Le cristal est aussi un accessoire

Si je vous dis « cristal » cela vous évoque t-il quelque chose en particulier? Symbole du savoir-faire et du savoir-vivre français, le cristal est présent dans les secteurs des arts de la table, de la bijouterie et de la lustrerie.

Moi j’ai toujours été inspirée par la transparence, le son si particulier que produit le cristal, le cristal m’évoque mes souvenirs chez ma grand-mère, ses vases, ses flacons de parfum à l’ancienne (quelle merveille!) je n’en ai aucun à mon grand regret, cela m’évoque aussi les pampilles des lustres, cela me ramène à Baccarat à Lalique. Les maîtres verriers sont des artistes, des artisans, des créateurs d’une finesse et d’une élégance extraordinaires, hors du temps qui passe. Le cristal signifie pour moi éternité, rien ne l’altère pas même le temps qui passe.

Aujourd’hui dans ce post j’ai l’honneur de représenter l’entreprise Vessiere Cristaux et de vous montrer une de leurs créations, il s’agit pendentif en cristal, vous le trouverez ici mais je vous invite à aller consulter leur site car cette maison présente des pièces de toute beauté et font rêver que ce soit dans l’art de la table ou dans le domaine de la bijouterie, une bijouterie accessible même aux petits budgets et vraiment raffinée. Une entreprise née en 1882 qui vous présente des pièces qui font rêver, mais le cristal reste un luxe et le luxe n’est pas accessible à tous….mais j’en ai un petit exemplaire autour du cou maintenant!

J’ai toujours considéré qu’une tenue sans accessoires n’est pas une tenue aboutie!. Une tenue pour devenir comme on dit aujourd’hui « un look » a besoin d’être accessoirisée pour se démarquer et attirer les regards.

Si une robe toute simple, un tee-shirt, un chemisier se pare d’un bijou c’est magique. Il en est de même pour d’autres accessoires tels que les sacs, les chapeaux, les chaussures, les foulards, les gants, la féminité passe obligatoirement par un petit accessoire.

Donc je vous présente le collier en cristal qui vient de la maison Vessiere-Cristaux. J’ai choisi un cristal violet, une de mes couleurs favorites, qui ne me va pas au teint mais en bijou je peux me la permettre aisément.

J’ai décidé de porter ce bijou avec une tenue toute simple, un look de tous les jours et pour cette longue journée à Saint-Tropez, pour couvrir l’évènement Festival de Saint-Tropez organisé par Esprit Village et Territoire Branding, le jean et les baskets semblaient le plus indiqués pour être à l’aise. Pour rester dans l’esprit de St Tropez j’ai choisie de mettre ma petite blouse en dentelle de chez Babou et mon blouson en jean, deux pièces que je porte continuellement tellement elles me plaisent et sont si faciles à porter.

J’ai choisi comme accessoire de porter mon collier en cristal monté sur acier, de la maison Vessiere Cristaux, mes bracelets de la Perle d’Oro un petit foulard en soie aux motifs violets, offert par ma fille et une autre pièce dont je ne me sépare plus non plus ma pochette en jean qui vient de chez Les Délires d’Elvire (même à Saint-Tropez une dame de l’hôtel de Paris m’a demandée où je l’avais trouvée tellement elle fait d’effet) j’ai donné le nom de la créatrice mais en aucun ma pochette adorée.

Mes baskets blanches aux talons argentés viennent de chez Blancheporte, je les adore, elles sont confortables et « branchées ».

 

Voilà, alors qu’en pensez-vous de cette tenue? Et vous porteriez-vous ce genre de collier? Aimez-vous autant que moi le cristal et les artisans qui le travaillent avec passion? Vous fait-il vibrer, rêver?

 

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A la japonaise

Vous connaissez ma passion pour la décoration intérieure,  l’enseigne Babou est pour moi une caverne d’Ali Baba quand j’ai des envies de changements. Ce que je change le plus souvent dans mon home ceux sont les rideaux et les tapis.

Je suis assez compulsive dans le domaine de la décoration je dois l’avouer, embellir mon intérieur est un geste important qui n’a rien d’anodin, j’ai toujours besoin d’un petit cocon et je déteste les maisons « Marie Claire » ou « témoin ».

Aujourd’hui, je vous présente une gamme de petits stores « japonisants » et je vais vous expliquer la pose pas à pas. Ce qui est le plus élégant et original est d’alterner les panneaux et ne pas hésiter à alterner les couleurs ou les motifs. Et chez Babou, vous trouverez tout ce que vous voulez en matière de coloris et de matières et vraiment à petit prix, (total de l’investissement store et rails 30€) un vrai pied de nez au géant suédois!

Une fois vos mesures prises et votre choix fait,  c’est parti pour le montage. Déballage des stores et des rails et des notices de montage. Il faut, avoir un certain doigté car il ne faut pas se louper sur la coupe, et bien faire attention à respecter les mesures prises.

Perçages en fonction du tracé et des repères, utilisez la cheville adéquate correspondant au support (cheville crampon adaptée pour tous supports), vissage des platines des équerres et venir glisser le rail et ensuite assurez par la petite vis. Clippez les roulettes sur le support du panneau puis il suffit de l’insérer dans le rail. Pour que votre panneau de tissu, ne frotte pas au sol, retrancher quelques centimètres (environ l’équivalent de la hauteur d’une plinthe). Coupez les lés de rouleaux à la dimension nécessaires. Décollez la partie adhésive des profils alu et les coller sur les parties hautes et basses du côté du non vu.

Nous n’allons pas tarder au résultat final, bien évidemment vous pouvez utilisez ces stores pour  masquer également l’intérieur d’un dressing, ou pourquoi pas séparer une pièce en deux parties, ou simplement en décoration sur un mur que vous trouvez un peu triste. N’hésitez pas à vous amusez. Babou vous offre tellement de possibilité.

En ce moment je travaille sur mon espace Bali Cocon, venant d’acquérir un spa gonflable et n’ayant pas les moyens financiers, ni le jardin suffisamment grand, j’ai installé mon petit spa dans l’abri de jardin et je suis en train de le transformer, encore avec l’aide de Babou en un espace de détente et de douceur rappelant mon voyage en Asie.

Je vous le ferais découvrir très bientôt et pour que ce lieu soit confortable, apaisant, j’ai déniché chez Babou un tas de petites choses qui créent l’ambiance que je recherchais. Avec un peu d’imagination, Babou vous offre même la possibilité de partir en voyages….

Comme je le dis souvent le bonheur est chez Babou!

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ELLE…..dérange!

Je suis allée, comme à mon habitude, au cinéma mardi dernier…Ce film, j’en avais eu un avant-goût grâce à la bande annonce. Mais j’avais été aussi très attirée par la tête d’affiche d’une part qui réunit d’excellents acteurs mais surtout parce que ce film est signé Paul Verhoeven, un maître en matière de cinéma « dérangeant », je vais tenter par ce billet de vous pousser à aller au cinéma pour aller à la rencontre d’Isabelle Huppert au sommet de son talent dans ELLE.

Le réalisateur néerlandais signe là un film germano-français choquant et réjouissant à la fois, qu’il réalise à partir d’un roman de Philip Djian (Prix Interallié 2012)., un long métrage qui devient une sorte de provocation, je dirais que l’on bascule dans un univers social ambigu.
Et j’avoue que cela me va tout à fait, j’ai besoin que mes neurones s’activent quand je suis dans la pénombre d’une salle de cinéma, j’ai besoin de ressenti, de frissons, de rires ou de larmes mais il faut que je sois interpellée car pour moi c’est cela le cinéma (n’en déplaise aux cinéphiles qui sont capables de se régaler avec des comédies loufoques, à deux sous, style « Les Tuches ».
Lorsque je vais au cinéma j’ai besoin d’être « dérangée », voir choquée, et cette année cinématographique m’a donnée matière à, entre Spotlight, The Danish Girl, je vous invite d’ailleurs à aller lire mon billet sur ce film et bien d’autres, mon année a été riche en émotions et en cogitations de toutes sortes.
J’ai beaucoup aimé le dernier film de Paul Verhoeven, ELLE. A mon humble avis, il ne s’agit pas là d’un thriller mais plutôt d’un film qui délivre un message à caractère psychologique, voir même psychiatrique, une description très fine de comment devient-on ce que l’on est, comment nous construit notre histoire familiale, comment une souffrance issue de l’enfance peut-elle faire naître une pathologie ou la construction d’une personnalité perverse et manipulatrice.
Ce long métrage n’est pas un thriller à mon sens je le classerai plutôt dans la catégorie des films qu’a pu signer Alfred Hitchock (Psychose, Pas de Printemps pour Marnie).

Un film très bien réalisé. Le spectateur, malgré les 2h15 de projection, est happé par une cadence, ce film est une habile combinaison entre tension et humour où la peur côtoie le rire.
Ce film a eu sur moi un effet percutant probablement parce que j’ai été habituée par mon métier (éducatrice au Ministère de la Justice) à croiser des personnalités « particulières« , parce que je suis moi-même issue d‘une famille « problématique et toxique » donc j’ai reçu ce film comme une douche glacée, un retour vers le passé.
La machine à penser s’est mise en route à la puissance maximale ce qui a eu pour effet de me laisser chaos!

Je sais, vous allez me dire que j’ai une âme sensible mais cela m’a choquée d’entendre des gens rire dans la salle car il est vrai que les dialogues (Isabelle Huppert face aux personnes dans son milieu professionnel ou dans sa vie intime) sont savoureusement caustiques mais cela démontre et révèle une personnalité paradoxale, une intelligence, une perversité, une volonté de faire mal à l’autre, en un mot des mécanismes de défense.
Isabelle Huppert a un talent fou pour interpréter ce type de rôle, une élégance, une arrogance, une légèreté feinte, elle est excellente! Charles Berling est excellent également sans son rôle d’ex-mari qui n’arrive pas à refaire sa vie car son ex-femme ne le « lâche » pas et l’empêche de se construire une nouvelle vie. Elle garde la main mise sur lui et il devient victime.

Alors effectivement, au moment où les lumières s’éteignent et que le film commence, nous assistons brutalement et sans ménagement à une scène de viol mais le viol n’est pas pour moi le thème principal du film, ce qui est important c’est tout ce que va faire resurgir chez la victime cet acte violent, bestial, mis en scène (l’homme est cagoulé et pénètre dans sa maison).

Et la manière dont la victime réagit après l’agression (elle ramasse les débris de verre au sol et se commande des sushis!) à votre avis cela vous fait-il réfléchir? Cette situation de déni est-elle normale, aucune plainte ni auprès du commissariat de police, ni demande de soutien de ses proches….
Et c’est à partir de là que nous allons faire la connaissance du personnage et des démons qui la rongent.

Est-elle victime ou bourreau?

Je ne dois pas vous en révéler plus ce serait dommage…

Je vous engage à aller voir ce film si vous aimez le cinéma dérangeant, à une époque notre cinéaste néerlandais donnait dans la science-fiction ( Starship Troopers) puis il y a eu Basic Instinct, (on commence à toucher là le thriller psychologique) et avec ce dernier film je peux vous affirmer qu’il ne s’agit pas de science-fiction, nous sommes dans la vraie vie!
N’avez-vous jamais croisé des personnalités qui vous laissent perplexes, où qui vous dérangent par un comportement hystérique, excentrique, violent, caractériel, acides, si c’est le cas dites-vous bien que de telle personnalité ne sont pas le fruit du hasard.
Une maltraitance dans l’enfance provoque assez souvent des désordres psychologiques et parfois pour vous protéger de toute agression vous devenez soit un bourreau soit une victime!
Souvenez-vous de ce que disait Monsieur Freud l’homme est un pervers polymorphe et Paul Verhoeven nous en fait la démonstration.

Si vous voulez voir la bande annonce c’est ici.

Crédit photos: Allociné

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