été arrivant ne les abandonnez jamais….
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Contente de te lire à nouveau Article très touchant Et oui il y a souvent bien plus d’humanité dans les animaux qu’au sein des êtres humains…
Bel article qui me parle, j’ai moi-même une chatte qui a maintenant 13 ans. Sa présence est réconfortante et d’un grand soutien pour moi. C’est un vrai pot de colle… .