Le 8 juillet 2019 tu as vu le jour à la date prévue, donc pour moi jusque là rien de surprenant et pourtant….la surprise a été immense je venais de devenir une grand-mère.
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La guerre des sous
Pourquoi la majorité des querelles, grandes ou petites ont toutes pour origine l’appât du gain?
L’argent semble être devenu un véritable poison! Ceux qui en ont, en veulent davantage, ceux qui n’en n’ont pas le convoitent…. Pourquoi amasser de l’argent, amasser des biens, être propriétaire, avoir une voiture plus belle que celle du voisin, pourquoi vouloir toujours plus, pourquoi l’homme est-il éternellement insatisfait?
Pourquoi « avoir de l’avoir dans ses armoires » comme le chante si bien Alain Souchon devient-il la préoccupation principale de pratiquement chacun d’entre nous? La seule manière de se sentir « intégré » ou de se sentir « heureux »? Pourquoi oublions nous tous que nous ne sommes que « locataires » ici bas? Je ne dis pas que l’argent n’est pas important mais une fois que l’on a acquis un certain niveau de bien-être pourquoi la quête ne s’arrête-t-elle pas enfin?
Pourquoi ne pas poser ses valises, et respirer admirer le paysage, la nature, et se satisfaire simplement d’être en vie et en pleine santé.
L’amour et la santé voilà les seules richesses à mes yeux, que fait-on seul, même riche?
En ce qui me concerne, je suis persuadée et je n’ai jamais cherché l’appât du gain, gagner plus pourquoi faire? Très souvent, on ne dispose jamais de temps pour le dépenser!
J’ai toujours été « insensible » à l’appât du gain, amasser mais pourquoi donc? Je ne dis pas que je suis dédaigneuse face à l’argent, cela est bien agréable d’en avoir mais si j’ai épargné c’est avant tout pour sécuriser un tant soit peu le périmètre, surtout lorsqu’on est responsable d’un enfant.
Je suis heureuse aujourd’hui de ce que j’ai acquis et je ne convoite rien de plus si ce n’est la paix, la sérénité, l’amour. Il m’arrive comme tout un chacun d’avoir parfois « la fièvre acheteuse » mais c’est souvent lorsque je me sens vide à l’intérieur, mal aimée, délaissée et que mon parcours de vie perd de son sens…. Alors c’est dans ce cas que la méditation est bien utile, le questionnement, la prise de conscience est nécessaire. « L’oeil était dans la tombe est regardé Caïn » Car, si ce n’est la quête d’amour quel est mon véritable désir? Sûrement pas au fond d’avoir une nouvelle paire de chaussures!
Qu’est ce qui me pousse à continuer le chemin, l’achat de « l’iphone 8 » ou plutôt retrouver un compagnon de route, une main dans la mienne, un doux baiser sur mes lèvres, la visite d’une amie, le rire d’un enfant, le sourire d’un passant, les baisers baveux de mes chiens…qu’y a t-il de plus précieux que cela?
Je crois que je suis une foule sentimentale à moi toute seule, je vis dans le monde des « bisounours », je ne parviens jamais à montrer les dents et surtout pas pour des questions d’argent, il est si doux de donner sans que rien ne nous soit exigé, faire plaisir à l’autre n’est-il pas plus jouissif que de se gâter soi-même.
J’ai eu l’immense chagrin de perdre mon père en septembre dernier et en janvier, je reste inconsolable, malgré le fait que ce père a été absent pour moi, si dur parfois, si peu compréhensif, ma belle-mère de même, quant à mes deux soeurs elles dansent autour d’un héritage en espérant en tirer le meilleur parti.
Moi à ce jour, je prends conscience que le seul lien qui me liait à ce semblant de famille était mon père et aujourd’hui son silence, son départ ont définitivement mis un terme aux relations avec mes soeurs et ma belle-mère. Quoique belliqueuses, mes soeurs restent mes soeurs et je ne parviens toujours pas à comprendre en quoi la possession de tout un héritage va apaiser le chagrin d’avoir perdu un père et tout cela en écrasant par leur méchanceté leur soeur que je suis malgré tout, qu’elles le veuillent ou non, leur père est aussi le mien.
Je suppose qu’à chaque famille, ses problèmes, à chaque décès, un problème d’héritage et un partage difficile. Comment une famille qui se crée grâce à l’amour d’un homme et d’une femme peut-il se transformer en une haine glaciale et sans limite.
Ce deuil, ce pseudo héritage, m’ont permis de réfléchir encore davantage à mon rapport à l’argent et à la consommation c’est ce qui justifie ce billet aujourd’hui. Mon père était très économe et il laisse derrière lui des biens, mais je me rends compte aujourd’hui que le chagrin de ne pas avoir eu de père ne sera remplacé par aucun pécule. Depuis toujours ma vie n’a rien eu de facile et que je me suis habituée depuis mes 20 ans à me restreindre même au moment où ma situation professionnelle a été la plus avantageuse, j’ai continué à avoir le même train de vie et à faire attention à l’argent (entre autres pour mettre à l’abri ma fille).
Ainsi, aujourd’hui j’ai réussi à construire ma vie comme une fourmi, mais fière de l’être, j’ai choyé ma fille, choyé mes amies avec mes moyens, mais surtout pas avec de l’argent ou des cadeaux hors de prix mais avec toute ma disponibilité et mon amour et c’est tout cet amour qui me rend plus riche que beaucoup de personnes autour de moi, à commencer par mon ancienne famille, mes soeurs et ma belle-mère et je leur souhaite un jour de connaitre, elles aussi, le plaisir de donner sans rien attendre en retour.
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Pourquoi je n’aime pas Noël?
Chacun est, à ce jour, dans les starting-blocks à attendre le Père Noël, alors que moi dès que la fin du mois de novembre s’annonce je suis envahie d’une profonde tristesse. Une forme de mélancolie, d’appréhension, c’est à chaque fois le coeur serré que j’affronte cette période des fêtes.
Pourquoi me direz-vous? Peut-être tout simplement parce que pour moi Noël n’est lié à aucun souvenir d’enfance heureuse. Mon père ne nous a pas élevé mes soeurs et moi dans la tradition des fêtes. Jamais de moments festifs, mêmes les anniversaires passaient à la trappe. Alors une fois devenue adulte, il m’a été difficile d’appréhender ce type d’évènement différemment et de manière festive.
Noël a commencé à exister à la naissance de ma fille car je me disais que, pour elle, je me devais de faire un effort pour qu’elle se sente une petite fille comme les autres. Il m’a fallu prendre sur moi, beaucoup, apprendre à décorer une maison, apprendre à préparer l’arrivée d’un Père Noël qui n’était jamais passé pour moi… J’y suis tout de même parvenue par amour pour ma fille. J’ai été à la fois sa maman, ses tantes, son grand-père, sa grand-mère, j’ai essayé de lui créer une famille à moi toute seule.
Aujourd’hui Camille et moi fêtons Noël en tête à tête et nous invitons en général son papa qui est tout seul.
Nous ne mettons pas les petits plats dans les grands mais ce soir là je gâte en général ma fille comme lorsqu’elle avait 4 ans, je sais qu’elle adore les petits paquets, les surprises, le fait-main alors je bricole pour elle, je me casse la tête et nous nous faisons la plus gourmande des dînettes.
Chaque Noël me rappelle l’absence d’une famille, l’absence d’une mère, disparue lorsque j’avais onze ans, à une fratrie disloquée, à un père autoritaire qui ignorait le sens de la fête, une belle-mère muette, absente, toujours triste. Seul le chien était joyeux dans notre pauvre famille.
Pourquoi ce billet aussi personnel, simplement pour tenter d’expliquer que souvent Noël est une immense mascarade, une réunion autour d’un repas et des cadeaux qui parfois ne signifient pas qu’on s’aime au quotidien, qu’on prend soin les uns, des autres au quotidien. On fête Noël parce que cela se fait, mais pour moi on doit fêter Noël parce qu’on le sent, parce qu’on ressent de l’amour, un amour réel, pas de menti, pas de faux semblant, pas de judas à Noël.
Mon rêve serait que l’on n’aie pas besoin d’une fête de Noël pour se dire « je t’aime », je voudrais un Noël quotidien, que le sourire et la bienveillance fassent partie de notre vie de tous les jours et que chacun s’applique quotidiennement à faire attention à l’autre.
Cessez de faire semblant de vous aimer à Noël aimez-vous tous les jours, n’attendez pas un jour dans l’année pour gâter vos proches de vos attentions, pour tendre la main aux personnes dans le besoin, c’est chaque jour qu’il faut le faire.
La vie est si courte et seuls l’amour et la gentillesse donnent du sens à une vie. C’est en tout cas mon avis, alors cette année, le soir du 24 décembre ayez une pensée sincère pour toutes celles et ceux qui sont seuls, mal aimés, abandonnés, dans les maisons de retraite, les orphelinats, les hôpitaux, où à toutes ces personnes qui vivent seules devant leur téléviseur.
Regardez à partir de 2018 au delà de votre périmètre de confort, allez vers les autres et aidez du mieux que vous pouvez autour de vous et cela commence tout simplement par un sourire!
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Une bien jolie vaisselle
Vous me connaissez maintenant suffisamment pour savoir combien j’aime cuisiner mais surtout recevoir.
L‘art de la table est pour moi très important et jouir d’un bon repas passe aussi par la façon d’organiser le dressage d’une table et le choix de la vaisselle.
Pour la vaisselle, Babou est une vraie grotte d’Ali Baba, je suis obligée de me retenir, la vaisselle est une véritable addiction chez moi, qu’il s’agisse de mugs, d’assiettes, de verres, de sets à apéritifs.
Certaines femmes ne peuvent résister aux bijoux, aux vêtements ou aux chaussures moi c’est tout autre chose (peut-être que je vire un peu mémé vous allez me dire?).
Mais franchement n’êtes vous pas d’accord avec moi, n’est-il pas plaisant de recevoir des hôtes avec de la jolie vaisselle, parfois je n’ai plus grand chose à manger dans le frigo, un fond de salade, un oeuf, quelques noisettes, une carotte, et bien dès que j’ai assemblé tout cela dans de la jolie vaisselle tout le monde est épaté, « oh là là maman avec rien tu fais quelque chose! » en fait, ce n’est pas moi qui fait, c’est Babou et sa vaisselle si belle!
Je vous montre en quelques images les derniers coups de coeur que je viens d’avoir, à croire que je suis partie dans le pays Basque, je suis en ce moment amoureuse des tonalités de gris et de rouge!
En matière de vaisselle, je n’arrive pas à trouver mon style, j’aime à la fois les pièces de créateurs, les potiers me font rêver (Gilbert Céramique ou MSG), quand je voyage je suis toujours attirée par l’artisanat local et notamment la poterie et la céramique.
La vaisselle suffit à vous raconter une histoire, un pays, une gastronomie….Il est tellement difficile pour moi de choisir. J’aime autant manger dans un bol que dans une assiette et c’est bien souvent que je mange mes tagliatelles de légumes avec des baguettes, le repas est plus lent, on prend le temps de savourer….
Et vous quel genre de vaisselle aimez-vous? Avez-vous un style? Etes-vous aussi « dingue » que moi qui n’arrive pas à manger dans n’importe quoi et n’importe comment!
Passons à table avec plaisir, un bon Bordeaux ne se déguste pas dans un verre en carton vous êtes d’accord avec moi et bien c’est pareil pour une bonne poêlée de légumes du jardin bio! Bon appétit et n’hésitez pas à faire un tour dans ce rayon là de Babou, vous allez craquer j’en suis certaine!
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