The Green Book

Je n’ai pas su attendre… ce film magnifique je l’ai vu le jour même de sa sortie sur les écrans et soyez en certains c’est une magnifique histoire que vous ne pouvez ignorer.
L’histoire:

En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité.

Dans un pays où le mouvement des droits civiques commence à se faire entendre, les deux hommes vont être confrontés au pire de l’âme humaine, dont ils se guérissent grâce à leur générosité et leur humour. Ensemble, ils vont devoir dépasser leurs préjugés, oublier ce qu’ils considéraient comme des différences insurmontables, pour découvrir leur humanité commune.

Ce film est tiré d’une histoire vraie, une histoire qui, lorsque vous quittez votre fauteuil, vous serre la gorge.
Le Docteur Don Shirley a bien existé et son chauffeur Tony Lip aussi!
Ce que j’ai perçu c’est qu’il n’y a pas de doute possible, que ce soit en 1962 ou en 2019 le racisme reste un sujet sur lequel on disserte.
Ce film remarquable montre jusqu’où l’être humain peut aller par bêtise et surtout par ignorance.
Dans l’Amérique profonde de 1962, comme aujourd’hui, le racisme ne s’explique à mon sens que de cette façon. Le racisme est né de l’ignorance, comment peut-on penser que la couleur de peau d’une personne puisse faire d’elle une personne inférieure ou supérieure?
Ici ce principe apparait encore plus probant car la personne de race noire en l’occurrence est un génie de la musique. Le  Dr Don Shirley est un musicien dont les blancs s’arrachent les prestations, un virtuose du piano mais il est par ailleurs extrêmement instruit.
Shirley avait un doctorat en musique, en psychologie et en arts liturgiques. Il parlait couramment huit langues et était un peintre de talent. Tous les blancs qui gravitent autour de lui sont nettement moins cultivés que lui. Ces blancs très riches se l’arrachent pour jouir de ses dons de pianiste au cours de leurs dîners mondains et néanmoins le traitent comme un sous-homme d’une manière humiliante et inhumaine.
Il y a le génie d’un côté et l’homme noir de l’autre à croire qu’être les deux n’est pas compatible!!!
Ce raffinement hors du commun sera d’ailleurs une arme à double tranchant car la culture et l’intelligence de Don Shirley ne le rend pas plus blanc et l’éloigne des noirs qui le prennent pour un noir qui ne supporte pas sa condition de noir et qui ne veut pas se mélanger à eux!
Cette solitude ruine son coeur et c’est avec chagrin que nous voyons cet homme exceptionnel vivre sa vie seul et incompris. Jusqu’à sa rencontre avec Tony….
Dr. Don Shirley a la volonté de changer les mentalités dans cette Amérique profonde c’est pourquoi il insiste auprès de sa maison de disque pour faire cette tournée musicale même si elle peut le briser sur le plan psychologique.
Don Shirley est un génie et comme il est dit dans une des répliques du film « pour changer les mentalités il faut du génie mais il faut aussi du courage », Don Shirley possède les deux qualités.
Ce qui vous touchera aussi c’est cette merveilleuse amitié qui va se construire au cours de ces mois de tournées entre ces deux hommes. Tony et Shirley sont bien différents et ils vont savoir conjuguer avec leurs différences et chacun devenir le soutien de l’autre et s’aider l’un l’autre à modifier leur vision de la vie.
Tony va apprendre à notre virtuose à manger du poulet frit avec les doigts et à profiter des petits bonheurs simples de la vie et le virtuose va apprendre à Tony la non violence et la réflexion car lever les poings ne sert à rien. Il va lui apprendre aussi « quelques ficelles pour être un vrai gentleman »

Ce film est absolument à voir, il élève les âmes et nous démontre encore et encore la violence du racisme et la façon la plus intelligente de le combattre.

Je vous souhaite une très belle séance.

Vous pouvez également me suivre sur Instagram et Twitter.

Rendez-vous sur Hellocoton !

Les pancakes a la ricotta

Voilà bien longtemps que je n’avais pas rédigé d’article culinaire mais surtout que je ne m’étais pas remise à cuisiner. Même si je mange très peu, j’aime toujours autant faire la cuisine surtout pour mes hôtes plus que pour moi-même.

Vous connaissez mon addiction à la cuisine végétarienne et il est vrai qu’être végétarien est un mode de vie qui vous oblige à cuisiner et à savoir manier les épices, à savoir accommoder les légumes. Je suis ainsi toujours à la recherche de nouveaux livres sur le sujet, de nouvelles recettes, de nouvelles expérimentations.

J’ai d’ailleurs acheté un magnifique livre  « Végétarien facile » aux Editions Marabout, sur la cuisine végétarienne que je conseille à tous ceux qui aiment prendre du plaisir à cuisiner, c’est un très beau livre et truffé de recettes alléchantes et originales.

Mon petit séjour à Vacqueyras chez ma fille Jenychooz qui, maintenant, est aussi « Come à la maison » m’a « reboostée » en ce sens, à me remettre aux fourneaux. Camille est toujours demandeuse de nouvelles recettes ou curieuse de connaître tous les secrets culinaires de sa maman. Mais je lui dis souvent qu’en cuisine je ne pèse pratiquement jamais et que souvent c’est mon odorat, la qualité des produits que je trouve autour de moi, l’envie de faire plaisir qui me guident dans mes réalisations culinaires. Faire la cuisine reste avant tout pour moi synonyme de donner de l’amour.

Je vous propose aujourd’hui une recette de pancakes à la ricotta, que je ne vais d’ailleurs pas tarder à refaire tellement nous nous sommes régalés.

Vous pourrez suivre mes gestes pas à pas grâce aux images, ceci étant dit, vous êtes libres à partir de la recette de laisser vagabonder votre imagination et suivre votre instinct. Je pense souvent que nous cuisinons comme nous sommes. Je suis une personne fondamentalement curieuse, curieuse de découvertes en permanence, une insatiable de connaissances ainsi je me laisse souvent aller à faire des tests et je cuisine comme je voyage, je me laisse porter par les odeurs, les saveurs….

Ingrédients pour 4 personnes (pour moi et mon invité j’ai divisé les proportions par deux)

300g de petites tomates roma en grappe (j’ai choisi d’utiliser un meli-melo de tomates cerises) – 2 c.à.soupe d’huile d’olive vierge extra – 240g de ricotta – 1 oeuf – 310ml de lait – 185g de farine avec levure incorporée – 1 poignée de basilic frais – 20g de parmesan râpé – 30g de beurre – 1c.à soupe de vinaigre balsamique blanc – 250g de roquette – 1/2 petit oignon rouge (50g) émincé.

Comment procéder?

Préchauffer le four à 220°C. Placez les tomates préalablement arrosées de la moitié de l’huile d’olive dans un petit plat allant au four. Enfournez jusqu’à ce que leur peau se fendille.

Fouettez l’oeuf et la ricotta dans un saladier, y incorporer le lait, la farine tout en fouettant, ajoutez le basilic et le parmesan, sel et poivre.

Faites fondre un peu de beurre dans une grande poêle antiadhésive à feu moyen. Déposez des petites louches de pâte (environ 60ml) dans la poêle en veillant à les espacer suffisamment pour que les pancakes puissent être « à leur aise ». Empilez les, couvrez les et gardez les au chaud.

Présentation: placez la roquette et l’oignon dans une assiette et arrosez les de vinaigre et du reste d’huile et déposez dans chaque assiette les pancakes chauds.

Personnellement, je me suis permis de rajouter sur l’assiette des spaghettis de courgettes pour faire de  cette assiette un plat plus copieux. Vous pouvez, si vous n’êtes pas végétarien, poser sur l’assiette du jambon de pays, italien de préférence, style procciuto ou jambon d’Aoste.

Voilà une recette faite en un tour de main qui peut constituer un plat complet pour le déjeuner ou le dîner et je suis convaincue qu’elle peut plaire à vos enfants même ceux qui ne sont pas fan de légumes.

J’espère que vous vous lancerez dans cette recette simplissime et si vous trouvez des astuces pour l’améliorer ou la rendre différente n’hésitez pas à m’en faire retour, j’ai failli tester la même base mais avec du curry et des aubergines au four, ce sera une prochaine aventure culinaire…

A très bientôt et bon appétit.

Vous pouvez également me suivre sur Instagram et Twitter.

Rendez-vous sur Hellocoton !