Dumbo et sa plume magique…

Comme beaucoup d’entre vous je suppose, je suis une grande admiratrice de Tim Burton. Je crois qu’il n’y a aucun film que je n’ai manqués. Je me rappelle encore de l’émotion que j’ai ressentie quand j’ai découvert Big Fish, un long métrage bouleversant.

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L’Avent Noël et l’Après Noël

Les préparatifs de Noël nous occupent au moins durant deux mois précédant la date du 24 décembre, tout le monde s’affaire à trouver « le cadeau », à établir le menu, à réfléchir à la décoration de table et à orner son sapin, mais personne ne parle du blues de l’Après Noël!

Pourtant l’Après Noël est aussi vrai que le baby blues, c’est souvent un moment décisif, un moment bref certes mais où l’on prend conscience de ce qui est vrai et de ce qui est tronqué! Je parle évidemment de sentiment. Le réveillon de Noël est souvent le moment fatal où vous comprenez si vous êtes entourés des bonnes personnes ou si toutes ces grandes tablées autour de la  « sacro-dinde » farcie n’est qu’un simulacre de bonheur!

Vous le saisissez très vite … Il y a déjà la manière dont sont placés les convives autour d’une table (parfois on est placé au bout d’une table rectangulaire interminable qui ne vous donne accès à rien, ni au festin, ni à la conversation. Vous le percevez aussi à la position de la maîtresse de maison (souvent la mère, ou la fille), si elle est toujours debout à aller et venir, fébrile, inquiète , n’est ce que la volonté de servir et de rendre heureux ou l’angoisse de ne pas en faire assez, ou d’échapper à quelque chose… et est-ce là le signe de bienséance que de laisser la femme tout gérer et tout organiser?

Et puis il y a les discours des repas de famille, ceux qui se répètent au fil des années,  les discours creux ou déjà entendus, il y a les conversations que l’on évite pour ne froisser personne car il ne faut surtout pas gâcher la fête. Vous vous rendez compte souvent  que seuls les enfants occupent le terrain, un subterfuge bien commode  pour que les adultes n’aient rien à se dire….

Quel est le vrai sens de Noël? Quel est le sens que vous mettez à gâter vos proches? Les cadeaux sont-ils des messages que vous adressez ou bien sont-ils le résultat de désirs formulés, de « wishlist », de commandes…

En ce qui me concerne je ne fais jamais de cadeaux à la légère. Et j’ai la sale habitude de décoder les cadeaux que je reçois, comme la fois où j’ai reçu un affreux pyjama en éponge velours taille XXL de mon ex-belle-mère qui me détestait: le message était on ne peut plus clair!

Je soigne particulièrement les présents que j’offre car j’ai besoin de faire sentir à la personne que je l’aime et que je la connais ou tout du moins j’essaie de coller aux mieux à sa personnalité, à sa sensibilité.

Tous mes cadeaux sont en général accompagnés de quelques mots écrits avec le coeur. Les écrits ont toujours été importants pour moi. Et souvent si j’en reçois je les collectionne c’est idiot n’est-ce pas, vous trouvez cela sûrement puéril.

Vous comment vivez-vous cet après Noël, le vide vous envahit-il d’un seul coup ou prenez vous conscience du temps qui passe ou de l’amour qui vous manque ou de l’amour que vous avez envie de donner encore plus…. Noël vous laisse t-il des marques indélébiles?

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L’amitié, on en parle?

J’ai toujours été une femme extrêmement « cérébrale » depuis toute jeune, et j’ai l’impression que ce gros défaut ne fait qu’empirer en vieillissant.

Plus le temps passe et plus je me pose de questions sur le sens de la vie, sur ce qui donne sens à la vie, à ma vie.

Je prends de plus en plus conscience qu’à part l’amitié et l’amour tout le reste n’est que poussières…. Mais qu’est-ce que l’amitié? Comment évolue l’amitié avec le temps? Comment distinguer l’amitié, comment savoir si elle est vraie, perenne, infinie, à l’épreuve des coups, à l’épreuve du temps qui passe? L’amitié est-elle différente de l’amour? A part la sexualité qu’est-ce qui différencie l’amitié de l’amour?

Je discute souvent avec mon compagnon, avec ma fille qui se passionne elle aussi depuis la terminale par la philosophie et souvent nous avons des débats intéressants autour de sujets cruciaux: l’amour, l’amitié, la maternité, la bienveillance, la fidélité, la famille…. Et je sens que sur ma fille le temps qui passe modifie aussi sa vision de la vie.

Comme le disait très justement Monsieur Alain Souchon je suis à moi toute seule « une foule sentimentale » et je suis toujours en train de me remettre en question et de remettre en question les rapports que j’entretiens avec mes congénères. Suis-je assez bienveillante? Suis-je aimable, suis-je suffisamment aimante, suis-je assez à l’écoute de l’autre?

Parfois, on s’embrase pour une personne et le feu retombe aussi facilement qu’il a pris pourquoi?

Pourquoi certaines amitiés sont-elles passagères? Est-ce aussi le cas de l’amour? Que ce soit en amitié ou en amour on sait au fond de nous si la relation est authentique ou si elle vient juste combler un manque, un besoin, une attente… Pourquoi à l’inverse, un ami ou un amour se révèle-t-il soudain au bout de quelques années, souvent d’ailleurs à la suite d’un évènement marquant et douloureux de notre vie ( deuil, maladie, dépression, perte d’emploi, chagrin d’amour…) c’est à cet instant précis qu’on prend conscience du lien qui existe et on prend conscience qu’on n’est pas seul.

Pour moi l’amitié rime avec fidélité, bienveillance, loyauté, écoute, disponibilité… autant qu’en amour.

Je prends la mesure aujourd’hui des précautions qu’il faut prendre pour savoir s’entourer des bonnes personnes, combien le temps est précieux, trop précieux pour le gaspiller avec des personnes avec lesquelles nous n’avons pas forcément de points communs. Savoir faire la différence entre la copine et l’amie, l’ami et l’amoureux, l’amoureux et l’amant?

J’ai vraiment pris conscience par exemple au moment de la séparation d’avec mon mari combien j’avais pris pour de l’amour ce qui n’en était pas. Un homme aimant m’aurait aider à me soigner plutôt que de ne penser qu’à son propre confort. L’amour n’est pas sacrifice, mais pour aimer il faut se sentir capable de se priver pour l’être qu’on aime, et cela je l’ai fait et à chaque fois que j’ai aimé, je me suis infligée beaucoup de privations par amour… Mais quand on aime on ne prend pas conscience qu’on se prive c’est quand l’amour s’est envolé qu’on réalise combien on a mis de choses de côté, combien on s’est oublié soi-même pour l’être aimé.

Et l’amour maternel, qui semble si évident on en parle ? quand on devient maman, on s’oublie pour que son enfant soit le plus heureux possible…

Mon bavardage est bien décousu dans ce billet, peut-être est-ce aussi toutes ces sorties au cinéma qui ne font que faire travailler encore mes méninges jamais fatiguées.

Tous ces films en ce moment qui abordent le sujet de l’amour,  avez-vous vu A star is born, Un homme pressé, Le Jeu, Le Grand Bain Mauvaises Herbes? Toutes ces histoires projetées sur l’écran pour nous rappeler combien il est important d’aimer, de prendre le temps d’aimer….. et combien il est délicat de trouver la bonne façon d’aimer …

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Crédits images: Pinterest

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Le Grand Bain

Effectivement le titre est bien trouvé pour ce film plein de surprises, d’émotion, d’authenticité, quel homme ne peut se reconnaître dans cette comédie sociale?

Gilles Lellouche en qualité de réalisateur se démarque avec ce film que j’ai trouvé drôle, touchant et interprété à la perfection par une « famille » d’acteurs talentueux, parfaits chacun dans leur rôle…, car il faut dire que cela demande un sacré talent et une bonne dose d’audace pour interpréter ce genre de personnage! Ce film m’en a rappelé immédiatement un autre « The Full Monthy », un film qui avait fait mouche au moment de sa sortie, en 1997, qui avait fait sourire aussi, tout en mettant en lumière « une misère affective et sociale » que chacun veut ignorer…

L’histoire:

C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie…

Cette séance de cinéma a été pour moi une formidable bouffée d’air pur. En sortant de la salle, j’avais envie de danser sur le trottoir, de danser sous la pluie et pourquoi pas me mettre à nager! Ce film est une démonstration qu’il ne faut jamais désespérer et que chacun peut trouver sens à sa vie, même la plus merdique et désespérante des vies.

Ce film relate l’histoire de « cabossés » qui, sans même le deviner ,  vont devenir une sorte de famille, vont se livrer sans complexe et avec respect les uns des autres. Au fur et à mesure, ces hommes ordinaires vont délivrer (dans le lieu feutré du sauna transformé en cabinet de thérapie de groupe) leurs déboires, leurs souffrances, leurs désespoirs et ils vont « se réparer » ensemble, main dans la main dans un ballet aquatique vertigineux!

Chacun de nous a droit à son heure de gloire et de fierté encore faut-il y croire et ne jamais abandonner…

Personnellement j’ai ressenti cela quand je me suis lancée le défi d’un trek sur la chaîne des Annapurnas au Népal. D’ailleurs à chaque randonnée dans ma jeunesse, lorsque je chaussais mes godillots de marche pour faire des ascensions en montagne …je me répétais tout le temps « la douleur est dans la tête », tu peux le faire et monter là haut toucher le toit du monde et assister au lever du soleil sur la plus belle des montagnes de notre planète!!!

Et je l’ai fait et aujourd’hui je sais que chacun peut trouver en soi le chemin de la résilience et trouver un biais pour transformer chaque douleur en force.

Je ne vous en dirais pas plus, mais je sais que ce film ne vous laissera pas indifférent pour les raisons que j’ai évoquées plus haut mais aussi pour voir que parfois et de plus en plus dans notre monde, les rôles entre hommes et femmes s’inversent.

Ici les coachs sont des femmes « abîmées » qui se mettent en tête de faire danser dans l’eau des hommes maladroits et meurtris, je peux vous assurer que le job n’a rien d’évident!

Elles réussissent un challenge incroyable et tout cela avec de l’amour, rien que de l’amour…. et elles se réparent elles aussi….

Allez voir ce film qui est un petit bijou scintillant de rires et de chagrins…

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Crédits photos: Allociné

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